Disclaimer: Tout est à moi, je ne pourrais donc pas rejeter la faute à propos ma niaiserie sur quelqu'un d'autre.

Post-it: Le pourquoi de ce rating ? Discours pas toujours très propre, profusion de noms d'oiseaux et relation homosexuelle. Z'êtes prévenues. Aussi, un des personnages s'appelle Jay, c'est à cause de lui que c'est mon pseudo sur ce site. Pour finir, cette fic ne sera pas très longue -les chapitres ne seront pas très longs non plus.-

Bref, tout ce blabla en espérant que ça vous plaise, Jay à votre service !

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Prologue: Prélude à la destruction. 

L’arrivée d’un nouvel élève fit grand bruit. Dans les couloirs, les élèves ne parlaient que de cela. Pour les filles, il s’agirait d’un grand et beau jeune homme, un de plus à reluquer discrètement; pour les garçons, on espérait une belle blonde, il y avait beaucoup de brune à l’Institut, ou alors une brulante rousse au corps de déesse.

La plupart des élèves avaient fait toute leur scolarité à l’Institut de Camden. L’Institut était le nom pompeux que le doyen avait donné à son établissement qui accueillait les gosses de riches de la maternelle jusqu’au diplôme de fin de Secondaire. Tout le gratin adolescents de Camden se connaissait depuis toujours et il n’est pas souvent ragoutant de sortir avec une fille ou un garçon que vous avez vu passer par tous les stades affreux de l’adolescence, ce nouvel arrivant était donc attendu de pieds fermes.

Il débarqua discrètement, sortant d’une belle BMW et portant des vêtements simples mais hors de prix. Un jean slim, une paire de Nike, un tee-shirt échancré et une veste cintrée. Quand il entra dans l’Institut avec son père, il décrocha de nombreux larges sourires d’une pureté sans égale aux filles agglutinées les unes aux autres pour voir le petit Anglais avec son collier large autour du coup et sa panoplie de bracelets en cuirs aux poignets.

Jay Rockwell passa devant le troupeau de fille et jeta un coup d’œil au nouveaux. Sienna, la déesse vivante de l'Institut, fut la seule à capter un regard approbateur quand les grands yeux sombres du poète rencontrèrent le regard clair de l’Anglais. Jay entra dans le bureau et, quelques courtes minutes plus tard, le doyen, le nouveau, le père du nouveau et le poète en ressortirent. Ils gravirent le grand escalier en marbre et montèrent directement au premier étage. Il avait été convenu que l’Anglais s’installerait avec Jay, comme il était le seul à ne pas partager sa chambre.

Les adieux furent brefs. L’Anglais serra brièvement son père dans ses bras et la patriarche repartit, discutant avec le doyen. Jay s’allongea sur son lit, les bras croisés sous la nuque alors que l’Anglais restait les bras ballants à regarder la chambre. Le musicien esquissa un sourire: l’année s’annonçait passionnante.