Disclaimer: Tout est à moi, je ne pourrais donc pas rejeter la faute à propos ma niaiserie sur quelqu'un d'autre.
Post-it: Le pourquoi de ce rating ? Discours pas toujours très propre, profusion de noms d'oiseaux et relation homosexuelle. Z'êtes prévenues. Aussi, un des personnages s'appelle Jay, c'est à cause de lui que c'est mon pseudo sur ce site. Pour finir, cette fic ne sera pas très longue -les chapitres ne seront pas très longs non plus.-
Bref, tout ce blabla en espérant que ça vous plaise, Jay à votre service !
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Chapitre Premier.
SEPTEMBRE
La chambre n’était pas si mal. Celui avec qui j’allais la partager semblait avoir bon goût question musique et c’était bien la seule chose qui m’importait, la musique. Comme un abrutit, je restais debout au milieu de la pièce à regarder ses posters.
Je tournai la tête vers ce Jay et le vit sourire. Un drôle de sourire pour un drôle de mec. Il avait ce genre de sourire éblouissant qui illumine un visage entier et qui fait pétiller les yeux.
- Jay, c’est ça ? Lançai-je.
- Quel accent ! Me charia-t-il. Comment tu t’appelles ?
- Nathaniel Moore. Appelle moi Nate, c’est bien plus simple.
Il hocha la tête puis attrapa la télécommande de sa chaîne hifi. La musique emplit la pièce et avec un sourire, je me mis à ranger mes vêtements dans la moitié d’armoire en pin massif qui m’était destinée. Un uniforme y était déjà pendu, sûrement parfaitement à ma taille, mon père s’en était chargé. Abandonnant ma valise à moitié vide, je me débarrassai de ma veste et de mon tee-shirt et m’effondrait sur le lit qui allait devenir mien.
Je sentis le regard de mon voisin de lit sur moi. Il me brûlait. Je tournai la tête sur mon oreiller et le regardai également. Ses yeux étaient aussi noirs que ses cheveux de jais qui lui tombaient sur le visage. Il s’assit en tailleur sur le lit et, sans me lâcher des yeux, ôta sa chemsie. Son torse était fin mais dessiné. Il se rallongea sur le coté, la tête posée contre son poing.
- Tu es bien foutu, l’Anglais.
- Toi aussi, l’Américain.
- Pourquoi as-tu débarqué ici ? L’Angleterre c’est bien plus chicos que Camden, non ?
Je ris. Avec exubérance comme à mon habitude. Puis me levai et allai fumer une cigarette à la fenêtre de la chambre. Jay se leva également et vint se poster à mes cotés.
- Mon père m’a envoyer ici pour que je tombe follement amoureux d’une belle Américaine je crois.
- Ici, tu n’as que l’embarras du choix mec. Sienna à même déjà des vues sur toi. T’as tiré le gros lot, plein de gars ici se damneraient pour avoir son attention rien que deux minutes.
J’haussai un sourcil et le laissai me prendre ma cigarette des mains. Ses cotés et son dos étaient entièrement couverts du même tatouage, des sortes d’arabesques hypnotiques sans fin ni commencement. Sur sa nuque, le mot FAITH régnait en maitre.
- Super tattoo, lançai-je en récupérant ma clope.
- Le tien est sexy en diable, répondit-il.
Tout mon coté droit était tatoué d’un grand voilier d’où s’échappaient une trainée de vautours qui s’échouaient sur mon omoplate droite.
- Merci, répondis-je.
Il retourna sur son lit, sans mots. Je retournai à ma cigarette, un sourire aux lèvres. Je flirtai avec ce Jay sexy comme pas possible. Et dire que mon père m’avait envoyé ici pour que je revienne dans le droit chemin de la sexualité hétéro… Sans même le connaitre, je crevais d’envie pour mon voisin de lit. Je jetai ma cigarette et me tournai face à la chambre.
- Je voudrai clarifier un truc, comme nous allons passer l’année tous les deux.
Il passa sa main dans ses longs cheveux et leva un sourcil interrogatif. Je n’aimais pas ce moment où je disais à un mec que je préférais la queue au vagin.
- Sexuellement, je préfère les mecs. Mais ne t’inquiètes pas, je ne te violerais pas.
Il sourit et se recoucha confortablement.
- Dommage, lança-t-il d’une voix sourde. Moi j’aime bien les deux, encore mieux quand j’ai deux mecs avec moi. Déjà tenté ?
- Tu verras, se faire cajoler des deux cotés c’est le nirvana. Et c’est quelques choses que les poulettes ne peuvent pas faire. Les meufs, tu as déjà tenté ?
- Oui mais les mecs savent ce qui fait du bien à un mec.
- Je ne te le fais pas dire, rigola-t-il. Pourquoi des vautours ?
- Ils représentent mon coté sombre, en quelque sorte. Pourquoi FAITH ?
- Mon coté romantique, si je puis dire. C’est pour ma rappeler de toujours croire que je vais, un jour, rencontrer quelqu’un fait pour moi.
Lui, il montrait ouvertement son coté sombre; moi, je montrai mon coté lumineux. Nous cachions tous les deux aux autres notre deuxième facette. La sonnerie retentit. Jay se leva et remit sa chemise.
- C’est l’heure de diner. Tu ferais bien de mettre au moins la chemise d’uniforme, le doyen aime nous voir tous habillé de la même façon aux repas.
J’hochai la tête et allai l’enfiler. Jay m’attendit pour sortir et, avant d’ouvrir la porte, ses doigts s’attardèrent quelques secondes sur ma chute de reins.
- C’est moi qui risque de te violer, Nathaniel. Tu es bien trop bandant pour ta propre sécurité.
- Tu m’en vois ravi, Jay. Lançai-je en m’accrochant au col de sa veste.
Comme si de rien n’était, nous sortîmes de la chambre, discutant agréablement de musique. Comme deux inconnus se trouvant un point commun plutôt agréable. Jay me conduisit jusqu’à la salle à manger où, encore une fois, ses doigts se perdirent sur mon corps.
Sans nous connaître, nous jouions déjà à notre jeu préféré. Ce même jeu qui allait nous entraîner à notre perte, à notre destruction. A cette époque là, nous ne le savions pas encore et, quoi qu’il nous soit advenu, ce jeu restait et resterait à jamais notre jeu préféré.
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