#C'est ma première fic que je publie ce n'est sans doute pas une des meilleurs mais j'espère que vous l'apprécierez bonne lecture#
Lucie descendit les escaliers qui menaient à la porte d’entrée de sa maison. Tout en se dirigeant vers sa voiture, elle chercha ses clés. Elle les trouva dans sa poche et entra dans sa petite voiture blanche.
Lucie fit démarrer sa voiture en ne mettant pas sa ceinture. Pourquoi la mettre ? Pour se protéger de la mort ? Lucie ne l’avait jamais crainte. Elle roula jusqu’en ville et se gara devant l’enseigne de son magasin « Sorcellerie et Cie ».Le bâtiment était petit et la façade avait été salie par la poussière, la pollution les graffitis… Les rideaux était tirés empêchant les passant de voir à l’intérieure.
Cette boutique avait fermée quelques mois après son ouverture, faute de clients. «Qui pouvait bien s’acheter du matériel pour sorcellerie ? » Se questionnaient les habitants de la rue. Des « fous répondaient certain, comme la vendeuse. »
Lucie ferma sa voiture, et pénétra dans son magasin après l’avoir déverrouillé.
« Que pouvait-elle faire toute la journée dans ce bâtiment fermé ? » Cette question revenait fréquemment dans les discussions des habitants. Lucie referma la porte à clé. La lumière naturelle ne pouvait entrer à cause des rideaux ; cela rendait la pièce noir et froide. De vielles bougies s’allumèrent toute seules. Lucie sourit, elle se sentait bien, dans ce magasin dont les murs étaient recouverts d’étagères contenant des livres, et des bocaux prêts à tomber tellement qu’il en y avait.
Apres avoir fermé son magasin, qui ne marchait pas bien, Lucie avait totalement transformé la pièce pour qu’elle puisse s’exercer tranquillement à la sorcellerie. Elle s’avança jusqu’au milieu de la pièce, des petits coussins moelleux sortir de l’ombres des étagères et s’approchèrent lentement. Une fois bien entassaient, Lucie s’asseya sur ce gros tas confortable.
Un énorme coffre en bois noir se mit à s’avancer encore plus lentement que les coussins. Quand il fut devant Lucie, il s’ouvrit brutalement. Un petit parchemin sorti doucement en flottant dans les aires, et se laissa tomber dans les mains de la sorcière.
Lucie s’apprêta à l’ouvrir, quand tout à coup un lièvre surgit de nulle part et s’élança à la rencontre de la jeune femme. Lucie surprise lâcha le parchemin. Le lièvre qui était à deux pats d’elle la regarda dans les yeux.
- Mathieu ?! C’est vous ? demanda Lucie.
En une fraction de seconde le lièvre avait disparu laissant place à un homme habillé d’une cape verte ; c’était bien Mathieu, les cheveux blond, les yeux vert, les joues un peu creuse mais pas trop, les lèvres fines et le nez légèrement tordu. Il avait le même âge que Lucie c’est-à-dire vingt-cinq ans.
- Salut Lucie, il sourit.
- Bonjour, que faites-vous ici ?vous m’apportez des nouvelles ou vous êtes juste venu me déranger en pleine concentration ricana-t-elle.
Il regarda le coffre.
- Non je suis venu t’annoncer une très bonne nouvelle.
Les yeux de Lucie s’agrandirent et elle frémit.
- Ils m’ont accepté ? demanda-t-elle tout excité.
L’homme sourit encore.
- Oui, tu es conviée au sabbat ce samedi à minuit.
Lucie lâcha un petit cri aigue montrant sa bonne humeur. Elle se leva et sauta dans tous les sens en criant :
- Je le savais maintenant je vais devenir une vrai sorcière !!!
Mathieu attendit qu’elle se calme ; une fois posée, il continu :
- Je sais que tu es contente mais calmes toi.
- vous avez raison, Lucie inspira profondément et déclara avec le sourire je suis calme.
- très bien, il lui rendit son sourire, le sabbat se déroulera ce samedi à minuit derrière les montagnes qui borde la ville dans la forêt compris ?
- Oui mais je risque sans doute de me perdre c’est la première fois que j’y vais ! S’inquiéta Lucie.
- Je viendrais avec toi. Lucie s’embla rassurée.
Le sourire à Mathieu s’effaça légèrement et la sorcière s’en aperçut. Lucie avait beaucoup étudiait le langage corporel et elle comprit que Mathieu lui souriait à contre cœur, n’était-il pas heureux qu’elle soit acceptée ?
- Qu’avez-vous Mathieu ?
- Rien pourquoi cette question ?
Elle le regarda droit dans les yeux lui ne broncha pas.
- Vous avez l’air contrarié ? Je l’ai lu sur votre visage.
Après avoir prononcée ces mots elle se rendit compte qu’elle était sans doute allez trop loin.
- On ne peut rien te cacher tu devines facilement les sentiments.
Lucie rougit.
- C’est vrai je suis un peu inquiet ?
Lucie voulait lui demander pourquoi mais cela n’était un peu impolie (entrer dans la vie des gens) ? Pourtant elle demanda :
- et pourquoi êtes-vous… euh contrarié ? Elle se mordit les lèvres espérant qu’elle n’était pas allez trop loin.
- Ces temps-ci les sabbats deviennent dangereux
- dangereux ?!!! S’étonna la sorcière.
- je ne sais pas si je dois t’en parler
- s’il-vous-plait maintenant que vous m’avez répondu vous ne pouvez changer de sujet comme ça
Il la regarda, et après une bonne minute de silence il déclara :
-Les autres, les autres clans de sorcellerie, commence à attaquer pendant les sabbats, le clan des sorciers et sorcières de Pan a subit de grosses pertes lors de leur sabbat, à cause des sorcières de Vélonescé sans aucune raison valable, mais on sait tous que ces sorcières détestent Pan est c’est disciples, elles pensent que seul Satan peut être adoré lors des sabbats.
Lucie commençait à frissonner
- Alors nous ne risquons rien, puisque nous sommes vouées à lui.
Mathieu semblait ne pas vouloir répondre mais il avait déjà dit le début autant continué :
- Il n’y a pas que ça, grâce à nos espions nous avons eu des informations : pendant une de leur réunion elles auraient sois disant parler d’un certain « but » elles voudraient que seul leur clan de sorcellerie existe car d’après eux tous les autres communautés seraient des parasites qu’il faudrait supprimer pour la survie de la magie, elles voudraient détruire un à un claque clan magiques.
Ceci bouleversa complètement Lucie
- Et on ne fait rien pour les arrêter ?!!! cria-t-elle.
- Du calme !
- Pardon, ce que vous venez de me raconter ma donnée la rage.
- Bien après le sabbat de samedi toutes les personnes les plus puissantes et sage de chaque clan vont se réunir pour prendre une décision.
Il se leva :
- je viendrais te chercher samedi, vers vingt-deux heures compris ?
Elle se leva à son tour.
-Vous partez déjà et ...
- je ne veux pas plus en parler car le reste est confidentiel
Mathieu sourit et Lucie fut déçue de ne pas en savoir plus.
- Au faite comment êtes-vous entré dans ce magasin ? demanda-t-elle.
Il ricana jovialement.
- N’oublies pas je suis un sorcier, et ne me vous vois pas.
Lucie n’eut pas le temps de répondre qu’il l’avait déjà embrassé sur la joue ; il sortit du magasin par la porte qui comme par magie s’était déverrouillée sans l’aide des clés.
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