Disclaimers : Tout est à moi :D
Rating : Je pense à T, mais j'en suis pas encore sûre vu que la suite de ma fic n'est pas encore certaine dans mon esprit... Mais normalement ça devrait être ça !
Annonce de l'auteur : Bon. Une originale, pour une fois. J'espère que ça vous plaira. Ha oui, les titres de chapitres sont des noms de chansons, et puis j'aime bien mettre une citation de film par début de chapitre... Petit plus qui me fait marrer ^^ (généralement, c'est en rapport avec le chapitre, sinon aucun intérêt.)
---
"As far as I can remenber, I always dreamed to be a gangster." - Les affranchis
Durant la misérable et insignifiante durée de mon existence, j’ai, je crois, fait tous ce que le commun des mortels rêvent de faire. J’ai fait de la montgolfière, du parachute, je suis allé au sommet du Mont Blanc, j’ai ramé pour traverser en barque le lac Titicaca, je me suis déguisé pour le carnaval de Rio, j’ai mis le feu à une maison avec comme fond de musique les Beatles, peint une chambre en vert, j’ai aussi mis un bordel complet au FBI, j’ai écrit avec le stylo plume du président des états-unis d’Amérique, j’ai fait le tour du monde, j’ai dit la phrase « ça m’ennuie de te tuer, t’avais l’air d’être un mec bien. » et j’ai même tué une femme. Pour la dernière chose, j’aimerai juste vous précisez que c’était par accident.
Mon adorable petit prénom est Artemis. Je n’ai pas toujours aimé ce nom, c’est pour ma mère qu’il représentait beaucoup. Artemis Fowl, son héros, dictait ses moindres faits et gestes. Ça n’aurait pas été SI dérangeant si AF existait. Non, bien sûr, quand je dis héros, c’est héros de roman, roman dont elle connaissait les 7 tomes par cœur. Lorsqu’Eoin Colfer avait écrit ce livre, je suis sûr qu’il ne se doutait absolument pas qu’une paranoïaque schizophrène aurait pour seul amour passionné son personnage principal. C’était le mari qu’elle aurait du avoir, le fils qu’elle voulait, le père qu’elle n’aurait jamais. Enfin bref, son modèle, quoi. C’est pourquoi je m’appelais comme ceci. De son héros favori je n’avais ni le sadisme ni l’hypocrisie, mais j’avais pour ressemblance son caractère de chien, son génie et son charme. J’aurais préféré le sadisme et l’hypocrisie. Le sadisme car ça m’aurait évité deux-trois échecs, et son hypocrisie, qui m’aurait servi à ravir ma mère en lui disant que j’adorais ses costumes en lin noir. Non, je les détestais. Pire, je les haïssais. Ils étaient doux, froissable et pour être beau avec selon ma chère maman, il fallait se tenir droit, avoir un regard imposant et orgueilleux et avoir de la classe. Non pas que je sois bossu, soumis et dénué de tout panache, mais mon naturel était et est toujours loin d’être droit, rigoureux et intimidant. Je préférais les jeans, et Ô bonheur, ma mère acceptait car elle y était contrainte mes chemises larges que je portais avec. Mais elle a toujours rallé de mes « horribles jeans informes et délavé qui me donne un air jeune et cool » (et je cite.)
Hélas, j’étais jeune. Et, je dois l’admettre, j’étais ce qu’on pourrait appeler « COOL ». Outre ces horribles codes vestimentaires, ma mère était on pourrait dire une bonne mère, même si elle dérapait un peu sur la fin. La fin fût quand j’eu mes treize ans. Cette femme qui m’avait élevé tant bien que mal avait disparu dans le vent. Comme ça. Un jour, elle est partie au cinéma, et elle n’est pas revenue. Jamais. Je ne m’attends plus à une quelconque réapparition, mais je sais que le dossier « DISPARITION MINERVA … » est bien blotti au chaud dans un des multiples casiers « Affaire échoué » ou « Affaire étouffée » ou « Affaire abandonné car de toute façon ça fait de la pub une super star qui disparait et dans deux mois tout le monde aura oublié, les fans auront pleurés, et les maisons de productions pourront sortir des anthologies de ces films et tout le monde sera content. ». Bon d’accord, le dernier dossier ne doit pas s’appeler exactement comme ça, on est d’accord. Ceci dit la police n’as jamais retrouvé le corps, ni un quelconque signe qu’elle soit morte. Mais quand on connait bien ma mère, tant qu’on n’a pas vu, on n’est jamais sur de rien. Vous pouvez me croire.
Quoi ? Vous bloquez sur le mot « Superstar » ? Ha oui, c’est vrai. Vous ne savez peut-être pas. Ma mère a toujours voulu être célèbre, connue, et reconnue. Pour elle, il y avait trois possibilités : -être un sérial killeur qu’on ne retrouverait pas, mais c’était forcément avec un nom de code et personne ne la reconnaitrait dans la rue, -être une écrivaine exquise, dont le monde entier aura lu et approuvé toutes ses œuvres, mais hélas elle n’y était pas arrivé. Elle avait trouvé comme excuse que personne ne connaissait le visage d’un auteur, mais elle n’avait vraiment pas réussi. Sa dernière chance d’être célèbre et celle à laquelle elle s’accrochait le plus était d’être actrice. Etant donné que je vous ai signifié cette option en dernière, c’est forcément que c’est la bonne, sinon je ne vois pas vraiment l’intérêt. Donc oui, elle avait réussi. Mais nous y reviendrons.
Ou est-ce que j’en étais ? Oui, quand on connaissait ma mère on savait qu’on ne pouvait se fier aux dires des gens la concernant. Il fallait vérifier. Pour ce qui est des connaissances de ma mère, je voudrais m’arrêter sur deux d’entre elles. La première étant mon père. Un prix Nobel, le seul homme que ma mère n’avait surement jamais aimé. Elle voulait un homme intelligent, talentueux, beau. Malheureusement elle ne voulait pas vivre avec. Elle ne voulait vivre avec personne. Lui était fol amoureux d’elle. Alors il lui a donné un enfant, et l’as laissé tranquille. Je sais qu’il m’observe de loin, mais je n’ai pas vraiment envie d’aller le voir. Ça lui ferait trop mal. Malgré tout, c’est une personne remarquable. La deuxième n’était pas qu’une simple connaissance, –une fois de plus, la plus importante puisque d’après l’adage on garde le meilleur pour la fin- n’avait pas vraiment de qualificatif mais elle était plus importante pour elle que n’importe qui. Tatiana. Nous passerons son nom de famille, car je vous avouerai que ce n’est pas le plus charmant dans sa personne –heureusement pour elle, non ?-.
Tatiana était comme une grande sœur pour moi. Lorsque ma mère a disparu on ne sait où, elle a servi de mère pendant quelques temps. C’est donc dans une ambiance assez folklorique que j’ai vécu mes années d’adolescent charmeur, insolent et follement insupportable. En fait, c’était assez drôle. Pour décrire un peu mon mignon petit personnage, il me faut d’abord décrire l’ambiance dans laquelle j’évoluais chaque jour que Dieu faisait. Tout d’abord, il y avait la maison. Une belle et grande maison que T. aimait appeler « manoir », même si ce n’était rien d’autre qu’une assez grande maison avec un beau jardin et une belle allée de platane et de gravier pour rentrer, comme elle en avait toujours rêvé. Cette maison était située en France, dans la belle campagne de Versailles. Elle avait comme seule voisine une des maisons secondaires horriblement grandes et inutiles de ma mère. Ensuite, il y avait les habitants divers et variés de ce manoir : les filles jumelles de T., qui étaient nées quelques mois après moi et qui avait toujours étés folles de moi, sans aucun égocentrisme de ma part. Ce n’était évidemment pas les seules, mais depuis toujours il était planifié que je me marierais avec une des filles de T. Hélas pour ma chère maman, ça ne fut pas le cas. Lyra et Hyra était de très jolies jeunes filles, malgré tout j’avais deux très bonnes raisons de ne pas en épouser une et partir au Canada ou en Irlande fonder une belle petite famille, vivre en paix et vendre des tapis pour subvenir aux besoins de nos quatorze enfants.
La première était que cela était un plan de ma mère. Et comme tout enfant de Minerva qui se respecte –elle n’en n’a eu qu’un, mais ça marche quand même-, les plans érigés doivent être refusés et contestés jusqu’à ce que mort s’en suive. La deuxième raison est que je ne pouvais tout bonnement pas choisir entre deux filles strictement identiques pour la bonne et simple raison que j’allais en vexer une des deux. Non pas que ça m’importunais outre mesure, mais j’aurais préféré tuer leur mère qu’avoir une des deux jumelles sur le dos. C’est qu’elle s’accrochait, ces filles-là ! Enfin bref, voilà deux excellentes raisons qui m’ont poussés à partir aux « States » dès que mes 17 ans sont arrivés.
C’est pourquoi je vais vous raconter une histoire pleine d’humour, d’action, d’originalité et d’ingéniosité. Ma vie, quoi. Mais je vais être honnête avec vous. Pas parce que vous m’êtes sympathique, au contraire, mais parce que j’ai promis à T. de ne jamais être totalement honnête avec les inconnus.
Plan que bien sûr, je dois nier en bloc.
---
'Hope you enjoy :).
(et si le coeur vous en dis, je vous interdis même pas de me mettre une courte review. Voyez comme je suis adorable et généreuse.) |