Disclamer : Le monde d'Harry Potter appartient à J.K Rowling. Le titre et la chanson aux Beatles! Cette histoire est à moi... Merci à Artemis pour sa review! Et Lwel-chan chérie, Merci pour la correction...!: ) -- Le bruit de la pluie le fit émerger de ses pensées. Il sourit. Ses yeux se fermèrent tout doucement alors qu’il inspirait profondément, appréciant cette odeur si particulière. Un frisson le parcourut. Il laissa l’air trop frais de ce mois de juin infiltrer ses poumons. L’arbre le protégeait. Les yeux toujours fermés, il ne put s’empêcher de tendre sa main devant lui pour laisser la pluie glisser le long de ses doigts et caresser sa paume. L’eau s’infiltra sous la manche de sa chemise et fila sur son bras, son épaule puis se glissa sur sa clavicule. Quelques gouttes aventureuses descendirent sur son omoplate et coulèrent le long de son dos, chatouillant sa hanche sensible. Il soupira tout en se séchant d’un coup de baguette et se rappella pourquoi il était venu s’isoler ici : Sirius était accaparé par une fille qui lui faisait les yeux doux, ne cessait de le complimenter sur la dernière rencontre de Quidditch et lui touchait le bras, l’épaule, la cuisse... Bref, tout ce qu’elle pouvait! Siri avait pourtant déjà flirté avec plusieurs filles ; sept en tout précisément... Mais même après tout ce temps, il n’y était pas habitué! Et ça l’agaçait… Il se sentait ridicule… Il ne savait pas jusqu'où Sirius avait été avec elles...Ce n'est pas un sujet qu'ils abordaient facilement tous les deux! La pluie diminua puis s’arrêta, le laissant seul. Comment pouvait-on supporter cela? Lui ne pouvait pas! Jaloux…Il était incroyablement jaloux! Dans ces moments là, il valait mieux qu’il soit loin... pour le bien de la fille… Son corps, son esprit, sa magie se révoltaient et s’indignaient! C’était à le rendre fou! Non il ne lui appartenait pas, il le savait bien! Mais pourtant, une ombre perfide lui soufflait le contraire…Que sa place était près de lui, qu’il n’était qu’à lui! A lui seul! Soudain, des bruits de pas se firent entendre sur sa droite puis une respiration un peu rapide résonna et enfin une odeur humaine titilla ses narines. Quelqu’un arrivait et ce quelqu’un, c’était lui. Il le sentit s'asseoir à ses cotés, tendu tout comme lui. Aucun des deux ne parlait, restant plongés dans un silence inconfortable durant de trop longues minutes. Un de ces silences qu’on déteste plus que tout, un de ces silences où on ne sait quoi dire. On ne veut pas avoir l’air stupide, dire une banalité à faire pleurer ou une idiotie car on veut être aimé, estimé et non être juste «l’ami, celui qui fait rire». On veut juste être près de celui qu’on aime sans avoir à se justifier… oooOooo Une brise se leva. Remus, simplement vêtu d'un jean et d'une chemise frissonna. Il n’eut pas le temps de jeter un sort… Sirius avait déjà déplié sa cape et jeté un sort afin de l'agrandir un peu... Il se glissa derrière Remus, étala ses jambes, colla son torse contre le dos du loup-garou et l'enveloppa contre lui. Tandis qu'il fermait quelques boutons de la cape, son souffle caressa la nuque de Moony qui sourit doucement... Il tourna la tête, ils se regardèrent en se souriant. oooOooo D’un sourire qui vous embaume le cœur, qui desserre la main qui l’empoignait. Un sourire qui se passe de mots car aucun n'est assez fort pour le définir… Il apaise les démons en vous, vous rend stupidement heureux. Et vous vous trouvez alors tellement con d’avoir été jaloux! Et ce sont les autres qui le deviennent car l’état dans lequel vous met ce sourire ne passe pas inaperçu... Sauf pour celui qui en est à l’origine… oooOooo La dernière fois où tous les deux s'étaient retrouvés aussi proches, c'était lorsque Moony avait perdu ses grands parents. Il avait alors 13 ans et était venu s'isoler ici. Sirius l'avait entouré comme il le faisait à l'instant et réconforté jusqu'à ce que les larmes cessent et soient remplacées par des rires sous les chatouilles de Siri... Sirius s'installa plus confortement contre l’arbre et Moony sentit l'entre-jambe endormi de Siri dans le bas de son dos. Gêné, il s'éloigna le plus possible, se tenant ainsi le plus droit qu'il pouvait et cela dans une position plutôt inconfortable. Il ne vit donc pas la lueur amusée dans les yeux de Siri...
Le brun passa une de ses mains sous le dos de la chemise de son loup et laissa ses doigts glisser sur la peau froide et zébrée de quelques cicatrices. Il garda cependant l'autre main sagement sur son propre ventre...Ces caresses détendirent un peu Rémus. Cette fois le silence ne le gênait plus, il était tout simplement bien… Sirius ne tint pas longtemps sa langue, ce qui n'étonna nullement le châtain... - Moony? Pourquoi es-tu parti? Un haussement d'épaule lui répondit. -Qu’est ce qui ne va pas?On s’amusait bien avec les filles, Barbara... Insista le plus vieux. Remus se raidit et une fois de plus, ne vit pas le léger sourire de Sirius. -Rien dit-il d’un ton faussement détaché, réprimant l’envie d’ailler taillader en mille petits morceaux cette petite...cette sale...cette...cette...Barbara! Barbara et son long nez droit, Barbara et ses beaux et longs cheveux, Barbara et ses seins, Barbara et son corps parfait sans cicatrice... Rien que ce nom lui faisait ressentir des émotions qu’il se forçait d’ignorer… -Rien? -Non! Et pourquoi n’es tu pas resté avec elle si tu t’amusais si bien? Dit-il d'un ton amer. Fixant les étoiles, il glissa machinalement ses doigts dans l’herbe et arracha des touffes furieusement. -Déjà arrête! Si je suis là c’est parce que j’ai envie d’être avec toi. Ensuite ne me dis pas "rien", je te connais. Tu vas mal depuis un moment. J’ai attendu que tu viennes me parler, te confier. Tu es distant... C'est à cause d‘une fille? -Il n’y a pas de fille; soupira Moony. -Allez, tu peux me le dire. C’est à cause de Julia? Tu regrettes de l‘avoir quitté? -Non...je…non rien... -Rémus! Ne me mens pas! Je ne suis pas stupide... Il fit l’erreur de tourner la tête et de regarder Sirius. Ce dernier l'appelait rarement par son prénom...Merlin, qu'il détestait lui mentir... -Je ne te lâcherai pas jusqu'a ce que tu me dises! L'avertit Sirius. Il savait que sur ce point, Pad était parfaitement sérieux. Il était la personne la plus tenace qu'il connaissait... Pouvait-il lui dire? Au fond de lui, il avait envie mais ne savait pas quoi et comment lui dire… Et s’il réagissait mal? Une partie de lui se dit alors que dans ce cas Sirius ne méritait pas l’amour qu’il lui portait. Et puis au fond de lui, il gardait toujours l’espoir que ses sentiments soient partagés… oooOooo Parfois, on a juste envie d’avancer…Aucune envie d’écouter la petite voix peureuse et inquiète qui nous dit: «Non! Il va te rejeter! Tes sentiments ne sont pas partagés! Ses sourires, ses regards sont juste amicaux, c’est toi qui te monte la tête! Tout va changer!» Et on envoie se faire voir la petite voix, les doutes! On prend confiance en soi, en ce qu’on est, en ce qu’on ressent… Parce que l’on veut que ça change! On veut plus! On le veut lui tout entier entièrement, à nous: son cœur, son corps son âme, tout! On prend le risque de tout briser… Parce que l’on ne veut plus vivre dans ses rêves! oooOooo Il n’osa pas le regarder mais eu le courage de dire tout bas : -Je me suis rendu compte que j’étais plus qu’attiré par quelqu’un, depuis un bout de temps et…enfin… «Continue» l’incita doucement Sirius, laissant sa main glisser de haut en bas le long de la colonne vertébrale… Et s’il se trompait…Non! Il ne fallait pas laisser le doute s’insinuer! Il ne put s’empêcher de le supplier, au cas où… -Ne me hais pas Paddy, promets moi que tu ne me détesteras pas! - Moony, avec James vous êtes tout pour moi, je ne te détesterais pas, jamais… Je te le promets. Sirius le regardait impatient, attendant que Moony lui dise ce qu’il voulait entendre… Rémus ferma ses yeux quelques secondes, prit une grande inspiration puis le fixa décidé : -Je... - il mordilla sa lèvre comme souvent quand il était nerveux, puis inspira une grand bouffée d’air qui par sa fraîcheur lui brûla les poumons et avoua- ... C’est un homme qui m’attire. Sirius faussement fâché et aussi un peu déçu (il aurait voulu plus) lui demanda : -Je sais quelle est la mentalité des gens en ce qui concerne l’homosexualité mais crois-tu vraiment que je vais te haïr? Comment peux-tu douter de m… de moi?! Je ne t’ai jamais trahi. Il regretta aussitôt ses paroles, elles étaient fausses… Il baissa les yeux et manqua le sourire un peu triste et les yeux chaleureux. Il l’avait déjà trahi et se sentait encore coupable; les événements du mois étaient encore présents… Mais il n’eut le temps de s’apitoyer... Rémus grogna légèrement et recula, rapprochant son dos plus près de lui, pour l’inciter à continuer les caresses qu’il avait stoppé, perdu dans ses remords… Amusé, Siri pencha la tête pour murmurer à son oreille : -Je suis attiré par un homme, moi aussi. Sous ses doigts, il sentit son loup frissonner. Il aurait voulut embrasser et mordiller ce lobe mais Remuis lui coupa son élan, tournant brusquement la tête, ne lui laissant qu’une nuque pâle recouverte de douces mèches de cheveux châtain. Il souffla dessus et déposa ses lèvres pour un léger baiser. Il dut se retenir de lécher et aspirer cette peau pour la marquer... Moony n'était qu'a lui! -Alors dis-moi qui il est. Repris le brun. - Dis le-moi, toi… -Je t’ai demandé en premier… oooOooo Parce que l’on a parfois juste envie de jouer le regard plongé dans celui de l’autre, envie de le tester, de le pousser, de briser ses remparts, de le voir quitter sa bulle, de le faire craquer… Va t-il enfin nous sauter dessus? Nous embrassera-t-il doucement ou avec fougue? oooOooo Rémus, ignorant la douleur dans son cou, se tourna autant qu'il put vers Sirius dont la main se trouvait maintenant sur un endroit sensible, le caressant doucement, du bout des doigts. Remus remua: les doigts taquins le chatouillaient...
Il avait peur... Partagé entre l’espoir que Sirius soit attiré par un homme et la peur qui faisait monter ses larmes, la peur de ne pas être cet homme. Sa sensibilité exacerbée lui était, comme ce soir, insupportable. Cette putain de peur qui vous paralyse! Mais il ne la laissa pas prendre le contrôle…Les yeux doux de Sirius l’aidait à se ressaisir. Car il y a toujours le «Et si» qui nous fait douter… -Je te le dis si tu me le dis d’abord. Sourit t-il finement -On peut continuer longtemps comme ça alors dis moi. Supplia Sirius. -Non. Et puis si tu veux vraiment continuer comme ça ok ! De toute façon, (Rémus sourit franchement) je tiendrai plus longtemps que toi…Tu n’as aucune patience! -Moi? Pas patient?! Ok, on va voir on restera là toute la nuit mais tu craqueras, et avant moi! Dit-il en bougonnant. oooOooo Parce que ce n’est pas facile de tout risquer… On attend que l’autre fasse le premier pas… Mais il ne faut pas trop attendre car quand ce premier ne vient pas, les doutes nous éloignent et nous séparent… Et tout fini avant même de commencer… oooOooo Préférant être face à Sirius, Remus détacha la cape, qui retomba sur son propriétaire. Ce dernier fronça les yeux et croisa les bras de façon boudeuse. Il s'assit face à lui, tout près de lui et croisa les jambes qu'ils laissa tomber contre les cuisses toujours écartées de Siri. Il s'appuya sur une de ses paumes, pencha la tête et plongea à nouveaux dans les yeux où il ne distinguait que peu de bleu... Tout en comptant intérieurement les secondes… 20 secondes. Il se dit qu'il était l'homme le plus chanceux de la planète... D'être là avec lui...Pad pensait la même chose... Ils se fixaient sans ciller, attendant de voir qui craquerait le premier... Ça le démangeait. Il voulait lui hurler que c’était lui, qu’il en était complètement fou. Qu’il ne pensait qu'à lui quand ils n’étaient pas ensemble… 63 secondes. Il avait envie de l'embrasser... De poser se lèvres sur les siennes, les lécher, les aspirer, les mordiller, les entrouvrir de sa langue... 76 secondes. Le matin avant que ses yeux ne s’ouvrent, alors qu’il prenait juste conscience du monde autour de lui, c’était son prénom, son sourire, ses yeux qui lui venait en tête, qui le faisait sourire; puis ouvrir les yeux pour aller discrètement ouvrir son rideaux afin de l’observer… 98 secondes. Sirius faisait des grimaces très stupides... 109 secondes. La journée, n’importe quelle petite chose pouvait lui faire penser à lui…Et divers endroit aussi le faisait penser à lui, notamment le fond droit de la bibliothèque où il lui avait demandé son aide pour la première fois; la salle de bain où il avait un après midi d’été fait une grande bataille d’eau, le placard du troisième étage où ils s’étaient cachés pour échapper à Rusard... 127 secondes.D'autres souvenirs surgissaient... Les batailles de chocolat où il en mangeait jusqu'a ce que l'un d'eux soit malade ou au contraire celui qui tenait le plus longtemps sans en manger...
Les séances de Spiritisme qu'il avait faites. Une fois chez lui, ils s'étaient entourés d'un cercle de sel, avaient placé une bougie entre eux et la bougie s'était éteinte, leurs faisant pousser un hurlement qui avait fait râlé ses parents qui dormaient à coté d'eux. Après, ils n'avaient plus osé sortir du cercle, ne sachant comment le briser...
Les parties de cache cache dans le château le week end. Une fois, Sirius était resté caché plus de 48 heures...ratant le cours du lundi matin, ne sortant que lorsque son estomac l'obligea... Dumbledore savait certainement où il était, sachant tout, ou presque... 235 secondes. Siri avait l'air de réfléchir... C'était mauvais signe... Et il y avait le soir juste avant de s’endormir…Il suffisait qu'il se concentre sur lui pour s'endormir le sourire aux lèvres...Sirius régnait en maître dans ses rêves doux où il se baladaient main dans la main, lisaient ensemble au lit...
Et ses rêves érotique, où ils faisaient l'amour... Siri lui faisait l'amour doucement, tendrement, amoureusement et d'autres fois, il l'imaginait fougueux, sauvage... Il aimait aussi imaginer qu'à la place de sa main, c'était les chairs chaudes de Sirius qui entouraient son pénis, dans un lit passionnément ou précipitamment, dans un coin sombre, contre une porte... Il rêvait de le faire sien autant qu'il avait envie d'être sien... 290 secondes. Il écarquilla les yeux, il chantait : Love, love me do. You know I love you, I'll always be true, So please, love me do. Whoa, love me do. Someone to love, Somebody new. Someone to love, Someone like you. Love, love me do... C'était les Beatles, un groupe aussi célèbre chez eux que chez les moldus... Sans aucun sérieux mais quand même... Etait-ce un message?... Avec Siri, il savait que ce n'était pas innocent... Et c'est aussi ce qu'aurait pensé James et Lily. Le fait qu'ils sachent ses sentiments, les rendaient tellement plus réels… 330 secondes. Siri d'un mouvement de baguette les enveloppa de chaleur, le voyant frissonner. -J’ai une idée; cria presque Sirius alors que Moony en était à 353. -Je crains le pire… Sirius se contenta de lui faire un petit sourire. Ses yeux possédaient cette lueur, celle qu’il aimait, celle qui lui disait qu’il n’était pas simplement des amis… -Tu me dis quelque chose sur lui et moi je te dis quelque chose sur lui! Allez Mooony s’il te plaaaaait…Moonyyy, Mon Moony, dis oui dis oui! Il prit les mains de son loup, les serrant et fit sa petite moue qu'il savait IR.RES.SI.TI.BLE ! Comment dire non à la personne qui vous donne envie de vous vous lever le matin? Dont la présence suffit à chasser vos démons. Comment dire non à la personne qui vous fait vous sentir vivant? Comment dire non à la personne qui vous rend fou? C’est impossible alors dire non quand cette personne vous fait son sourire magnifique, c’est inimaginable! Rémus hocha la tête et dit le premier truc qui lui passa par la tête : - Il aime le Quidditch. -C’est l’un des meilleurs élève de Poudlard. -Il est extraverti. -C’est quelqu’un de calme. -Il sait me faire rire quand je vais mal. -Il est patient. -Il peut être capricieux. -Il aime prendre soin des autres . -Il sait user de son regard de chien battu pour faire accepter ses idées ou s’excuser. -Il est maniaque, le seul à avoir toutes ses affaires toujours bien rangées. -Il est sensible malgré l'air dur qu’il arbore. -Il aime, non...vénère le chocolat -Il a la peau mate. -Il est à Griffondor. -J’aime quand il mâchouille sa plume lorsqu'il se concentre sur un devoir. -J’aime sa tête «tu me déranges» quand je l’interromps quand il lit. -Il joue au poste de batteur. -Il a trois petits grains de beauté sur la joue qui se suivent. -Il n’est pas à Serpentard. -Il ne respecte pas toujours le règlement malgré son insigne. -Il est le seul mec que je connaisse qui a peur des abeilles; se moqua Rémus... ... Qui se tû en réalisant que Sirius avez compris que c’était de lui qu’il parlait et se traita d’idiot de ne pas avoir réfléchi du tout! Il avait sortit cette phrase en pensant à un truc amusant sur Siri et le regrettait. Après tout, il était un abruti de rouge et or…Mais il ne baissa pas les yeux… Paddy regardait Rémus souriant. Il n’était pas étonné... il savait, il avait compris depuis un bout de temps. Mais s’avouer qu’il ressentait lui aussi quelque chose avait été assez difficile. Quand ce soir, il avait vu Moony sortir, il avait jeté la sangsue et prit son courage pour faire bouger les choses. Pour qu’enfin cette tension, cette fausse amitié cesse… Il continua alors voulant faire comprendre à Rémus qu’il était l’homme : -Il réfléchit toujours avant de parler... Enfin en général…; murmura t-il. Rémus, au fond de lui avait toujours gardé un petit espoir, qui était soit encouragé par l’attitude protectrice de Sirius ainsi, soit anéanti par la vue de ses conquêtes. Et à cet instant c’était plus qu’un espoir et il avait envie de rire, tout simplement… Le regard accroché, où le reste n’est plus mais où l’envie de résister persiste encore un peu, le temps de réaliser…Et pour laisser le temps à l’autre de s’en aller, si… Voyant Rem, troublé, et le regardait sans reprendre, Sirius continua : -Il ne se rend pas compte à quel point il est attirant et ça le rend encore plus attrayant. -Il ne met jamais correctement son uniforme, qu’il ne repasse pas, pour se donner un air rebelle mais ça lui va diablement bien… -Il se mordille la lèvre quand il est nerveux. -Lui joue avec ses cheveux. -Les jeans qu’il met le week end lui font de jolies petites fesses. -SIRIUS! -A toi !! Remus se mordilla la lèvre. -Lui aussi; murmura t-il. Ils se sourirent tous les deux. Quelque chose était en train de changer. Cet instant, il l'avait espéré depuis trop longtemps tous les deux. Sirius reprit : -J’adore son sourire . -Il a une adorable petite fossette sur la joue droite quand il sourit. -Il sait pardonner. -J’adore quand il chante, il a une voix magnifique. -Il a toujours son uniforme bien mis, ça lui donne un coté classe et intello. -Il marmonne en dormant. -Il porte un parfum qui me rend fou. -Il me pousse à faire les choses que je n’ose pas. -Il trouve toujours les cadeaux parfaits. -Il passe un temps fou sous la douche et s’y est même endormi une fois. -Il devine dès j’ai une idée derrière la tête. -Il a plus que du mal à se lever le matin. -Il adore le thé avec beaucoup de miel. -Lui est accro au café, et le prend avec un sucre et demi. -Il adore le roman moldu Peter Pan. -Il voudrait aller visiter Paris. -Il adore lire d’énormes vieux grimoires poussiéreux. -Il s’est déjà déguisé en fille. -Il est impressionnant quand il est en colère, rien que son regard "pétrifie". -Il est dépensier mais achète surtout pour les autres. -Il sait se déhancher surtout après quelques bierraubeurre. -Il est très sexy quand il met un pantalon de cuir. -Il a un torse un peu poilu. Une main de Sirius glissa sous la chemise de Remus qui se redressa légèrement. La main passa sur son ventre, frôlant la pointe de son nombril qui ressortait à moitié et remonta sur son torse. Les doigts jouèrent avec la ligne de ses poils entre ses tétons que ce toucher affectaient. Il avait du mal à réaliser ce qui se passait, il était comme sur un balai, pris de vertige. Il sentit la main de Siri se retirer pour se poser sur sa cuisse et espéra que sa voix ne trahisse pas son état euphorique alors que Sirius rajoutait "Et aussi musclé ". Il tentait de rester calme mais il ne pouvait s’empêcher de sourire bêtement . -Il a le nom d’une étoile.Articula-t-il avec un peu de difficulté… Sirius joua tranquillement avec une de ses mèches châtain, la délaissa pour caresser sa tempe, puis descendit délicatement ses doigts vers sa joue. Il ne l'avait jamais touché ainsi, c'était si doux. Ni regardé comme ça, son regard était brûlant, tout comme lui, brûlant de désir... Une main dans son dos l’emprisonnait, l'autre descendit encore, se glissa sur sa mâchoire puis dans son cou. Ses yeux ambrés brillaient sous les reflets de la lune et Pad se dit qu'il ne les avait encore jamais trouvé aussi brillants. Paddy se rapprocha, suçota rapidement ses lèvres pour les mouiller; il ne voulait pas que Rémus les trouve sèches. Une légère brise passa entre eux et un cheveu du brun s’accrocha à ses lèvres humides. Cheveu que Moony enleva doucement, caressant alors du bout des doigts la bouche de Siri... Ils n’avaient plus envie de jouer. Ils se regardaient, sachant tous deux ce qui allait se passer... Ils ne pouvaient plus se mentir, tout avait été dit…Enfin après tout ce temps, ils y étaient…Ils ne voulaient et ne pouvaient plus se mentir…Enfin, ils y arrivaient à cet instant là… L'instant où tout retour est impossible… -- A suivre... Merci d'avoir lu! J'espère que si vous aviez aimé la première partie vous avez aussi aimé la seconde... :-) Et...Barbara...désolé si l'une de vous s'appelle comme ça...mais... Kissoous tous le monde! Moon |