Note de l’auteur : J’ai oublié de remercier Camille pour m’avoir rajouter les accents car c’est un long travail et de préciser que cette fic était un cadeau pour Lillia qui a fêté son anniversaire le jour où on devait poster le défi. POV Hermione - Maman, maman ! Réveille-toi ! Je sursaute d’un coup, réveillée par les secouements de Brian. Apparemment, il ne connaît pas la douceur, ce gosse. C’est bien le fils de son père, tiens. Mais, bon, il est tellement chou que je lui pardonne. - Papa m’a demandé de te réveiller ! Tiens, c’est redevenu « papa » maintenant ? Ce n’est plus le « pas beau et méchant Drago » ? Je me demande bien ce qu’il s’est passé… En tout cas, Malefoy est intelligent quand il veut. Il savait très bien que, s’il me réveillait, il serait tout de suite engueulé à cause de ce qu’il a fait hier, alors il a envoyé le petit, au moins, lui, il ne risquait rien. - Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu l’appelles de nouveau « papa » ? - Hier soir, il est venu dans ma chambre et il s’est excusé et il a fait le dada ! Whaou !! Je ne sais vraiment pas quoi dire, là ! Je suis choquée ! Drago Malefoy s’est EXCUSE et il a fait le DADA ! Je rêve !! En fait, oui… Mais bon, vous m’avez comprise, quoi ! - Allez, viens maman ! Papa nous attends pour le petit-déjeuner ! C’est lui qui l’a préparé. Je manque de tomber de ma chaise. Deux nouvelles comme celles-ci en même pas une minute, ça fout un coup au cœur, moi je vous le dis ! Je tente de reprendre un rythme respiratoire et cardiaque normal et une activite cérébrale aussi car j’avoue que, là, mon cerveau bloque sur les mots « Drago Malefoy » et « cuisine ». Bah oui, on sait tous que ces deux mots (trois ?) sont incompatibles entre eux ! C’est plus un rêve, c’est carrément la quatrième dimension ! - J’arrive, mon ange, réussis-je à articuler. Il repart tout joyeux dans la cuisine et je me lève de ma chaise pour commencer à ranger les quelques livres éparpillés sur la table. Ah, je vous ai pas dis ? Je me suis endormie dans la bibliothèque (ce qui prouve que c’est bien ma maison). Il faut dire qu’hier soir, je n’avais pas particulièrement envie de dormir dans la chambre. Pourquoi ? Eh bien, parce que Malefoy m’avait énervé à agir comme un con donc, si je l’avais eu en face de moi, je lui aurais foutu une baffe qui lui aurait fait oublier celle de troisième année. Et parce que c’est un sale Serpentard vicieux et qu’on se déteste donc dormir à côte de lui m’aurait dégoutée ? Mais, j’allais le dire ! Vous m’avez otés les mots de la bouche. En tout cas, pour me calmer, j’ai decidé de faire des recherches à propos d’un antidote qui nous ramènerait à la réalité. J’ai passé une partie de la nuit plongé dans les livres et l’expression « avoir le nez dans les bouquins » a alors prit ton son sens puisque je me suis endormie la tête dans les pages d’un recueil de potion. Je sors de la bibliothèque et me dirige d’un pas lent vers la cuisine où s’échappe une délicieuse odeur de bacon grillé. Personnellement, je m’attendais à sentir de la fumée, signe que Malefoy a loupé le petit-déjeuner (ce que j’aurais bien sûr compris), mais non ! L’odeur est alléchante et fait gargouiller mon estomac qui refusait encore toute nourriture hier soir à peine. Le traître… - Bonjour ! Bien dormi ? Hmm… Ce n’est peut-être pas la quatrième dimension. La cinquième peut-être ? Non, parce que là, vous ne me croirez jamais si je vous dis que c’est Drago Malefoy (oui, le Drago Malefoy que nous connaissons tous) qui vient de me parler GENTIMENT et sans la MOINDRE hypocrisie dans la voix. - Euh… Oui… - Tant mieux alors. Tu veux manger quoi pour le petit-déjeuner, chérie ? Et une tasse par terre, une ! Non, mais j’ai bien entendu ? Il m’a appelée « chérie » ? Sixième dimension, je pense. Un « Reparo » plus tard, je m’approche de lui furieuse et parle tout bas pour ne pas me faire entendre de Brian. - Non mais, à quoi tu joues ? Pourquoi tu es d’un seul coup tout gentil et que tu m’appelles « chérie » ? - C’est pour notre fils que je fais ça, réplique-t-il d’un ton sec que je lui connais bien. Mais au lieu de m’emporter à nouveau, je souris. Je suis en train de sourire bêtement car Drago a utilisé les mots « notre fils ». Il aurait pu aussi bien dire « Brian » ou « mon fils » mais non ! Il a dit « notre » et je ne sais pas pourquoi mais ce pronom possessif me rend bêtement heureuse. - Profite bien de sourire comme ça car ça va pas durer. C’est étrange comme Malefoy à la don de vous faire perdre votre sourire plus vite que la lumière… Qu’est-ce qu’il a voulu dire avec son air machiavélique collé sur le visage ? - Comment ça ? - Je ne dirais rien, c’est une surprise ! Comme la visite de Harry et Ron. Oh, je n’aime pas ça ! Je n’aime pas ça du tout ! Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Qu’il a invité Zabini, Parkinson et compagnie ? Ah, non ! Je refuse ! Comment ça, c’est injuste envers lui ? Comment ça, il a accepté Harry et Ron ? Vous êtes de son côté maintenant ? Je tiens à signaler que Harry et Ron ne sont que DEUX, alors que Zabini, Parkinson et compagnie sont CINQ. Hier, nous n’étions que trois Gryffondors contre un Serpentard, si ses amis viennent aujourd’hui, je serais seule face à six vils et sadiques Serpentard ! - Ne me dis pas que tu as invité tes amis Serpentards ? Il y a comme une sonorité de supplication dans ma voix, mais vous savez quoi ? Je m’en fou ! Car si c’est vraiment ce que je pense, il n’y aura bientôt plus de problème. Comment ça, je vais me suicider ! Bien sûr que non ! Ce n’est pas moi que je vais tuer… C’est lui ! Et une fois le meurtre accompli, je prends Brian avec moi et on quitte la maison le plus vite possible, avant que ces abrutis de Serpentards ne débarquent. - Non, ce ne sont pas mes amis. C’est bien pire. Pire ? Qu’est-ce qui pourrait être pire que des serpents voulant mordre et injecter son poison à tout va ? - Grand-Père et Grand-Mère viennent manger à la maison ! Grand-Père ? Grand-Mère ? Mes parents ? Je ne crois pas vu le grand sourire diabolique que Malefoy fait à ce moment précis. Et une autre tasse par terre, une ! oOoOoOoOoOoOoOo Apres avoir vainement essayé d’échapper à la visite des beaux-parents tyrraniques en concoctant une bonnes centaines de plans qui ont tous échoués à cause du machiavélisme de Drago, me voilà enfin prête à les accueillir comme il se doit. Enfin, quand je dis que je suis prête, je veux parler physiquement. Lavée, habillée, maquillée, parfumée… Parfaite pour ne pas qu’ils me critiquent là -dessus, en tout cas. Par contre, mentalement, c’est le chao intersidéral. J’ai beau me rassurer en me disant que tout va bien se passer, ça ne marche pas. Je panique. Ca fait une heure que je tourne en rond en me demandant si je ne ferais pas mieux de me jeter par la fenêtre (ce qui ne servirait à rien puisque je suis au rez-de-chaussé). Au pire, si j’atterri mal, je pourrais avoir une cheville cassée mais je ne pourrais alors plus fuir et serait coincée avec les beaux-parents, ce qui reviendrait à mon problème de départ… Toc toc toc Gloups ! Ils sont là ! Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ils toquent alors qu’il y a une sonnette… Je me dirige vers la porte d’entrée et, après m’être donnée du courage, je l’ouvre en affichant le plus beau sourire hypocrite que je n’ai jamais fait. - Il était temps ! On a faillit attendre. Mais… Mais… J’ai ouvert la porte même pas une minute après qu’ils aient toqués ! Si c’est pas se foutre de la gueule du monde, dites-moi ce que c’est ! Je ravale ma remarque acerbe et continue de sourire comme si de rien n’était. Je leur fais un petit geste pour les inviter à entrer et vous savez ce qu’ils font ? Vous savez ce qu’ils ont osé faire ?! Ils ont utilisé mon bras tendu comme porte-manteau !! Non mais, est-ce que je ressemble à un objet ? Hein ?! Je m’apprête à le leur faire rappeler gentiment lorsque Drago arrive… Il est absolument magnifique dans son costume blanc. J’en suis bouche bée tellement il est beau et je ne peux détacher mes yeux de lui. - Drago ! s’exclame Narcissa en enlacant son fils. Tu es si élégant. N’est-ce pas qu’il est élégant, Lucius ? - Oui, très, dit Malefoy père, souriant fièrement. Mais dis-moi, où est mon petit-fils ? - Dans le salon. Venez ! Le diner va être bientôt prêt. Ils se dirigent tous vers le salon sans faire attention à moi… Bande d’abrutis, va ! - Tu viens ? C’est Drago. Il est revenu pour moi. Et il me parle encore avec cette douceur dans la voix… Argh ! Je vais craquer ! Pourquoi je pense à lui sans que ce soit pour l’insulter ou le tuer mentalement ? Vous pouvez me le dire ? Parce que je commence à l’apprécier ? N’importe quoi !… Je jette les manteaux dans la penderie (non mais, fallait pas me prendre pour un porte-manteau !) et je le suis avec plaisir. On s’assoit donc tous à la table sauf Drago qui reste derrière sa chaise. - Je vais aller chercher les plats, dit-il avant de commencer à se diriger vers la cuisine. Il n’a pas le temps de faire un pas que Lucius l’arrête. - Drago ! Viens t’asseoir avec nous ! Granger se fera un plaisir de jouer la serveuse. Il me regarde avec un sourire diabolique sur le visage et moi, je fulmine. Comment ose-t-il ! Après avoir été un porte-manteau, je suis une serveuse ? Non mais, quel toupet ! Drago me jette un coup d’œil. Il a l’air d’hésiter. Pourquoi ? Je n’en sais rien… Pourtant, il devrait s’asseoir le sourire aux lèvres et claquer des doigts en m’ordonnant d’aller plus vite. Mais il ne le fait pas… - Assieds-toi ! La voix de Lucius résonne encore dans la pièce. Il a un ton si autoritaire que je comprends que Drago ait décidé d’obéir. Car c’était bien sur un ordre et c’est alors la première fois que je me surprend à plaindre Drago car son enfance n’a vraiment pas du être facile. Je m’apperçois qu’il me regarde avec tristesse, comme s’il voulait s’excuser du comportement plus qu’indécent de son père. Je me dois alors de le rassurer et je lui réponds avec un petit sourire doux qui m’étonne moi-même : - Ne t’en fais pas, Drago. Je me ferais un plaisir d’apporter les plats. Je me lève et vais dans la cuisine et je dois vraiment être maudite aujourd’hui car je vois de la fumée noire sortir du four. Je me precipite pour l’éteindre et sortir le plat qu’il y avait à l’intérieur. Et merde ! Mes belles lasagnes sont toutes noires maintenant… Mais qu’est-ce que je vais faire ? Je suis maudite… Il me reste plus qu’à cuisiner un truc rapide. Je sens que ça va pas leur plaire mais tant pis, s’il veulent manger, c’est la seule solution. Une demi-heure plus tard, tout le monde est en train de manger. - Hmm ! Ces spaghettis à la bolognaise sont délicieuses ! Je sais bien que Drago dit cela par gentillesse et pour encourager ses parents à en faire de même et ça me touche beaucoup, mais je sais que c’est perdu d’avance, à voir leur têtes… - Voilà donc le nom de ce plat, dit Lucius d’un air de dégoût. C’est si… si… - Facile, finit Narcissa. - Exactement. - Ecoutez, je réponds en colère (c’est qu’il commence sérieusement à m’énerver, ceux-l à !). Je me suis dépêchée de vous faire ce repas parce que les lasagnes ont brûlées, alors si vous n’êtes pas content, vous pouvez partir tout de suite de ma maison. Et ne plus jamais y revenir, par la même occasion, ça m’arrangerait. Tout le monde me regarde avec étonnement. J’avoue que je me suis légèrement emportée mais bon, ils n’avaient pas à critiquer mon plat. - Calmez-vous, Granger. Nous saurons apprécier votre cuisine la prochaine fois que nous viendront… Ah ! Ca a du bon des fois de crier un peu ! - … même si l’ont doit être malade toute la nuit pour cela. Bon, je vais faire comme si je n’avais rien entendu… C’est préférable… Lucius se tourne ensuite vers mon fils et lui dit : - La cuisine chez Grand-Père est meilleure, n’est-ce pas, Scorpius ? Scorpius ? Mais il s’appelle Brian ! Et puis, c’est quoi ce nom, Scorpius ? - N’essayez pas d’influencer notre fils ! je m’exclame alors. Et puis, il s’appelle Brian ! Le ton de ma voix a hésité entre l’interrogation et l’exclamation, ce qui fait un petit mélange des deux pas très subtil car une mère qui doute du prénom de son fils, c’est un peu bizarre. Et gênant aussi car quand vos beaux-parents, qui peuvent pas vous voir en peinture, vous regardent comme si vous veniez de la planète Mars, vous avez soudain envie de vous métamorphoser en petite souris. Drago essaie désespérémment de me faire comprendre quelque chose, ses yeux allant de Brian à ses parents. Mais ça ne sert pas a grand-chose car je ne comprends strictement rien de ce qu’il veut me dire. En même temps, j’ai jamais acheté le décodeur Drago Malefoy. Je suis équipée de celui de Harry Potter mais pas de Drago. Puis, une petite lumière s’allume enfin dans mon cerveau et je crois deviner ce qu’il a voulu m’expliquer. Peut-être que ces parents l’appellent Scorpius juste pour m’embêter… C’est un peu débile mais je suis sure qu’ils en seraient capable. - Je vous l’ais déjà dit ! je rajoute enfin (peut-être que ça passera mieux…). - Et comme je vous l’ais déjà répété plusieurs fois, il s’appelle aussi Scorpius puisque c’est son deuxième prénom. Et il est hors de question que j’appelle mon petit-fils par un nom moldu. Mon fils s’appelle Brian Scorpius Malefoy ??? Je sens que je vais avoir une attaque… Heureusement que ce n’est que son deuxième prénom parce que je ne me voyais vraiment pas l’appeler Scorpius ! Hugo aurait été mieux… (voix off Excusez de cette petite interruption mais l’auteur est partie vomir, choquée d’avoir pu écrire une horreur pareille…) - Maintenant si vous voulez bien débarrasser la table… L’Avada Kedavra est aussi interdit dans ce rêve (devrais-je dire cauchemar ?) ? Je ne sais pas non plus pourquoi j’obéis bien sagement… Je ne devrais pas me laisser influencer. Mais je me lève quand même, commençant à rassembler les assiettes et je suis estomaquée de voir que Drago fait de même. Décidemment, il m’étonnera toujours… - Laisse, Drago ! dit Lucius en posant une main sur son bras, l’invitant à se rasseoir. Cette Sang-de-Bourbe est faite pour ça. J’ai à peine le temps de répliquer que Drago se dégage brusquement de l’emprise de son père et s’écrie, ses yeux gris brillant de colère. - Hermione n’est pas un de tes elfes de maison, c’est ma femme ! Et ne t’avises plus jamais de l’insulter sous mon toit ! A votre avis, qu’est-ce que je fais ? Je me jète sur lui tout de suite pour l’embrasser ou je me conduis comme Hermione Granger, élève de Gryffondor à Poudlard et ennemie de Drago Malefoy, le ferait, c’est-à-dire en prenant un air choqué pour m’avoir considérée comme sa propriété (ce qui ne me dérange absolument pas, d’ailleurs) ? J’obterais pour la première solution et vous ? Evidemment, le silence règne en maître, personne ne sachant quoi faire. Lucius a l’air partagé entre lancer un Doloris à son fils ou le prendre dans ses bras (Ne me demandez pas pourquoi ! Peut-être parce qu’il a enfin réussi à braver son autorité, allez savoir !). Narcissa, elle, sourit, fière de voir son fils se rebeller enfin contre son père (famille de fou, moi je vous le dis !). Drago débarrasse donc la table, seul puisqu’il m’a fait comprendre, rien qu’avec son regard, de ne pas bouger. Une fois parti dans la cuisine, Lucius s’adresse a moi et j’ai un peu peur qu’il menace de me tuer pour avoir changé son fils… - Bien, Granger… - Je tiens à vous interrompre un instant pour vous faire remarquer qu’aux yeux de la loi, je ne m’appelle plus Granger. Donc soit vous m’appellez par mon prénom, qui est Hermione - je préfère vous le rappeller - soit vous continuez de m’appeler par mon nom, mais dans ces cas-là, je vous prierais d’utiliser mon nom actuelle, c’est-à-dire Malefoy (ce qui serait assez étrange pour vous, je dois bien le reconnaître). Je le vois hocher lentement la tête et il reprend la phrase qu’il venait de commencer un peu plus tôt. - Donc, Her… Hermione… Ca a été dur, mais il l’a fait et je dois bien avouer que je suis tentée de l’applaudir pour avoir fait cet effort. - … Jusque-là, vous avez toujours fait en sorte de l’éviter mais… Quand est-ce que nous rencontrons vos parents ? C’est là que je me dis que la Hermione de ce rêve doit vraiment vivre un calvaire… oOoOoOoOoOoOoOo La fin de la journée s’est finalement bien passée. On est tous allés faire un tour à Londres et on a dîné dans un restaurant dans lequel je ne reviendrais plus jamais vu les prix exorbitant des plats. Lucius a d’ailleurs hésité à me payer mon repas mais il s’est finalement résigné à le faire car Drago commençait à s’énerver. Puis, nous sommes rentrés à la maison, exténués par cette longue journée pleine de rebondissements. En ce moment même, je suis allongée sur le lit et j’hésite à rompre ce silence qui s’est installé entre Drago et moi depuis que nous sommes revenus chez nous. Je remarque d’ailleurs que c’est la première fois que nous dormons dans le même lit tous les deux consentants. - Drago ?... - Oui ? - Je voulais te remercier pour m’avoir défendue tout à l’heure. - De rien. - Ton père n’est pas très commode… - Pas vraiment… Ouh ! Pas très loquace, dis donc ! - Je… Je voulais savoir… Quand tu as dit « ma femme », c’était seulement pour rembarrer ton père, n’est-ce pas ? Mais pourquoi j’ai posé cette question ? Et pourquoi mon cœur bat si vite ? Et pourquoi j’espère qu’il me dise « non » ? Et pourquoi il ne répond pas tout de suite ? Je sais, ça fait beaucoup de questions d’un coup, mais bon… - Ca te paraîtrait étrange si je te disais non ? Je tente de calmer les battements de mon cœur et hoche la tête négativement. - En fait, hier soir, je n’ai pas vraiment réussit à dormir. Je n’arrêtais pas de penser à ce que j’avais fait et, le plus surprenant, c’est que j’avais peur de t’avoir déçu en aillant agit comme je le fais. Et puis, je ressentais comme un manque dans ma poitrine, dans mon cœur… Ce lit, si grand, si vide, accentuait cet état de manque. Je me suis surpris à penser que j’aimerais que tu dormes près de moi. Il s’arrête et le silence s’empare à nouveau de nous. Franchement, je ne sais pas quoi dire. Je ne m’attendais pas à des telles révélations. La seule chose que j’arrive à faire, c’est de sourire et de lui caresser la joue. Il sourit à son tour et s’approche lentement de moi pour sceller nos lèvres dans un baiser. Nous rapprochons nos deux corps, voulant plus de contact, puis, nos langues se rencontrent et font connaissance l’une avec l’autre. Ma seule pensée à ce moment-là est que j’aime le goût de Drago. En fin de compte, il est bien ce rêve et j’aimerais ne jamais le quitter. (Nda : Eh, non ! Pas de lemon, bande de petits pervers, niark niark !) |