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Révélations
Par Crystale31
Harry Potter  -  Humour  -  fr
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Les Dursley à la Une

Bêta : Thecrasy

Disclamer : Le monde de JKR ne m'appartiens pas pas plus que ses personnages

Rating : Cette fic est tout public







                                                        Chapitre  3
                                                                Les Dursley à la Une


Voilà deux jours qu'Harry avait accepté la demande d’article. Ce matin, la Gazette du Sorcier annonçait fièrement cet événement.

VOUS EN RÊVIEZ,
VOUS N’OSIEZ L’IMAGINER,
LA GAZETTE DE SORCIER A
RÉUSSI CET EXPLOIT FORMIDABLE !
LE PORTRAIT DE NOTRE JEUNE SAUVEUR

HARRY JAMES POTTER

Ce jeune homme a accepté avec toute la gentillesse qui le caractérise de bien vouloir répondre à notre interview exclusive.

Pour cette occasion plus qu’unique, je serai accompagnée de mon confrère Mr Lovegood qui a si gentiment accepté d’être présent lors des entretiens que j’aurais avec Mr Potter ainsi qu’avec sa famille.

Et comme vous me l’avez demandé,

VOUS SAUREZ TOUT !

Hermione, qui était au courant de ce qui allait se dérouler avant que cela ne paraisse dans le journal, chuchota à son ami :

- J’espère qu’elle ne se moquera pas de toi et qu’elle ne dira rien de désobligeant, Harry.

- Je l’espère aussi Mione. Tout comme pour toi, le professeur Rogue a accepté d’être présent lors de l’interview des Dursley. Mr Lovegood nous a certifié qu’il nous ferait prévenir dès qu’il saurait quand ils se rendraient chez eux.

- Alors je pense que tu n’as pas trop de soucis à te faire. Avec le professeur Rogue, je pense qu’il n’y aura pas de problèmes. Il a été d’un grand secours quand les journalistes se sont présentés au domicile de mes parents.

De leur côté, les Dursley avaient reçu une lettre de la directrice du collège de leur cher neveu et s’étaient montrés plus qu’enthousiastes à l’idée d’être enfin reconnus par ces anormaux pour avoir élevé leur neveu. Ils pensaient avoir la reconnaissance du monde sorcier. Ils savaient qu’ils devaient se montrer prudents tout de même, et se faire passer pour une famille aimante envers leur satané neveu. Après tout ils ne savaient pas ce que le garçon avait bien pu raconter à ces gens, et s’ils voulaient se venger de ce qu’il avait raconté, quoi de mieux que de faire passer le garçon pour un menteur et un bon à rien. Ils devaient montrer qu’ils étaient une famille exemplaire !

Harry venait d’apprendre par l’intermédiaire de la Directrice que « sa chère famille » avait accepté de rencontrer les journalistes.

Le jeune sauveur se demandait comment il devait réagir face à cette nouvelle. En effet, connaissant son oncle et sa tante, deux possibilités se présentaient : ou bien les Dursley se faisaient passer pour une famille aimante, soit ils le faisaient passer pour un enfant capricieux qui était irrespectueux et désagréable.

Il se demandait quelle idée saugrenue avait eue son oncle d'accepter cette interview. Il lui avait tellement rabâché dans son enfance que la magie n’existait pas, il avait tellement essayé, par toutes les manières que ce soient, de faire sortir cette monstruosité de lui.

Il se sentait piégé. Il ne pouvait pas dire à la directrice qu’il ne voulait pas que sa famille soit interrogée, cela aurait été suspect. Personne parmi le corps enseignant n’était au courant de ce qui ce passait chez lui. Même avant que l’interview ne commence, il se rendit compte qu’il se faisait déjà manipuler.

Enfin, le jour tant redouté par Harry arriva. C’était aujourd’hui que Rita Skeeter se rendait au 4, Privet Drive dans le Surrey, résidence de la famille Dursley.

Le professeur Rogue venait juste de transplaner non loin du domicile des Dursley en compagnie de Mr Lovegood, puis de Rita Skeeter. Tous trois se dirigèrent sans plus attendre vers la demeure de Harry, et frappèrent à la porte.

Les Dursley, en attendant la visite des journalistes et du professeur Rogue, s’étaient parés de leurs plus beaux atours, après tout il fallait montrer à ces gens qu’ils n’étaient pas n’importe qui ! Vernon avait revêtu l’un de ses plus beaux costumes et Pétunia avait mis pour cette occasion l’une de ses plus belles robes et s’était parée de ses  plus beaux bijoux.

Ils espéraient qu’ils n’avaient pas fait ces efforts vestimentaires pour rien, et que ces anormaux n’arriveraient pas affublés de leurs tenues ridicules et voyantes. Que diraient les voisins s’ils se rendaient compte de la présence de gens bizarres chez eux. Ils avaient après tout un certain standing à tenir !

Tout ce qu’ils feraient était de les recevoir de la meilleure façon qui soit, et ces foutus sorciers se rendraient compte de la chance qu’ils avaient eue d’avoir été accueillis dans une famille aussi respectable. Ils allaient leur en mettre plein la vue, foi de Dursley !

Dudley avait décidé de rester dans sa chambre. Il venait tout juste de rentrer d’un voyage scolaire, et comptait bien profiter des quelques jours que leur avait donnés le Collège pour se reposer. Il n’avait aucune envie de participer à cette interview mais, poussé par la curiosité, il avait décidé d’écouter ce qui se dirait. Cela lui ferait passer le temps ! Une fois les sorciers entrés dans la maison, il s’était installé discrètement en haut des marches de l’escalier. De là, même s’il ne pouvait les voir, il pourrait tout entendre !

Vernon ouvrit enfin la porte et fit rentrer les visiteurs qui, heureusement pour sa réputation, avaient revêtu des vêtements tout à fait convenables.

« Au moins, si des voisins les ont aperçus, notre réputation est sauve » pensa-t-il.

Il salua courtoisement ses invités et les fit entrer dans le salon. Mr Dursley présenta sa femme qui, en tant que bonne hôtesse de maison, se hâta de leur proposer la sempiternelle tasse de thé.

Tout ce petit monde était maintenant bien confortablement installé dans le salon.

Rita Skeeter les remercia pour leur accueil plus que chaleureux et dit :

- Mr et Mrs Durley, si vous le voulez bien, nous allons commencer cette interview.

- Faites, faites, après tout vous êtes là pour ça, répliqua Vernon.

- Pouvez-vous nous raconter l’enfance de Harry au sein de votre foyer ?

- Mais bien sûr, répliqua Vernon en souriant narquoisement. Voyons, nous avons recueilli notre neveu alors qu’il n’avait qu’un an. Pauvre enfant, perdre ses parents si jeune, soupira-il tristement.

Pétunia, dans son coin, pensa que son cher et tendre époux aurait pu faire un excellent comédien, et décida de ne pas perdre une miette de ce qui allait suivre.

- Nous nous sommes occupés de lui comme s’il était notre enfant, continua de façon imperturbable Vernon. Mon fils, Dudley le considère comme son petit frère, il l’adore. Oh, bien sûr, il y a des disputes comme dans toutes les familles, mais je pense que mon neveu a gardé un certain traumatisme de cette nuit là, donc j’ai tendance à lui pardonner vite quand il a des écarts de conduite. Ce qui me désespère, c’est que maintenant qu’il est adulte, dans votre monde, il ne vient plus nous voir. On dirait qu’il nous a complètement oubliés, fit-il tristement.

- Oh, comment est-ce possible ?

- Je ne sais pas, on lui a tout donné, veillé à ce qu’il ne manque de rien. Vraiment Miss, je ne comprends pas son comportement.

- Nous l’avons peut-être trop gâté, Vernon, répliqua doucement Pétunia en consolant son mari. Ma soeur était comme lui. Tout lui était dû, et jamais un seul remerciement ne venait d’elle.

À peine avait-elle fini sa phrase que Pétunia se rendit compte qu’elle avait fait une grossière erreur. Le regard de Rogue, son ancien voisin et camarade de Lily, en disait long. Elle se demandait si celui-ci allait intervenir mais à son soulagement, il n’en fit rien. Elle décida tout de même d’en dire le moins possible et de laisser son mari se débrouiller avec eux, il s’en sortait à merveille et ne faisait pas d’erreur.

- Nous allons changer de sujet, Mr Dursley, je vois que pour vous c’est assez douloureux. Comment avez-vous réagi quand votre neveu s’est révélé être un sorcier ?

- Nous avons été ravis n’est-ce pas ma chérie ?

- Oui, Vernon, je m’en souviens, et puis cela le rapprochait d’une certaine manière de sa famille biologique. Nous étions ravis, Harry aurait la chance de connaître le monde dans lequel évoluait ses parents.

Dudley, qui avait tout entendu de sa cachette n’en croyait pas ses oreilles. Comment ses parents pouvaient-t-il mentir de la sorte ? Ils affirmaient qu’ils aimaient Harry, depuis quand ?

Il prit alors une décision qu’il ne pensait pas prendre un jour. Il descendit les escaliers et rejoignit le salon.
Avant que quiconque ne le remarque, il prit une grande inspiration et s’écria :

- BANDE D’HYPOCRITES, DE MENTEURS !!! hurla-t-il.

Les cinq adultes tournèrent la tête, interloqués par cette interruption. Vernon fut le premier a réagir au coup d’éclat de son fils et dit :

- Mais Dudley, voyons, de quoi parles-tu?

- DE QUOI JE PARLE ? TU OSES ME LE DEMANDER ? JE PARLES DES INEPTIES QUE TU RACONTES DEPUIS PLUS DE 20 MINUTES A CES JOURNALISTES !!

- Je vois que tu as entendu notre conversation, répondit Vernon qui sentait la moutarde lui monter au nez.

- Oh que oui je l’ai entendue, et laisse-moi te dire que j’ai été plus que surpris des réponses que vous avez données à ces journalistes. Vous ne lui avez pas assez gâché la vie ? Il faut que vous continuiez alors qu’il n’est même pas là pour se défendre ?

Les époux Dursley semblaient très gênés tout à coup. Leur plan si bien huilé semblait fondre comme neige au soleil. Comment allaient-ils pouvoir expliquer cela à ces fichus journalistes ? Les rouages du cerveaux de Vernon semblaient s’être mis en fonction supersonique afin de trouver une bonne explication. Dudley continua :

- Je suis désolé pour cet éclat, mais je ne peux pas laisser mes parents s’enfoncer dans autant de mensonges. Tout comme eux, j’ai une part de responsabilité dans l’enfance malheureuse de Harry, mais contrairement à mes parents, j’ai grandi et je sais reconnaître mes erreurs. Miss si vous le permettez, je vais vous expliquer dans quelles conditions a vécu mon cousin dans cette maison.

- Je serais ravie d’entendre votre avis, jeune homme, minauda la journaliste, et vous, Mr Rogue, qu’en pensez-vous ?

- J’attends également avec impatience la déclaration de ce jeune homme. Je suis persuadé que nous allons apprendre nombre de choses ne manquant pas d’intérêt.

- Vous êtes le professeur de Harry, celui de potions c’est ça ?

- Oui, c’est bien moi.

- Je pourrais vous poser une question ?

- Bien sûr.

- C’est possible pour moi de prendre une potion de vérité car avec ce que je vais vous dire c’est ma parole contre la leur et j’ai peur que personne ne me croie.

Severus Rogue, maître incontesté du self-control en toute circonstance, laissa pour la première fois depuis bien longtemps apparaître une mine plus que surprise à la demande de l’adolescent.

- Oui c’est possible.

- JE REFUSE, tonna Vernon Dursley.

- Tu n’as rien à me refuser, mon cher père, je suis majeur et assez grand pour prendre mes décisions seul.

- Duddy, mon ange comment peux-tu nous faire ça ? pleurnicha Pétunia.

- Mais de la même façon que vous avez pu faire ce que vous avez fait à Harry depuis toujours. Monsieur, bien que je ne sois pas trop familier avec ça, vous auriez pas un tour de magie pour qu’ils se taisent et qu’ils ne puissent pas quitter la pièce ? Sinon nous en aurons pour des heures.

- Oui c’est possible je vais me faire un plaisir de lancer ces sorts, dit Severus, un sourire plus qu’amusé au lèvres.

Rita Skeeter bouillonnait d’impatience, qu’avait donc à raconter le cousin de Harry de si exceptionnel pour en venir à de telles extrémités ? Le professeur de potions lança les deux sortilèges et dit à l’adolescent que pour le Véritaserum, la potion de vérité comme le disait Dudley, ce n’était pas nécessaire. Ils était prêts à écouter ce qu’il avait à dire.

- Bien mais ne m’interrompez pas, vous me poserez d’autres questions après si vous voulez.

- C’est entendu, nous vous écoutons.

- Tout à l’heure vous avez demandé à mes parents comment était la vie de Harry ici.  En fait, il n’a jamais été le bienvenu. Quand il était petit, mes parents le faisaient dormir dans le placard sous l’escalier. Dès qu’il en a eu l’âge il devait faire toutes sortes de travaux à la maison, il faisait le parfait domestique. Tous les jours il devait faire les repas, le ménage et d’autres corvées, des fois du jardinage, repeindre la clôture du jardin. Mais le pire dans tout ça c’est qu’il ne mangeait pas s'il n’avait pas fini ou bien fait le travail demandé. Des fois, mon père le battait et il restait enfermé dans son placard. À l’époque, je faisais ce que mes parents disaient. Je me moquais de lui, je lui donnais des coups de pieds, je me plaignais qu’il avait cassé mes jouets et lui était puni. Quand il est rentré dans son collège, ils ont eu peur que Harry se plaigne... Alors mon père l’a menacé et battu, et lui a dit que s’il révélait quoi que ce soit, ce serait pire quand il reviendrait à la maison. Harry avait peur, il a obéi. Ma mère lui a donné ma deuxième chambre car il était trop grand pour le placard. Je vous la montrerai tout à l’heure, vous comprendrez.

- Jeune homme, dit Rita, vous avez conscience que ce sont des accusations très graves.

- Oui, je le sais. Tout comme mes parents j’ai fait du mal à Harry mais depuis qu’il m'a sauvé des détrachose... j’ai changé d’avis sur lui. Il m’a sauvé, malgré ce qu’en disent mes parents, et depuis j’essaie de me racheter. Il y a un an, nous avons réussi à discuter pendant les vacances d’été et, même si nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde, j’espère qu’il me pardonnera un jour tout ce que je lui ai fait.

- Avez-vous quelque chose d’autre à nous dire ?

- Juste que j’espère qu’il ne remettra jamais les pieds dans cette maison, qu’il trouve enfin le bonheur loin de nous et que, s’il le veut, je serai ravi de plus le connaître. Je vais moi aussi quitter cette maison et aller vivre dans votre monde, j’ai rencontré il y a peu une jeune fille qui se trouve être une sorcière et nous allons vivre ensemble en colocation avec quelques amis communs.

- Nous vous remercions de la franchise dont vous avez fait part jeune homme.

- Mais c’est normal. Si vous voulez bien me suivre je vais vous montrer dans quelle chambre mes parent osaient loger Harry.

- Nous vous suivons.

Les trois sorciers se levèrent, laissant les Dursley plus qu’effrayés par ce qu’il allait certainement leur arriver. Sans aucun doute, ils seraient sévèrement punis.

Ils montèrent tous les trois à la suite de Dudley à l’étage et celui-ci leur montra une porte munie d’une chatière, comportant de nombreux verrous. Dans cette pièce, on pouvait voir un lit provenant certainement des encombrant ainsi qu’un bureau plus que bancal et une caisse en bois servant apparemment de chaise.

Dire que les visiteurs étaient choqués des conditions dans lequel vivait le Sauveur du monde sorcier était un euphémisme. Cette pièce ressemblait plus à une cellule de prison qu’à une chambre d’adolescent normal.

Le professeur Rogue n’en revenait pas. Il savait que Pétunia n’aimait pas la magie, mais il était loin d’imaginer qu’elle avait laissé le fils de sa propre s?ur vivre d’une telle façon. Il savait qu’il s’était montré injuste envers le jeune homme, mais il ne pouvait faire autrement... Sans quoi son statut d’espion aurait été mis en danger. Il avait d’ailleurs eu une discussion avec le jeune homme et s’était excusé de son comportement, mais là, il ne comprenait pas l’attitude de cette famille. Même certains mangemorts des plus virulent n’aurait pas traité leur enfant comme cela. Il fallait faire quelque chose pour Harry. Jamais il n’aurait dû vivre dans de telles conditions. Mais maintenant qu’il y réfléchissait, il comprenait mieux pourquoi le jeune homme ne rentrait chez lui que pour les vacances d’été et demandait invariablement à pouvoir rejoindre la famille de son ami. Comment avait-ils tous été aussi aveugles ?

Une fois sortis de cette pièce, ils se redirigèrent vers le salon. Mais à peine avait il finit de descendre les escaliers que Dudley les interpella.

- Venez voir je vais vous montrer la première «chambre » d’Harry.

Effarés, les sorciers découvrirent le placard ou Harry avait passé de nombreuses années. Il y avait encore une vielle couverture et quelques vieux vêtements épars.

Dudley alluma la petite lampe et, sur la cloison du fond, on put voir quelques dessins d’enfant  à la craie, on y voyait également le prénom Harry calligraphié de façon maladroite et enfantine. Il n’y avait plus aucun doute . Le jeune Dursley n’avait pas menti sur les conditions de vie de son cousin.

Les trois sorciers étaient plus que révoltés, il fallait faire quelque chose et tout de suite. Le professeur Rogue décida de faire un portoloin à partir d’un magazine de Pétunia afin d’emmener tout ce petit monde à Poudlard. De là, ils pourraient prendre les décisions qui s’imposent. La présence des journalistes n’arrangeait en rien les affaires du maître des potions, mais mieux valait les avoir sous la main. Il ne faudrait pas que Rita Skeeter publie quoi que ce soit sans l’accord du principal intéressé.

Une fois arrivés devant les portes de Poudlard les trois sorciers et la famille Dursley se hâtèrent de pénétrer l’enceinte du collège. L’oncle et la tante d’Harry étaient toujours sous le sortilège de mutisme, ce qui évitait tout protestation de leur part.

C’est donc ce groupe assez atypique qui se dirigea de manière assez rapide vers le bureau de la directrice de l’établissement.

Une fois arrivés dans le bureau de celle-ci, et sans lui donner d’explications, le professeur de potion demanda à sa collègue de bien vouloir faire venir Harry. Il lui indiqua qu’il lui donnerait toutes les explications nécessaires une fois que le jeune homme les aurait rejoint.

Minerva McGonagall, assez troublée par la demande du professeur Rogue et intriguée par la présence des Dursley au grand complet, ne posa pas de question supplémentaire et alla elle-même chercher le jeune homme.

Quelques instants plus tard, la directrice revint dans son bureau en compagnie d’Harry.

En entrant dans le bureau de la Directrice Harry marqua un temps d’arrêt, la famille Dursley plus pâle que jamais pour les deux adultes se tenaient là. Dudley s’avança presque timidement de lui et le salua.

- Salut cousin,

- Big D. Peux-tu m’expliquer ce que tu fais ici, surtout avec tes parents ?

- Ben...Écoute Harry, je sais que nous n’avons pas été les meilleurs amis...

- Dud, explique, je ne vais pas me mettre en colère.

- Bon tu vas peut-être m’en vouloir et je le comprendrais, voilà...

- Tourne pas autour du chaudron, lance toi !

- J’ai tout dit, ils savent tout, désolé dit piteusement Dudley en baissant la tête.

À cette annonce Harry blêmit. Il ôta ses lunettes et se frotta les yeux. Après un grand soupir il regarda son cousin, qui avait peur de sa réaction.

- Tout dit... Je suppose que ça aurait fini par arriver dit-il doucement. Je ne t’en veux pas Big D, mais j’aurais préféré me passer de la présence des journalistes.

Puis se tournant vers Rita il demanda :

- Écoutez, je sais que pour vous c’est plus qu’un scoop, mais si ça ne vous dérange pas je souhaiterais lire vos notes, je ne tiens pas à ce que mon cousin doive à nouveau tout répéter.

- Je sais que nous n’avons pas toujours eu de bon rapports, Mr Potter, mais en raison des événements de ce matin je ne vois aucun inconvénient à ce que vous voyiez l’intégralité de mes notes. Je suis prête à m’engager à nouveau envers vous en faisant un serment sorcier si vous acceptez que je publie uniquement les notes que j’aurais prises au domicile de votre famille.

- Avant de vous donner un accord d’une telle sorte, et sachez-le, vous ne ferez rien sans un serment sorcier vous pouvez en être sûre, je vais lire ce que vous avez écrit.

- Bien sûr, voilà mon carnet.

Pendant ce temps, le professeur Rogue s’était éloigné quelque peu avec la directrice et lui expliquait ce qu’il s’était passé chez les Dursley.

Harry prit donc le carnet que lui tendait la journaliste. Dire qu’il était surpris était un euphémisme, il ne pensait pas que son cousin se serait opposé à sa famille de cette manière. Le jeune sorcier se dirigea vers son cousin, lui demanda de lire les notes et lui demanda si celles-ci était bien le reflet de ce qui s’était passé plus tôt. Dudley lui répondit que tout ce qu’avait noté la femme était exactement ce qu'il s’était déroulé auparavant.

Harry s’approcha de la journaliste et dit :

- Miss Skeeter, je vous autorise à publier cet article, et seulement celui-ci. Ma famille risque des poursuites, vous vous en doutez bien, et je ne souhaite pas plus de publicité avec cette affaire. Donc ce sera le seul article que vous ferez sur moi, et rien d’autre ne paraîtra. Je vais tout faire pour ne pas ébruiter le reste de cette affaire dans la presse. Jusqu’à l’issue de cette histoire plus rien ne paraîtra de votre part. Est-ce bien clair ?

- Tout à fait clair.

Les deux protagonistes, sous la surveillance de la directrice de Poudlard et du professeur Rogue, firent donc le serment inviolable.

Dès que cela fut fait, les deux journalistes transplanèrent à la rédaction de la Gazette du sorcier et, ensemble, rédigèrent l’article. Ils décidèrent qu’une fois que celui-ci serait rédigé, ils le soumettrait à l’approbation d’Harry. Après tout, la journaliste venait de faire un serment inviolable, elle ne voulait prendre aucun risque.

Pendant ce temps-là à Poudlard, la directrice avait fait venir des Aurors qui se chargèrent du cas des Dursley. Harry avait décidé de mettre son cousin hors de cause et ne serait entendu pas les Aurors qu’un peu plus tard, mais seulement en tant que  témoin.

Afin qu’Harry et Dudley soient disponibles pour les interrogatoires et se mettre un peu à l’écart de toute l’agitation qu’il y aurait, la Directrice accorda un congé au jeune sorcier.

Elle ferait une annonce se soir dans la Grande Salle pour expliquer l’absence  d’Harry  et dit aux deux jeunes hommes qu’ils pouvaient se rendre au Square, toutes les protections de la maison étant toujours en place.

Plus tard dans la matinée, une réunion dans le Bureau de la directrice se tenait et le professeur Rogue expliqua à l’ensemble de ses collègues ce qu’il s’était dit dans la famille d’Harry.

Le lendemain, au 12 square Grimmaurd, Harry reçut une lettre provenant de Rita Skeeter qui lui demandait s’il pouvait se présenter dans les bureau de la Gazette du sorcier afin de lui faire lire l’article qu’elle avait écrit avec Mr Lovegood. C’était pour elle une façon de lui montrer une fois de plus sa bonne foi, et elle souhaitait son avis avant la publication.

Les deux garçons se préparèrent donc et allèrent au rendez vous donné par la journaliste. Après avoir lu l’article que la journaliste avait écrit durant la soirée, Harry et Dudley furent d’accord pour la publication. Pour une fois, pensa Harry, la journaliste avait fait un travail digne de ce nom !

Quelques jours plus tard, la Gazette du Sorcier fut distribuée dans la Grande Salle de Poudlard. Les élèves, prévenus de l’absence d’Harry pour des raisons personnelles, dixit la Directrice, étaient impatients de découvrir l’article le concernant. Et quelle ne fut pas leur surprise !

Voici ce que les élèves purent lire ce matin-là :

 

LES DURSLEY À LA UNE !
VOUS VOUS DEMANDEZ QUI SONT CES PERSONNES
IL S’AGIT DE L’ONCLE ET DE LA TANTE
D’HARRY POTTER

Permettez-moi de vous présenter cette famille !

Afin de faire le portrait d’Harry Potter, j’ai bien évidemment rencontré Mr et Mrs Dursley qui ont recueilli leur neveu après le décès de ses parents.

Mr Dursley est le directeur de la Grunnings, une fabrique de perceuses, et Mrs Dursley est une femme au foyer.

Après avoir été accueillis de façon somme toute assez chaleureuse, nous avons commencé l’interview que je vous retranscris ici de façon intégrale.

Sachez que Mr Potter lui-même nous à donné son accord pour la publication de cet article.
Cependant, en vue des choses qui vont être dévoilées ici, je vous demanderai de respecter le fait que Mr Potter souhaite pour l’instant ne répondre à aucune autre question concernant cet entretien.
Je vous prierai donc, chers lecteurs, confrères, camarades, de laisser Mr Potter tranquille.

Dans la suite de l’article, Rita Skeeter, avec la complicité de son collègue Mr Lovegood, avait retranscrit de façon tout à fait fidèle ce qu'il s’était déroulé au domicile des Dursley.

Voici la conclusion que la journaliste avait fait à la fin de son article :

Mr Dudley Dursley ne nous a donc pas menti sur la manière plus que déplorable dont le Sauveur du monde sorcier a passé les premières années de sa vie ainsi que le début de son adolescence.

À n’en pas douter, des  poursuites judiciaires auront lieu envers Mr et Mrs Dursley. Tout ce que nous pouvons vous dire à l’heure actuelle, c’est que Mr Potter a mis hors de cause son cousin pour ces années de mauvais traitements et qu’il ne subira aucune poursuite.


Je vous retrouve dans un prochain numéro de Révélations, pour un autre portrait et cette fois encore...

VOUS SAUREZ TOUT !


Les professeurs, qui pourtant avaient été informés de la situation par la Directrice et le Professeur Rogue, étaient effarés par ce qu’ils venaient de lire. Tous étaient fous de colère et n’espéraient plus qu’une chose : que la justice ne montre aucune clémence envers ces êtres abjects.

Les élèves n’en revenaient pas. Jamais ils n’auraient imaginé que leur camarade vivait dans de telles conditions au sein de sa famille.

Même les Serpentards, qui montraient habituellement un masque impassible devant les autres étaient éc?urés par ce qu’ils venaient de lire. Certain d’entre eux n’avaient pas eu une vie facile, mais rien n’était comparable à ce qu’avait enduré leur camarade durant tant d’années.

Quelques étudiants auraient voulu pouvoir faire justice eux-même. Ces monstres ne méritaient pas de pouvoir continuer à vivre en paix. Beaucoup de jeunes filles étaient en pleurs et leur camarades n’arrivaient pas à les consoler.

Ce matin-là, la Directrice eut beaucoup de mal à calmer les étudiants. On assistait à une véritable révolution, le collège de Poudlard n’avait pas connu une telle anarchie depuis la bataille finale. Les étudiants étaient survoltés. Elle demanda donc au Professeur Rogue d’administrer des doses de potion calmante à tous les élèves de la Grande Salle, dont les portes avaient été préalablement magiquement fermées.

Tous les cours de la journée furent annulés, le temps que les élèves retrouvent un tant soit peu de self-control.

Mais quand-est-ce que le Collège allait retrouver un tant soit peu de tranquillité ? se demanda  la directrice.

 
 
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