C'est retipart mon p'tit gaspard!
Eventuellement, y'aura une illu. Un jour, quoi.
Changement de mise en page, aussi. Encore XD!

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        POV Roy Mustang

        Dix... Onze... Douze coups. La famille entière dormait. Il n'avait plus qu'à se glisser hors du tirroir, à traîner les quelques sacs lestés qu'il avait à la taille et se jeter sur la "poignée", comme lui avait dit Harry. Normalement, tout devrait marcher.
Les torchons tirent... Le tiroir s'entrouvre, juste assez pour que Roy sorte. A l'air libre, de nouveau. Et libre lui même, pas maintenu d'une poigne de faire par cette femme...

Il regarde autour de lui, grimpe sur le plan de travail, jette un oeil dans l'évier familial... Vaisselle impecable, comme d'habitude, il a fait un excellent boulot. Mais pas le temps de s'attarder sur ces détails. Il traverse l'ensemble du comptoir, passe sur les plaques de cuisson, arrive au niveau de la poignée, prend son élan...

La porte s'ouvre, couinant légèrement, rien de suffisant pour réveiller la famille. Roy repense à l'instant où, près de quarante-huit heures plus tôt, celle-ci c'était ouverte pour la première fois devant lui. Sur cet adorable petit mouchoir. Il se rattrape de justesse au bout de métal, l'ouverture de la porte l'ayant fait basculer. Il tend l'oreille... Rien à signaler, aucun mouvement perceptible dans la maisonnée. Il se laiss glisser le long de la tranche de la porte, jusqu'au sol. Il ne lui reste plus qu'à trouver l'étagère où il avait porté Edward. Une fois arrivé là, il devrait demander où le trouver...

        POV Edward Elric

        La journée avait été longue, tant allongée par le désir de mettre son plan à exécution que la peur que celui ne marche pas. Il n'était pas infaillible. D'abord parce qu'il était trop légé, et qu'il n'arriverait pas forcément à ouvrir la porte. Ensuite, parce qu'il ne pouvait pas être sûr à cent pour cent que ce qu'il avait vu était bien ce qu'il cherchait. Il avait aperçu, de loin, Roy, à la main de la mère d'Anna. Il n'y avait jamais prêté attention, mais celle-ci semblait ranger tous les tissus à usage ménagers de la maisonnée dans un seul et même tiroir. En fait, il n'avait pensé à rejoindre ce tiroir que lorsqu'elle l'avait vu déposer Roy dans ce même tiroir.
Enfin, il y avait toujours le risque que Roy ne veuille pas le voir, qu'il ait d'autres amants dans ce tiroir... Combien pouvaient-ils être à lui tourner autour? Mais il devait en avoir le coeur net.

Lorsqu'elle était revenue de la maison, Anna avait déposé comme à son habitude Edward sur le sommet de la panière à linge. Il s'était gentiement laissé amener, par la suite, dans le lave-linge : Après tout, il n'en sortirait que plus présentable.
Vers 20h, on l'avait sorti, il avait fixé l'horizon et réfléchi un peu plus à son plan.

Douze coups. Minuit sonnait, et la maison somnolait. Ed se risqua à se déplacer le long d'une étagère, perpendiculaire à celle où il avait pu passer un peu de temps avec Roy... Il sentit le rouge lui montait aux oreilles, mais se ressaisit vite.
Il se balança jusque sur le couvercle d'une poubelle, grimpa au sommet de celui-ci, s'accola au congélateur familial et commença son ascencion. Il entendit un grincement, et sursauta. Allait-il être découvert? Aucune lumière ne s'alluma, mais la porte s'était légèrement décalée. Un bruit légé fit croire à Ed que la personne (sûrement Anna, vu l'heure) s'était ravisée, et repartait. En laissant la porte ouverte!
Son plus gros obstacle avait disparu! Il s'élança donc vers la porte, confiant.