Je dois avouer avoir une motivation proche de zéro pour finir cette fiction... Elle s'étire sur plus de 20 pages maintenant... Et elle devrait atteindre les 30 pages. Mais bon, manque de motivation powa... Je la finirais début Août (vers le 15 quoi) au plus tard. Presque promis. POV uniquement Roy, pour compenser avec le chapitre précédent :o!
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Arriver à destination allait être plus complexe qu'il n'avait pensé. S'il parvint aisément à descendre à l'étagère inférieur, d'où il pu confirmer la source de la lumière, il fut plus ardu de s'en rapprocher. Il avait d'abord pensé s'élancer dans les airs, le plus tendu possible pour glisser jusqu'en contrebas, sur cet ilôt grisâtre qui dépassait de terre. Mais, la différence de hauteur ne serait sûrement pas suffisante pour qu'il puisse l'atteindre. Il observa donc un peu plus autour de lui. Et vit une fenêtre, plus précisément la poignée qui en dépassait. S'il sautait jusqu'à elle il pourrait, à la suite d'une petite acrobatie, se retrouver sur une table juste au dessus de l'ilôt. L'idée semblait bonne, et réalisable. A défaut de mieux, il s'approcha au plus de la poignée. Recula de quelques dizaines de centimètres... Sprinta... Il sentit l'air claquer autour de lui lorsqu'il sauta dans le vide. La poignée s'approchait plus vite qu'il ne l'avait pensé. Il baissa les bras pour attraper la partie plate de celle-ci, décrivit deux cercles autour du cylindre métallique, puis lâcha lorsqu'il se trouva à nouveau sur une ligne presque horizontale. La vitesse accumulée lui permit de se propulser sur près d'un mètre. Il s'étira un maximum, et atterit en douceur sur la table. Sans se retourner, il entreprit de descendre vers l'ilôt.
Il semblait se tenir sur une sorte de couvercle, où traînaient quelques serviettes, qui le regardèrent quelques instants lorsqu'il arriva. Elles étaient d'une blancheur impressionante, et il eut honte de la saleté qui le couvrait, bien qu'il fut des torchons les plus propres de son tiroir. Cependant, il n'était pas torchon à rester bloqué pour si peu. Se reprenant, il s'avança vers les serviettes, qui partirent dés qu'il fut trop près. De toute évidence, si sa saleté ne le gênait pas outre-mesure, ces demoiselles étaient indignées qu'un être aussi souillé tente de leur adresser la parole. Elles ne pouvaient aller très loin, et Roy aurait pu les rattraper sans soucis. Mais, il préféra ne pas insisté. Il s'intéressa plutôt à ce qui pouvait se trouver sous le couvercle. Lorsqu'il arriva à un bord de celui-ci, il remarqua qu'une ingénieuse machinerie servait à l'ouvrir légèrement, juste assez pour pouvoir si glisser. Il actiona le mécanisme, et entra.
Il n'eut que quelques temps pour apercevoir l'intérieur de l'ilôt. Lorsque le couvercle se ferma derrière lui, l'obscurité fut quasi totale. Il ne devait de toute évidence pas être facile d'installer le moindre dispositif lumineux dans un endroit pareil. Il remarqua cependant que quelques tissus luisaient faiblement, créant une douce lumière autour d'eux. Personne n'avait, semble-t-il, fait attention à son entrée. Un mouchoir, bien moins beau et plus sale qu'Edward lui rentra dedans, s'excusa rapidement, puis poursuivit sa route jusqu'à un trou où il disparu. Apparement, l'endroit était organisé en différents étages. Il entreprit donc de chercher quelqu'un de plus ou moins avenant, en évitant plus mal que bien les tissus étalés pour dormir. Alors qu'il s'apprétait à descendre le long d'un tube qui semblait traverser de bas en haut le lieu, quelqu'un l'interpella :
« Eh, toi! »
Il se retourna brusquement, et se prépara mécaniquement à se défendre, l'endroit ne lui inspirant pas confiance. Une... Chaussette? le toisait. Vieille, très vieille.
« T'es nouveau, hein? »
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Bleh. Pas satisfait, c'est trop mou (hm, pas dans tous les sens du terme). Mais on approche de la conclusion (sûrement). Donc, ça va p'tet bouger un peu plus. P'tet. |