Bon, finalement, la fic est finie. Reste à ce que je repasse dessus, pour enlever quelques fautes... Et probablement ré-écrire certains passages.
Mais bon, on y arrive!

On pardonnera le titre du chapitre!?

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        Avant de répondre, Roy prit le temps de détailler soigneusement la dîte chaussette. Probablement blanche au début de son existencce, elle arborait désormais une teinte jaunâtre, passée. A son sommet, son élastique était détendu. Elle même semblait décontractée. De fait, il baissa sa garde. Juste un peu.

« Exact. Je viens de l'extérieur...
- C'est évident
- A la recherche d'une connaissance...
- Comme beaucoup!
- Qui doit vivre par ici. »

Il n'avait pas réagit lorsque la chaussette lui avait coupé la parole. Elle était, de toute évidence, sa seule source d'information, et il ne pouvait risquer de la contrarié. Il garda donc la tête froide, réprimant quelques jurons.

« T'es pas le seul. Enfin, heureusement, si c'est quelqu'un du coin, on le trouvera. Tout le monde connaît tout le monde ici. Ou presque. On m'appelle Chamette, parce qu'il paraît que je suis douce comme une peau de chamois. Je m'occupe des orphelins, ici. Ça manque pas. »

Roy avait écouté attentivement son interlocutrice. Des orphelins ? Comme une bonne partie de ceux du tiroir, il ne connaissait pas vraiment ses parents. Il se rappelait vaguement d'eux, avant qu'ils ne soient emmenés derrière la porte. Où il se trouvait. Il se demandait de fait si ils pouvaient être là.

« Alors, tu cherches qui? T'as un nom au moins? Sinon, ça va pas être facile. Peut-être avec une description physique, si ça sort un peu de l'ordinaire... Sinon, t'auras remarqué que tout le monde est un peu pareil ici. »

Un instant, il hésita à donner le nom de son père. Mais il se rendit vite compte qu'il l'avait oublié. De plus, il n'était pas torchon à ressasser sans cesse le passé, il devait aller de l'avant. Et donc retrouver Ed.

« Edward. Pas de nom de famille. Un petit mouchoir blanc, d'une douceur incomparable, et... »

Il ne termina pas sa phrase, se rendant compte de ce qu'il disait. Il resta cependant impassible, à l'inverse de la chaussette en face de lui, qui leva un sourcil, l'air gênée.

« Ed hein? Ce bon à rien... Venez. Roy je suppose? Je pense que j'ai quelques mots à vous dire. »

Il resta un moment sur place, étonné qu'elle connaisse son prénom. Puis il la suivit. Elle connaissait Ed, suffisamment pour qu'il lui parle de lui. Mais en quels termes?

Ils avancèrent ensuite jusqu'à l'un des bords du cylindre. Là, un trou avait été creusé. Au dessus, Roy apercevait une pancarte, mais le manque de lumière lui empêcha de voir ce qu'il y avait d'écrit.
Arrivés à l'intérieur, la chaussette lui désigna du pied* un tabouret. une petite luciole luisait au sommet du plafond, plutôt bas, du tunnel. Le tout n'avait manifestement pas été pensé pour un torchon aussi grand que lui, mais il se fit le plus petit possible et posa une demie fesse sur le tabouret.

« Ed m'a pas mal parlé de toi, hier... Qu'il devait aller voir un "ami". Vu ce que tu dis, j'ai l'impression que c'est plus. Enfin, j'ai pas à juger. Il est parti de l'autre côté de la porte, il disait qu'il n'y avait que là qu'il pourrait te trouver... »

Un silence s'installa, pesant. Roy réfléchissait à toute allure. Il était parti? Le retrouver? Alors... Mais de l'autre côté? Il fallait qu'il parte, vite, il fallait qu'il le rattrape! Il se releva brusquement. Ce qui eu pour effet d'emmener son front directement sur le plafond. Complètement sonné, il entendit à grand peine les derniers mots de Chamette.

« Ah, la fougue de la jeunesse! Je pense qu'on va devoir te garder pour la nuit. De toute façon, j'aurais des choses à te dire demain... »

Il sentit un bras le traîner, puis perdit connaissance. 

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* Là encore, je suis allé vérifier. Il y a un sens pour les chaussettes, et donc deux pieds. Là, c'est le pied droit... Ou pas. Mais on s'en fiche. Pis, vous mettriez où les yeux, la bouche tout ça? Bon! 

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Bon, ben on y arrive. Lentement mais sûrement, la fin approche.
Je vais tenter de mettre un chapitre par jour, maintenant
que j'ai que de la ré-écriture à faire. Tenter.