-Notre choix s’est principalement tourné vers vous. Il fallut à Hermione quelques secondes, le temps que cette information arrive à son cerveau. Elle déglutit bruyamment et dit : -Si tel est votre désir, je l’accomplirai avec joie. -Bien, miss Granger. Je vous mettrai en rapport avec Alex Smith. Il vous donnera les papiers à remplir et le séjour de votre invité sera de 3 mois. -Encore que ce ne soit pas pour six mois ou pire un an, marmonna Hermione. -Excusez-moi je n’est pas entendu. -Je disais que c’était d’accord. -Ah ! Bonne journée, miss Granger. -Merci, monsieur. A vous aussi. L’entretien fini, Hermione sorti très préoccuper. Du point de vue d’un étranger, on ne lui avez confié qu’une mission de surveillance rien de plus. Mais de son point de vue à elle, c’était bien pire. Elle devait vivre avec son pire ennemi depuis l’âge de 11 ans, résider dans la même maison, voire sa sale face de fouine après chaque réveil, respirer le même air que lui et tout cela pendant 3 mois !!! Non, elle n’y arrivera jamais.En fin d’après-midi, elle s’apprêtait à rentrer. Elle rejoignit donc le hall d’entrée pour le transfert de son « hôte ». -Où est-il ? demanda-t-elle à Alex après l’avoir salué. -Il est là, lui dit-il en désignant Malefoy d’un mouvement de tête. Hermione aperçut une silhouette élancée avec des cheveux blonds platine. Elle poussa un soupir à fendre l’âme. -Bon, la mission constituera à le surveiller, à voir s’il a encore un penchant pour la magie noire, s’il croit encore en la domination des sangs purs, etc.… Quoi qu’il advienne, vos rapports doivent rester strictement professionnelles. -Alors là, comptez sur moi, dit-elle. -Bon, le transfert se fera par la poudre de cheminette. Deux aurors l’accompagneront et ne seront jamais loin, au cas où… Bon, eh bien au revoir. -Au revoir et merci, lui dit-elle en se dirigeant d’un pas résolu vers l’une des cheminées qui étaient alignées le long de la salle. Elle jeta la poudre verte dans l’âtre et dans un tourbillon de lumière verte disparu en direction de chez elle. Quand elle sortit de la cheminée, la première chose qu’elle vit fut un regard gris et froid comme un orage prêt à éclater. Malefoy avait beaucoup changé. Ses traits s’étaient affinés mais sa pâleur ne l’avait pas quitté. On pouvait voir qu’il s’était endurci. Sous sa robe de sorcier un peu moulante, on pouvait deviné des muscles qui en feraient tombé plus d’une. Mais Hermione ne s’attarda pas à le reluquer. -Ah tiens ! Ne serait-ce pas mon vieil ami Drago Malefoy, lança-t-elle sarcastiquement en s’asseyant dans un des confortables fauteuils de son salon. -En connais-tu un autre ? dit-il ironiquement en prenant place lui aussi. -Oh non et heureusement d’ailleurs. Je ne pense pas que la terre aurait supporté cette double souillure, rétorqua-t-elle. Hermione avait décidé de jouer à la carte de l’ironie blessante. Le secteur de Malefoy en souvenir « du bon vieux temps ». -Ecoute moi bien Granger, dit-il en se levant lentement, une lueur dangereuse dans les yeux. Je n’ai pas l’intention de me laisser insulter sans rien dire, et par une sang de bourbe qui plus est. -Oh, je vois qu’il y a de choses qui ne changeront jamais ! Si je me souviens bien, cette expression était l’une de tes favorites, dit-elle. -Je vois que tu as une bonne mémoire, dit Malefoy. -Oh oui, j’ai une très bonne mémoire et j’espère que toi aussi tu en as une bonne car ce que je vais te dire, je ne vais pas le répéter. |