Hermione entra dans la pièce. -Il vous attend dans son bureau, lui dit la secrétaire. -Merci, répondit-elle. Elle se demandait bien ce que pouvait lui vouloir son supérieur Darius Fletcher, président du Magenmagot. Ce n’était pas du tout son genre de convoquer des gens pour des broutilles. A moins que ce ne soit son travail, ou bien un jugement. Elle pensa à celui auquel elle venait d’assister… Non, ce ne pouvait être cela. Peut-être que c’était les langues particulièrement acérées du ministère qui avaient fait mouche. Hermione avait rapidement grimpé les échelons de la hiérarchie du Magenmagot s’attirant ainsi les foudres de quelques vieilles noix qui croyaient encore en leur suprématie. La secrétaire la tira de ses pensées : -Miss Granger, miss Granger, l’appela doucement la secrétaire, le président peut vous recevoir. -Merci Emergeant enfin de sa torpeur, Hermione se dirigea vers la porte. Elle y frappa d’un léger coup. -Entrez ! s’exclama le président. Elle poussa la porte avec appréhension et se retrouva face au président du Magenmagot. -Vous m’avez appelé, Mr le président ? -En effet, miss Granger, répondit-il. Il sortit sa baguette et fit apparaître une chaise. -Asseyez-vous, je vous prie. Surprise, elle s’assit et attendit qu’on lui dise le sujet de sa convocation. -Vous savez, miss Granger, commença le président, nous avons toujours été honoré de votre présence au sein de notre organisation. -Je n’en doute pas une seconde, monsieur, répondit-elle. -Bien, donc vous comprendrez que nous ayons assez confiance en vous pour vous confier cette mission, dit-il. -Et quelle est-elle, s’il vous plait, s’enquit-elle ? -Eh bien, il s’agit d’une mission d’observation et de constat. Vous allez devoir observer et gagner en conséquence, reprit-il. -Je ferai de mon mieux, monsieur. -C’est la réponse que j’attendais de vous. Vous nous avez donné toutes vos informations avant de prendre poste. Alors, nous avons conscience que vous avez étudiée à Poudlard. -C’et exact, monsieur. -Donc vous y avez rencontré Drago Malefoy. Aussitôt, Hermione se rembrunit et ne répondit pas cette fois. -Vous devez être au courant du dénouement de son procès. Mais au cas où vous ne le saurez pas, il a été remis en liberté conditionnelle. -Hmm, grogna-t-elle et se rendant compte que ce n’était pas très poli, elle se reprit. Oui, j’en ai eu vent. -Donc vous comprendrez qu’on ait dû lui assigner un gardien responsable, adulte et qui saura le tenir, de préférence une femme. -Oui, répondit-elle. Mais quel est le rapport avec moi ? -Notre choix s’est principalement tourné vers vous. |