manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Violent Violin
Par Nathanaelle
Ouran High School Host Club  -  Romance/Humour  -  fr
4 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     0 Review    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Retour au bercaille

Dès leur arrivée, une armada d’employés avait pris la jeune fille en charge. Les parents de Honi et Mori avaient même pris la peine de se déplacer. Yuna dormait toujours, grelottante de fièvre. Kaoru la laissa aux mains du médecin de famille et de ses assistants et salua les parents de ses sempaïs.

- Merci d’avoir veillé sur elle, dit Akira Morinozuka, troublé.
- C’est normal, répondit-il poliment en s’inclinant.
- Que dirais-tu de rester prendre le thé avec nous, lui proposa sa femme. Je suppose que tout le monde attend de ses nouvelles.
- Merci à vous, accepta-t-il.

Il se laissa conduire au salon et prit place sur le tatami. Cette partie de la résidence avait gardé un aspect traditionnel qui allait bien avec le sport de combat qui faisait le succès des familles Haninozuka et Morinozuka. Il aimait l’ambiance que dégageait le domaine. Il se sentait apaisé.

- Je suis sincèrement désolé si ma nièce vous a causé une quelconque contrariété, à tes amis et toi, Kaoru Hitachiin, déclara le patriarche.

Il était vraiment impressionnant de par sa stature imposante mais aussi l’aura d’autorité qu’il possédait naturellement.

- Je ne dirai pas qu’elle nous a causé des problèmes. Mais plutôt de l’inquiétude. Mitsukuni et Takashi semblaient tellement désemparés…
- Ils ont toujours étaient surprotecteurs avec leur cousine, déclara la mère de Mori. Ils ne savent jamais comment faire avec elle.

Kaoru sourit, amusé. Il avait pu constater de lui-même combien ses deux sempaïs étaient aux petits soins avec elle. C’était vraiment amusant de les voir perdre toute leur assurance, surtout Mori, d’ordinaire imperturbable.

- Ils ont l’air de beaucoup tenir à elle, confirma-t-il.
- Sous ses airs de jeune fille indépendante, Yuna est quelqu’un de très fragile, expliqua la mère de Mori.
- Ma sœur est morte dans des circonstances tragiques, dit sombrement la mère de Honi. A cause de son père. Il a tenté de s’enfuir avec elle alors qu’elle n’avait que trois ans.
- Déjà, à l’époque, elle était beaucoup trop mature…
- C’est vrai mais c’est ce qui l’a sauvé.
- Comment ça, demanda Kaoru, choqué.

Il n’aurait jamais pensé à ça. Yuna paraissait tellement incarner la joie de vivre…

- Je me suis jetée de la voiture, alors que mon père prenait la fuite vers l’aéroport, expliqua une voix affaiblie mais reconnaissable dans son dos.

Kaoru se retourna d’un bloc et se leva. Yuna lui faisait face, encore pâle mais animée d’une telle colère, que c’en était effrayant.

- Ma chérie, murmura la mère d’Honi en la serrant dans ses bras, les larmes aux yeux.
- Pardon de vous avoir inquiétés, fit-elle en lui rendant son étreinte. J’imaginais des retrouvailles un peu plus joyeuses.
- Le principal, c’est que tu ailles mieux, ma petite, intervint le chef de famille en posant une main bienveillante sur son épaule. Comment te sens-tu ?
- Fatiguée mais j’ai vu pire, répondit-elle bravement. Le médecin m’a dit que j’avais fait un malaise dû au décalage horaire. Il voudrait me faire passer une batterie de test pour voir si on doit changer mon traitement.

Elle marqua une pause et regarda toutes ces personnes qui au final, avaient été ses parents et sourit, émue.

- Je suis contente d’être rentrée à la maison.

D’un élan spontané, les quatre adultes, les uns après les autres la serrèrent dans leur bras.

Kaoru renifla, bataillant pour retenir ses larmes, touché par cette scène de retrouvailles. Yuna s’approcha finalement de lui et lui sourit, reconnaissante.

- Merci de m’avoir aidé, Kao.
- Je recommencerais aussi souvent qu’il faudra, lui assura-t-il en lui rendant son sourire, les joues rose de plaisir.

Elle se joignit à leur tablée, et s’assit entre ses deux mères, décontractée. Elle était beaucoup plus calme qu’au lycée et parlait d'un ton tout à fait serein qui charma le jeune homme.

- Pour ce qui est de mon père, je ne l’ai pas retrouvé. Madrid était une fausse piste, déclara-t-elle.
- La police internationale n’a aucune autre piste ?
- Non. Mais bon, c’est pas comme si je m’étais attendue à le retrouver aussi facilement…
- Je suis désolé pour toi, fit le père de Honi.

Elle haussa les épaules et fixa Kaoru qui rougit. Il avait fallu qu’elle vienne au moment il s’était montré le plus indiscret. Non pas qu’il voulait qu’elle fut au fond de son lit mais bon… Ce n’était pas à son avantage.

- Désolée de t’avoir parlé de choses aussi sérieuses, dit-elle. C’est un sujet que je n’aime pas trop aborder et que je ne dévoile pas, en général.
- Je comprends. Les gens ont tendance à juger trop facilement.

Elle lui sourit, satisfaite qu’il la comprenne aussi bien et bu son thé avec délice. Kaoru se leva et s’inclina.

- Me permettriez-vous de donner des nouvelles à vos enfants et nos amis ?
- Bien sûr. Les pauvres doivent être morts d’inquiétude alors que nous profitons tranquillement de la petite.
- Je peux venir avec toi, Kao, demanda Yuna.
- Volontiers.

Elle se leva et lui prit le bras, encore un peu fragile. Ils sortirent de la pièce et s’assirent sous le porche, près de la mare artificiel où des carpes Kinginrin et Tancho folâtraient. Kaoru n’avait eu aucun mal à les identifier car elles valaient une fortune et il avait essayé avec son frère d’en avoir mais leurs parents avaient fermement refusé, n’en voyant pas l’intérêt. Il appela son frère qui décrocha immédiatement.

- Alors, demanda-t-il immédiatement.
- Elle va bien, répondit son jumeau en riant.
- Tant mieux. Elle s’est réveillée ?
- Oui, elle est à côté de moi.

Il entendit son frère répéter la bonne nouvelle aux autres puis des bruits luttes et des insultes.

- Allô ? Kao ?
- Oui, Baron.
- Oui, pourrais-tu me passer Yuna ?
- Attend, je vais plutôt mettre le haut parleur.

Il s’exécuta et fit un clin d’œil complice à la jeune fille qui tentait d’étouffer une crise de fou rire.

- Yuna ?
- Oui, Tamaki.
- Dieu soit loué, tu vas mieux !
- Oui, le médecin a dit que c’était à cause du décalage horaire.
- Bon, tant mieux. Ah ! Je voulais te proposer à venir au cercle quand tu seras remise sur pieds.
- Merci beaucoup et pardon de vous avoir tous inquiété.
- Ne t’inquiète pas pour ça, cria Haruhi. Le plus important, c’est que tu reviennes vite nous voir.
- Oui, dépêche-toi de guérir, on t’attend, cria Hikaru.

Yuna ne répondit rien et se couvrit la bouche de la main. Kaoru se retourna et se figea, troublé. Les larmes coulaient sur ses joues, silencieuses. Elle pleurait de joie et de soulagement peut-être parce qu’ils l’avaient acceptée.

- Ah ! Ben bravo ! Vous la faites pleurer maintenant !

A l’autre bout du fil, une multitude de voix bafouillèrent des excuses ce qui fit rire aux éclats la malade.

- C’était des larmes de joie, fit-elle. Merci pour tout !
- A ton service, princesse ! Reviens quand tu veux, cria Hikaru.

Tout le monde les salua et Kaoru raccrocha. Yuna soupira et s’essuya le visage en riant. Kaoru ne dit rien et se contenta de l’observer attentivement. Même les yeux rouges et le teint pâle, elle était resplendissante. Elle remarqua enfin ses regards insistants et rougit.

- Tu dois avoir une piètre opinion de moi, fit-elle enfin. Je suis orpheline, malade et têtue… Et j’ai un père meurtrier.
- Mais toutes ces choses ne dépendent pas de toi, sauf pour ce qui est de la ténacité, même si pour moi, ce n’est pas un défaut, dit-il en souriant. En tout cas, je suis heureux d’avoir fait ta connaissance et j’espère que nous auront d’autres occasions de nous voir. D’ailleurs, j’aurai une proposition à te faire.
- Je t’écoute, fit-elle en s’étirant.
- Comme tu dois sûrement le savoir, Hikaru et moi sommes les fils d’une grande styliste.
- Oui, Kazuha Hitachiin. Taka et Mitsu m’en ont parlé. Quel est le rapport avec moi ?
- Ben… Je voulais te proposer de servir de modèle…
- Moi ?
- Oui, pourquoi ça te surprend à ce point, releva-t-il en riant.
- Et pourquoi me le proposer aussi soudainement ?
- Parce que je pense que tu es la personne idéale pour incarner l’esprit de la marque. Ta douceur, ta détermination… Ta musique aussi, ajouta-t-il, rêveur.
- Mais tout cela ne transparaît pas dans une photo !
- Au contraire, la contredit-il. Et puis, il existe plein d’autres moyens de diffusion de nos jours.

Il la regarda longuement songeur puis saisit son téléphone. A cette heure, Honi et Mori devaient être sortis de leur réunion et avoir rejoint les autres au cercle. Il appela Mori qui décrocha immédiatement.

- Kao-chan ! Hika-chan m’a dit que Yuna était réveillée, dit-il sans attendre.
- Oui, elle va bien. Elle est encore un peu pâle mais c’est tout. Tu peux te détendre.
- Merci de t’en être occupé… C’était à nous de le faire.
- Comme je lui ai déjà dit, je recommencerai aussi souvent qu’il faudra. Mais passons, je voulais vous demander votre avis, à Mori et toi : Hikaru et moi, on aimerait bien que Yuna soit le modèle de la prochaine collection de notre mère. Elle n’a pas l’air sûr d’elle. Vous en pensez quoi ?

Yuna lui fit les gros yeux et lui chuchota d’arrêter ça, les joues délicieusement roses. Il rit et leva le pouce, victorieux.

- Je pense que ce serait merveilleux, s’exclama Honi. Tu sais, Kao, Yuna est une personne très douce et sensible, en vérité.
- Je sais, je l’ai entendu dans son violon et c’est pour ça que je veux qu’elle soit notre nouveau modèle.
- Yuna ! Téléphone, cria la mère de Honi.
- C’est Takashi, lui apprit Honi en riant.

Yuna se leva et prit le téléphone que lui tendait la mère du brun. Elle consulta ses messages et se mit à déambuler dans le jardin.

- Bon, je te laisse, fit Honi. Encore merci et à demain.
- A demain.

Il raccrocha et observa la jeune fille qui paraissait songeuse mais tout de même contente. Elle pianota sur son clavier à tout vitesse, s'arrêtant quelques secondes pour chercher ses mots. Elle attendit quelques secondes et fixa l'écran avec intensité jusqu'à ce qu'une mélodie enjouée se fasse entendre. Elle relut le message à plusieurs fois, figée par ce que son cousin lui avait écrit. Elle baissa son bras et essuya les larmes qui avaient coulé silencieusement sur ses joues pâles. Kaoru s’approcha précautionneusement et lui sourit.

- Alors ?

Pour toute réponse, elle lui tendit son téléphone que le jeune homme prit. Il jeta un regard intrigué à sa nouvelle amie avant de se concentrer sur l'écran. Il écarquilla les yeux sous le choc. Jamais il n'aurait pensé que Mori était capable d'aligner autant de mots à la fois.

« Yu-chan, je suis heureux que tu sois enfin de retour parmi nous. Tu n'imagine pas à quel point tu as pu me manquer.

Pour ce qui est de la proposition des jumeaux, n'hésite pas une seconde. Montre au monde la jeune fille douce et merveilleuse que tu es réellement. Tu auras toujours quelqu'un pour veiller sur toi. Je serais là. »

Venant de Mori, c’était plus que surprenant. Rien que le fait qu’il ait envoyé et répondu à un message était étrange. Il devait l’aimer particulièrement pour en arriver là, sinon il n’aurait pas pris la peine de se déranger. Même pour Honi, il ne se montrait pas aussi loquace.

- Que décides-tu, lança-t-il finalement en lui tendant la main. Tu marche ou pas ?

Elle le regarda longuement, droit dans les yeux, ce qui le fit rougir. Ses prunelles verdoyantes le plongeaient dans un état second comme s’il était encore dans un rêve. Finalement, elle lui sourit avec douceur et prit la main qu’il lui tendait.

- Je veux bien essayer.
- Génial, s’exclama-t-il. C’est décidé, dès que tu pourras sortir, je te présenterai à ma mère. Elle va t’adorer !
- Si tu le dis, répondit-elle en riant, amusée par la joie du jeune homme.

Elle retira sa main de celle de Kaoru et lui fit un sourire éclatant. Vraiment, elle avait pris la bonne décision en rentrant plus tôt que prévu.

- Au fait, tu as perdu.

Il la regarda, perdu puis, ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'il réalisait.

- Le pari, s'écria-t-il.

Elle éclata de rire, ce qui l'apaisa. Il rentra à sa suite dans la demeure en se réjouissant par avance de faire plus ample connaissance avec cette étrange jeune fille...

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>