Préparatifs de départ
Elle avait avancé sa voiture le plus près possible de la cage d'escalier. De toute façon, plus personne n'allait lui faire de reproches. Sa jeune chienne gambadait avec un grand plaisir et partait dans des courses effrénées aux alentours. Elle l'appela pour remonter dans l'appartement.
Une fois remontée, elle commença ses va et vient pour aller chercher son matériel, un maximum de souvenirs personnels dont les photos, et des habits les plus pratiques, au diable la coquetterie. Elle décida aussi d'emmener tout pour le confort de son animal ainsi que son poignard médiéval. Heureusement que sa petite Twingo était pratique pour tout cela. Elle emmena aussi ses outils de bricolage car elle ne savait comment elle pourrait entrer dans le super-magasin de bricolage.
Elle ferma sa porte à clef, au cas où et prit la route. Dans les rues, on pouvait voir quelques cadavres d'hommes et d'animaux, des accumulations de poubelles, des voitures en travers des routes. Elle passa devant un lycée dont les barrières étaient grandes ouvertes, un coup de vent fit voler des dizaines de feuilles dans le vent. Quelques minutes plus tard, elle arriva enfin au magasin. Des chariots étaient épars sur le parking. Apparemment, certaines personnes avaient déjà essayé de forcer les grilles.
Elle quitta la voiture et laissa sa chienne à l'intérieur. Elle s'approcha du magasin et fit le tour. Elle s'agrippa au grillage qui était incroyablement haut. Arrivée en haut, elle vit que le haut était recouvert de barbelés. Heureusement, elle s'était vêtue de ses habits militaires qu'elle avait conservé après sa démission. Néanmoins, si le tissu ne se déchirait pas, elle sentit bien les pointes entrer dans sa peau et la griffer durement. Elle finit par redescendre. Elle explora la cour qui ne contenait pas de matériel nécessaire à la survie. Puis, elle tomba sur une petite porte pas fermée mais pas non plus crochetée. Elle entra doucement son poignard entre dans une main. Son oreille était tendue et ses sens aux aguets. Elle ne se laisserait pas tuer ou violer. Finalement, quand elle fut certaine de ne plus s'inquiéter, elle prit un chariot qu'elle chargea d'un maximum de matériel. Sa liste s'allongeait au fur et à mesure des besoins qu'elle voyait venir. Entre autre, elle prit une grosse pince coupante de type américain, un pied de biche, du cordage, des lampes à dynamo, une pompe à essence à main, et de nombreux outils qu'elle n'avait pas chez elle. Avec sa pince coupante, elle ouvrit une porte sur le côté et sortit par là.
Sa chienne aboyait à tout va. Un groupe de personnes rodait autour de sa voiture. Ils la virent et se firent menaçants. Elle leva la main vers eux et s'approcha lentement. |