Bonjour !
J’ai entrepris de réécrire tous les tomes, en changeant un seul élément au début du premier ; la poignée de main entre Harry et Drago. Je sais que c’est un travail conséquent et même titanesque, mais c’est mon rêve depuis des années.
L’histoire commence au moment au Goyle, Crabbe et bien sûr Malefoy rentrent dans le compartiment de Harry et Ron, au chapitre 6, appelé ‘’Rendez vous sur la voie 9 ¾’’, précisément page 115.
Disclaimer :
Tout l’univers d’Harry Potter et ses personnages appartiennent à J.K.Rowling. Je me sers énormément des livres, copiant des passages entiers mais n’en tire aucun profit. Seule l’idée d’une amitié Draco-Harry possible m’appartient.
BONNE LECTURE !!
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Trois élèves de Poudlard entrèrent et Harry reconnut parmi eux le garçon au teint pâle dont il avait fait la connaissance dans la boutique de vêtements de Madame Guipure. Cette fois, il regardait Harry avec beaucoup plus d’intérêt que lors de leur première rencontre.
-Alors, c’est vrai ? lança-t-il. On dit partout que Harry Potter se trouve dans ce comportement. C’est toi ?
-Oui, dit Harry.
Il regarda les deux autres garçons. Tous deux étaient solidement bâtis et avaient l’air féroce. Debout de chaque côté du garçon au teint pâle, ils avaient l’air de garde du corps.
-Lui, c’est Crabbe, et l’autre, c’est Goyle, dit le garçon d’un air détaché. Moi, je m’appelle Malefoy, Drago Malefoy.
Ron eut une toux discrète qui ressemblait à un ricanement. Drago Malefoy tourna les yeux vers lui.
-Mon nom te fait rire ? Inutile de te demander le tien. Mon père m’a dit que tous les Weasley ont les cheveux roux, des taches de rousseur, et beaucoup trop d’enfants pour pouvoir les nourrir.
Il se tourna à nouveau vers Harry.
-Fais bien attention à qui tu fréquentes, Potter. Si tu veux éviter les gens douteux, je peux te donner des conseils.
Malefoy lui tendit la main, mais Harry hésita avant de la serrer. Il regarda Ron, à deux doigts d’exploser de colère, et prit le parti de ne pas en prendre. Il attrapa alors sa main.
-Je n’ai besoin de personne pour savoir qui sont les gens douteux. Je te fais cependant confiance, à une condition.
-Crois-tu être en mesure de poser tes conditions, Potter ? releva le garçon.
Ses acolytes ricanèrent. Il serra plus fort la main dans la sienne.
-Effectivement. Tu es venu me voir, je suis en position de force. Si tu ne veux pas que l’année qui nous attend devienne un champ de bataille perpétuel, tu devras te plier à mes règles. Je n’ai absolument aucun doute sur celui de nous deux qui remporterait le combat.
Il affichait une confiance en lui qu’il n’avait vraiment pas. Il sentait ses jambes trembler légèrement, tout en arborant un regard noir. Ce moment semblait crucial. Au moment où il réalisa que son front touchait presque celui de son adversaire, lesdits Crabbe et Goyle émirent un son qui ressemblait vaguement à un grognement. Il lança un coup d’œil à Ron, qui ne comprenait plus rien à la situation, mais qui était près à le défendre en cas de nécessité. Cela le conforta dans ce qu’il voulait faire.
-Promets moi de..
-Je n’ai pas de promesse à te faire, le coupa Malefoy.
La situation lui échappait. Il savait pourtant, au fond de lui, qu’il devait remporter ce combat. Coûte que coûte. Il ne savait pas pourquoi, mais ça n’avait aucune importance. Une petite voix fluette et insupportable lui disait, au fond de sa tête ‘’Convaincs le ! Il le faut !’’
-Promets moi, répéta Harry d’un ton sans appel d’un air qui signifiait clairement de ne pas l’interrompre, de ne plus jamais insulter Ron, ou sa famille devant moi.
Ron avait été très surpris de son intervention, et il lui adressait maintenant un regard reconnaissant. Malefoy, quant à lui, semblait réfléchir à toute vitesse. Il évalua tout d’abord la poignée de main qui s’éternisait, puis le rouquin, et leurs mains liées à nouveau. Les deux autres, scrutaient le visage de leur ami pour savoir eux-mêmes comment réagir. Finalement, il prit la parole.
-C’est d’accord, énonça-t-il très lentement.
Il lacha la main de Harry après quelques secondes. Puis, doucement, un rire moqueur naquit sur son visage, adressé au rouquin.
-Incapable de te défendre tout seul, Weasley ?
-Malefoy ! gronda Harry, tandis que ses sourcils se fronçaient.
Ron, quant à lui, s’était maintenant levé d’un air menaçant. Le jeune homme blond plaça les mains devant lui en reculant d’un pas, d’un air angélique.
-C’était une blague, s’écria-t-il en riant.
Un sourire échappa à Ron et à Harry, tandis que Goyle et Crabbe éclataient d’un rire tonitruant.
-C’est bon les gars, cette blague n’était pas si bonne, arrêtez de vous forcer, idiots.
Ils prirent un air vexé et s’en allèrent quand Malefoy le leur signifia d’un geste de la main.
-Bon, et bien.. Je vais y aller. Harry ?
-Drago, répondit-il en hochant la tête.
Il semblait hésiter un instant, puis se lança.
-R.. Ron ?
-Drago.
Celui-ci eut l’air soulagé, puis sorti. Ron, quant à lui, affichait un grand sourire.
-Un Malefoy et un Weasley qui s’appelle par leurs prénoms ! Sacré tour de force, Harry !
Il se jeta d’ailleurs sur son nouvel ami pour le taquiner, lui frottant très fort la tête jusqu’à la brulûre.
-Eh ! protesta Harry. Mais ça fait mal !
-Je sais, cria le rouquin à la cantonade en riant.
Hermione arriva à son tour dans leur compartiment, et ils arrêtèrent de se battre.
-Qu’est-ce qu’il s’est passé, ici ? demanda-t-elle en voyant les friandises étalées par terre et l’air rougi des deux garçons. N’obtenant aucune réponse, elle poursuivit : Vous feriez bien de vous changer. Je suis allée voir le machiniste dans la locomotive et il m’a dit que nous étions presque arrivés. Vous ne vous êtes quand même pas battus, j’espère ? Vous cherchez les ennuis avant même qu’on soit là-bas !
-Mais non, on ne s’est pas battus.. Un peu chamaillés, à la limite.. plaisanta Harry.
-Ca ne t’ennuierait pas de nous laisser tranquilles pendant qu’on se change ? répondit ensuite Ron, agacé, en lui lançant un regard noir.
-D’accord, je m’en vais, dit Hermione d’un ton hautain. J’étais venue vous voir parce que les autres ne font que des bêtises, ils courent dans les couloirs comme des idiots et toi, tu as une saleté sur le nez, si tu veux savoir.
Ron lui adressa un regard féroce tandis qu’elle sortait du compartiment. Dehors, la nuit commençait à tomber. Des montagnes et des forêts défilaient sour un ciel pourpre profond et le train semblait perdre de la vitesse.
Ron et Harry enfilèrent leur robe de sorcier. Celle de Ron était un peu trop courte pour lui, on voyait ses baskets et le bas de son pantalon.
Une voix retentit alors dans le train :
-Nous arriverons à Poudlard dans cinq minutes. Veuillez laisser vos bagages dans les compartiments, ils seront acheminés séparément dans les locaux scolaires.
Harry sentit son estomac se contracter et il vit Ron pâlir sous ses tâches de rousseur. Après avoir rempli leurs poches des dernières friandises qui restaient, ils rejoignirent la foule des élèves qui se pressaient dans le couloir.
Lorsque le train s’arrêta enfin, tout le monde se précipita vers la sortie et descendit sur un quai minuscule plongé dans la pénombre. L’air frais de la nuit fit frissonner Harry. Une lampe se balança alors au-dessus de leur tête et Harry entendit une voix familière :
-Les première année, par ici. Suivez-moi. Ca va, Harry ?
La grosse tête hirsute de Hagrid, le regard rayonnant, dominait la foule des élèves.
-Les première année sont tous là ? Allez, suivez-moi. Et faites attention où vous mettez les pieds. En route !
Glissant et trébuchant, la file des élèves suivit Hagrid le long d’un chemin étroit et escarpé qui s’enfonçait dans l’obscurité. Harry pensa qu’ils devaient se trouver au cœur d’une épaisse forêt. Personne ne parlait beaucoup. Neville, celui qui avait perdu son crapaud, renifla à plusieurs reprises.
-Vous allez bientôt apercevoir Poudlard, dit Hagrid en se retournant vers eux. Après le prochain tournant.
Il y eut alors un grand ‘’Oooooooh !’’
L’étroit chemin avait soudain débouché sur la rive d’un grand lac noir. De l’autre côté du lac, perché au sommet d’une montagne, un immense château de tours pointues étincelaient de toutes ses fenêtres dans le ciel étoilé.
-Pas plus de quatre par barques, lança Hagrid en montrant une flotte de petits canaux alignés le long de la rive.
Harry et Ron partagèrent leur barque avec Hermione et Neville.
-Tout le monde est casé ? cria Hagrid qui était lui-même monté dans un bateau. Alors, EN AVANT ! D’un même mouvement, les barques glissèrent sur l’eau du lac dont la surface était aussi lisse que du verre. Tout le monde restait silencieux, les yeux fixés sur la haute silhouette du château, dressé au sommet d’une falaise.
-Baissez la tête, dit Hagrid lorsqu’ils atteignirent la paroi abrupte.
Tout le monde s’exécuta tandis que les barques franchissaient un rideau de lierre qui cachait une large ouverture taillée dans le roc. Les bateaux les emportèrent le long d’un tunnel sombre qui semblait les emmener sous le château. Ils arrivèrent alors dans une sorte de crique souterraine et débarquèrent sur le sol rocheux couvert de galets.
-Hé, toi la-bas, c’est à toi ce crapaud ? dit Hagrid qui regardait dans les barques pour voir si personne n’avait rien oublié.
-Trévor ! s’écria Neville en tendant les mains, ravi.
Guidés par la lampe de Hagrid, ils grimpèrent le long d’un passage creusé dans la montagne et arrivèrent enfin sur une vaste pelouse humide qui s’étendaient à l’ombre du château. Ils montèrent une volée de marche en pierre et se pressèrent devant l’immense porte d’entrée en chêne massif.
-Tout le monde est là ? demanda Hagrid. Toi, là-bas , tu as toujours ton crapaud ?
Puis le géant leva son énorme point et frappa trois fois à la porte du château.
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A suivre..
Laissez moi une review pour me dire ce que vous en pensez, pour l’instant. C’est ma première fic et je suis terrorisée /o\
Merci beaucoup ! |