Les jours passèrent et Harry ne réagissait pas ce qui inquiétait Draco. De son côté, Harry allait chaque soir en haut de la tour d’astronomie, comme à son habitude. Seulement l’absence de Draco provoquait en lui un manque. Il se remémorait alors l’histoire racontée par le blond. Quand il fermait les yeux, il pouvait sentir le souffle de Draco sur son cou. La nuit passée dans ses bras lui avait donné un aperçu de ce qu’il pourrait ressentir s’ils étaient ensemble. Harry regrettait maintenant son geste de rejet. Mais le message de Draco avait été clair : c’était à lui dde faire le premier pas. Harry décida d’agir mais qu’il ne savait pas comment s’y prendre. Il voulait faire les choses bien, comme le serpentard. Hermione voyant qu’il se creusait la tête et ne trouvait rien, vint à son secours. Au petit déjeuner elle aborda le sujet :
- Pourquoi tu ne fais pas les choses simplement Harry ?
- Parce que lui ne les a pas faites simplement.
- Oui mais c’était différent, il ne savais pas que tu l’aimais. Là, tu sais que les sentiments sont réciproques.
- Oui… Rah il me manque tellement…
- Bah agis, bon sang !! Ne te fais pas plus bête que tu ne l’es !
- Merci Hermione. J’apprécie ton soutien, répliqua Harry ironiquement.
Le brun tourna ses yeux verts en direction de la table des serpentards et fronça les sourcils. Nott était trop proche, beaucoup trop proche de Draco.
- Demain, je suis avec lui. Demain plus personne d’autre que moi ne l’approche !
Hermione sourit largement.
- Et bien ce n’est pas trop tôt !
Le lendemain matin au petit déjeuner, Draco reçut une lettre. Il reconnut l’écriture de son amour et un sourire s’installa sur ses lèvres.
Salut,
Bon vu que tu m’as contacté la première fois par une lettre, j’ai décidé de faire pareil.
Tout d’abord, je voulais m’excuser pour ce temps d’attente, mais il a fallu que je mette tout en place dans ma tête.
Mais c’est clair maintenant : tu es à moi !
Je t’aime et je serais prêt à te le répéter Mille et Une fois encore.
Alors si tu es d’accord, quand tu auras fini cette lettre, je viendrai t’embrasser. Devant tout le monde. Sans la moindre hésitation.
Avant que tu ne relèves la tête pour me donner ton accord (ou ton désaccord, mais je ne l’espère pas), je voulais te remercier. Si tu n’avais pas eu le cran de faire cette démarche, jamais je ne me serais rendu compte de mes sentiments pour toi. Comme quoi le courage n’est pas réservé aux gryffondors !
Je t’aime.
Harry
Le blond leva la tête et hocha la tête avec un grand sourire collé aux lèvres.
- Pourquoi tu souris comme un grand benêt Dray ? demanda Pansy.
- Je ne l’ai jamais vu aussi niais, ajouta Blaise.
- Pourquoi il ne réagit pas face à l’insulte ? s’exclama Pansy.
- Pourquoi Potter se rapproche de notre table avec un regard de prédateur ?
- Qu’est ce qu’il fait Dray ?
- Draco ne peut pas te répondre. Il a la bouche occupée.
- Une occupation fort intéressante si on en croit ses gémissements.
- Les cheveux de Draco ont l’air agréables au toucher.
- Les fesses de Harry aussi.
- Mais vous allez arrêter de commenter, oui ! s’écrièrent en même temps les deux amoureux.
- Ouah ! Ils sont même synchrones ! s’esclaffa Blaise.
- Bon Harry, je te propose on continue ça dans ma chambre, loin de mes deux meilleurs amis débiles ! dit Draco en entrainant Harry vers la sortie.
- Oui Dray, allons dans ta chambre, répondit Harry avec un grand sourire lubrique.
Le blond ne tint plus et s’élança vers la dite chambre, Harry derrière lui.
Harry et Draco s’affichèrent ensuite sans la moindre honte. L’amour qu’ils se portaient étaient tellement évident que l’école, bien qu’un peu surprise accepta leur décision. Le professeur Rogue eut un peu plus de mal mais sur la demande de son filleul ne fit aucune remarque. La fin de la sixième année arriva et les deux jeunes hommes étaient toujours aussi amoureux. Le blond proposa au brun de venir passer l’été dans son manoir. Celui-ci accepta avec joie, n’ayant plus à aller chez les Dursley. La septième année se passa dans le bonheur le plus complet et Harry demanda à Draco d’écrire son histoire. L’ex serpentard le fit et y ajouta les deux dernières années passées dans les bras de son amour.
Dix ans plus tard :
- Et voilà c’est comme ça que tonton Draco m’a déclaré sa flemme, finit Harry sous l’œil attentif de la petite Alice.
- Jolie histoire ! s’exclama la petite fille de six ans.
- Ouais. Mais on la connaît par cœur cette histoire tonton ‘Ry ! répliqua la petite rousse, Lucie.
- Dénigre pas son histoire ma puce, sinon Harry va mal le prendre, dit Hermione à sa fille.
- Ouais mais Alice ne se lasse pas de l’écouter, soupira sa mère, Pansy.
- Et elle a raison ! répliqua Harry en se levant.
L’ex gryffondor rejoignit Draco dans la cuisine. Il passa ses bras autour de sa taille et déposa un baiser dans son cou.
- Tu as fini de raconter l’histoire à Alice.
- Oui, elle a adoré.
- Comment n’aurait-elle pas pu. C’est la nôtre, répliqua le blond.
Harry sourit et embrassa son mari.
- Je t’aime.
- Moi aussi, mais ça ne fait toujours pas Mille et Une fois.
- Je m’en fiche, j’ai toute la vie pour te le répéter encore et encore… |