Chapitre 1

Prince ?

ou sachant que tu es un môme de moins de 9 ans peu facilement disparaître... seulement des registres

Cela faisait maintenant 1 mois qu’Harry s’était fait mordre par le grand loup blanc et il avait noté quelques changements sur sa personne tel que : ses yeux qui étaient encore plus vert mais ses iris étaient entourés d’un fin cercle doré qui leur donnait un aspect irréel, il n’avait plus besoin de ses lunettes qu’il laissait dans son placard pour ne pas être embêté. Ses blessures aussi se soignaient plus facilement et c’est ce dernier changement qui n’était pas passé inaperçu aux yeux de la grande et si généreuse famille Dursley. Ils en profitaient donc pour lui donner de plus en plus de corvées pour ensuite le corriger si jamais il avait l’orgueil de ne pas les finir pour se sentir supérieur car un monstre n’est pas supérieur !

Harry avait compté les lunes. Il savait que ce soir, la lune serait pleine. Il avait terminé son travail, le jardin, la maison et le garage étaient parfaits. Et puis… aujourd’hui était une journée particulière, il allait avoir 9 ans ! Et ce soir se serait la pleine lune. Il ne savait pas pourquoi, mais depuis que le loup l’avait mordu, il avait une certaine fascination pour la lune. Plus particulièrement la pleine lune. Cette lune qui le regardait de haut depuis qu’il avait la mauvaise idée de venir au monde.

***

Dans une petite clairière, pas loin du lieu de résidence des Dursley, un homme de grande taille, les cheveux mis-long d’un blond comme le soleil, tournait en rond devant une assemblée d’hommes et de femme, un genou à terre, la tête basse pour lui prouver leur soumission. Il y avait un truc qui clochait. Il le sentait. Il y allait y avoir une merde. Quelqu’un allait s’en prendre à un membre de sa meute. Il fallait qu’il fasse quelque chose. Mais quoi ? Il n’était même pas 8h du matin et il avait déjà les nerfs en pelote. Il était vrai que ce soir serait une nuit de pleine lune, mais… minute… toute sa meute était bien là ? Hem… oui, il y avait… NON ! Il en manquait un. Un seul. Celui qui ne s’était pas encore transformé et qu’il n’avait pas encore intégré complètement dans la meute. Le seul qui n’avait pas donné un seul son ni même une larme à l’une de ses morsures. Il manquait le jeune Potter… Harry Potter… le seul gamin qu’il n’aurait jamais dus mordre. Dumbledor disait qu’il avait mis le survivant en sécurité à ses côté. Il avait donc mentit ! Un enfant en sécurité ne se retrouverait pas une nuit de pleine lune seul avec des sacs de nourritures pleins ses petits bras. Surtout lui, un enfant sorcier sauveur du monde. Un enfant devrait pleurer, crier et se mettre à courir à la vus d’un loup, pas se tenir droit et admirer l’animal pour ensuite le regarder avec des yeux magnifiques certes, mais pleins de cette d’espoir que la blessure infligée soit la dernière de la longue liste de coups qu’il avait déjà reçu. Harry Potter n’était pas en sécurité, il était un enfant battu, il ne devait même pas savoir qui il était. Pour lui la magie ne doit même pas exister.

Fenrir Greyback se sentait proche de cet enfant et il savait que quand il serait dans sa meute, il serait pour lui un père. Mais pour sa il fallait qu’il possède une certaine petite clef en or. Devant les yeux ébahis de sa meute, Fenrir Greyback disparut pour apparaitre dans une pièce secrète de Gringot face à un gobelin à l’air pas très content.

-          C’est au sujet du prince.

Le gobelin fit à l’instant une tout autre tête et partit en courant dans le bureau du chef de la banque qui en parla au chef des gobelins qui vint en personne se présenter devant le loup-garou le plus craint du monde magique, tous les pays confondu, en moins de 20 minutes. Encore 20 minutes après, tous les coffres devants un jour appartenir à Harry Potter furent mis dans un seul coffre, celui de : Gabriel Fenrir Greyback. Harry James Potter disparut des registres et Gabriel Fenrir Greyback vit le jour.