Chapitre 2

Azshari

ou comment Vernon Dursley fit la pire erreure de sa vie... au moins ce fut la dernière !

Harry était content, sa tante et son cousin allaient partirent pour 3 jours, il savait que se serait 3 jours de coups de ceintures et de privation de nourriture, mais il s’en fichait presque de devoir rester avec son oncle si c’était pour ne pas voir Dudley se pavaner devant lui tout en lui rappelant que c’était son anniversaire et que personne ne le savait, que personne ne s’occupait de lui.

Seul dans la cuisine, il faisait le repas de son oncle quand celui-ci rentra de son travail. Il se mit alors à l’appeler pour qu’il lui porte ses affaires et les rangent, après lui avoir donné une bonne baffe car il ne se bougeait pas suffisamment vite à son goût.

Les affaires rangées, la table mise et le repas servit dans le salon, la télévision allumée sur les informations, il quitta le salon pour aller dans la cuisine pour faire la vaisselle et prendre un peu de nourriture dans les placards sans attirer l’attention de son oncle trop obnubilé par son poulet et l’augmentation de la TVA et ses répercutions sur la bourse.

Laver la casserole, prendre un morceau de poulet et de pain, ranger les verres et prendre un carré de chocolat, ranger le lait après avoir but une gorgée, sortir les cakes du fours, en manger un très vite en se souhaitant un joyeux anniversaire et mettre les autres dans une assiette sous la fenêtre pour les faires refroidir.

Servir le fromage, se prendre une autre baffe, repartir dans la cuisine pour attendre que son oncle l’appel pour lui servir le désert.

10minutes…

-          Apporte les gâteaux le monstre !

-          Oui oncle Vernon.

Se calmer, porter les gâteaux, se prendre une autre baffe pour le plaisir de son oncle. Il ne faut pas lésiner sur les moyens de rendre un monstre normal…

-          Vas dans ton placard le temps que je mange, puis tu débarrasseras la table, termineras la vaisselle et viens me voir après.

-          Bien oncle Vernon.

Le désert fut vite expédié, la table débarrassée et la vaisselle terminée, Harry se fit assoir sur le canapé par son oncle le temps que celui-ci aille chercher quelque chose dans les paquets qu’il avait ramené.

-          Lève-toi. Tu vas faire tous ce que je te dis, depuis le temps que j’attends cela…

-          Que dois-je faire mon oncle ?

-          Déjà tu vas te mettre à m’appeler maître !

-          Onc…

-          J’ai dis !

-          Pardon… Maître.

-          Bien… déshabille-toi !

-          Comment ?

-          Tu m’as entendu !

Terrifié il se déshabilla face à son oncle qui souriait comme un dément, répétant sans cesse : «  Enfin… enfin il est à moi… enfin il sera à moi… ce petit cul… enfin… »

-          Approche !

Complètement nus et à la merci de son oncle, Harry fit ce que celui-ci lui intimait, il s’avança.

Vernon jubilait, il allait enfin se le faire. Trouvant que celui-ci n’avançait pas il lui attrapa le bras et le tira vers lui. Lui écartant de force les jambes, il se mit à occulter la petite colonne de chair de l’enfant. Il savait que l’enfant ne pouvait pas réagir, il était trop jeune, mais cela ne l’empêchait pas de bander comme le gros porc qu’il était.

En aillant suffisamment vus, il décida de se soulager, il fit s’agenouillé de force l’enfant devant lui, baissa son pantalon et son caleçon pour montrer sa verge bien droite devant le regard apeuré de son neveu.

-          Je veux que tu lèche et suce ça !

-          Mais… oncle Ver…

-          Je t’ai déjà dit comment m’appeler !

-          Oui… maître…

-          Alors suce !

Contraint, il allait accueillir comme il pouvait la verge de son oncle dans sa bouche quand le bruit d’un verre brisé se fit entendre à l’étage. Vernon remis ses vêtement et enfonça un de ses doigts violement dans l’intimité inviolé de son neveu avant de le ressortir vivement.

-          Je monte voir ce qu’il se passe à l’étage, attend moi sans bouger… petite pute.

Il quitta le salon sans voir que les yeux de son neveu se tintèrent d’or et que ses canines s’allongeaient lentement, tout comme il ne vit pas l’homme très grand le prendre à la gorge et lui tordre le cou.

Dans le salon Harry n’en menait pas large, nus sur le tapis il suait, la chaleur l’avait pris d’un coup, tous son corps lui faisait mal.

Il avait les mains qui tremblaient, un mal de tête immense, sa mâchoire le lançait et il avait chaud dans tout son corps. Il entendait des bruits de pas dans l’escalier. Son oncle revenait. Il fallait qu’il bouge de là, mais comment ? Il ne pouvait plus bouger ! Il leva difficilement le bras mais le fit vite retomber à terre. Il n’avait plus de force. Les bruits de pas étaient forts, de plus en plus forts, il savait que la personne était près de lui. Il savait que ce n’était pas son oncle car son oncle ne marchait pas comme cela. Les pas de son oncle étaient bruyants et lourds, les pas qu’il venait d’entendre étaient léger et sûrs. Il sentit plus qu’il ne vit, car ses yeux étaient troublés par la fatigue et la sueur qui perlait à son front et glissait à grosse goute pour terminer leur course sur le sol, la grande main qui se posa sur sa joue. La douceur de se contact le fit sursauter légèrement. Il se sentit retourner, on l’avait mis allongé sur le dos. La grande main était toujours posé sur sa joue, il sentait le contact de l’autre dans ses cheveux, il se sentait bien près de cet homme, il se sentait chez lui, il se sentait protégé, en sureté.

-          Du calme louveteau, tout va bien se passer, c’est qu’un petit mauvais moment à passer.

-          … mal…

-          Calme-toi. Ne lutte pas. Laisse-le sortir.

Harry regarda l’homme assis près de lui, il était grand, très grand avec de grand yeux bleu et des cheveux long, très blond coiffé en catogan, il lui disait d’avoir confiance en lui et de se concentrer sur rien d’autre que sa voix. Une très belle voix, grave et posé, une voix de conteur…

Alors il lui fit confiance. Il ferma les yeux et se laissa faire. La chaleur s’atténua doucement, la douleur disparus et le mal de crâne en fit de même. Et il entendit une voix, une voix d’enfant légèrement plus grave qu’elle ne devrait…

(Cela se passe dans sa tête)

-          Merci…

-          Merci ?

-          Oui… merci !

-          Pourquoi ?

-          Tu m’as accepté, maintenant nous ne faisons plus qu’un !

-          Qui es-tu ?

-          Je suis…

-          Je ne t’entends pas répète !

-          J’ai dis…

-          J’ai pas compris !

-          AZSHARA !

-          Drôle de nom…

-          C’est le tien mais bon…

-          Hein ? mais non moi c’est Harry !

-          Je suis toi, je suis Azshara ! donc techniquement parlant c’est aussi ton nom.

-          Tu es moi ?

-          Que si tu m’accepte.

-          On restera ensemble ?

-          Toujours puisque je suis toi !

-          Alors j’accepte !

-          Dis ton nom alors ! dis notre nom !

(On sort de la tête d’Harry)

Harry souris et murmura doucement, tendrement : «  Azshara  »

Une fine lumière enveloppa Harry et le corps d’enfant de 9 ans fit place à celui d’un jeune louveteau, complètement noir, aux yeux vert.