Le silence est d'or et la parole est d'argent, Mais dans mon cas, qu'est-ce qui est le plus important? Je ne peux plus tout garder, Je ne peux pas non plus en parler, Aucune alternative ne s'offre à moi, Mais comment je peux gérer tout ça? Mes épaules tremblent, je ris nerveusement, Les larmes coulent, faisant tomber les faux-semblants, A quoi bon rester ici maintenant, Quand pour moi tout est fichu à présent? Mais je ne peux pas non plus tout quitter, Je suis en fait pieds et poings liés. Ma vie est un désastre, un camp en ruines fumantes Les batailles l'ont saccagé de leur haine brûlante Le ciel s'y obscurcit trop souvent et le soleil n'y luit Que sporadiquement alors que la joie, elle, s'enfuit Mon armée spirituelle, décimée, diminuée sans arrêt Mes soldats de pensée se retirent mais pas pour mieux sauter Ici l'espoir a disparu tantôt, et la douleur est apparue Car la Détresse a mis mon cœur tristement à nu. Que puis-je y faire, sinon faire appel à d'autres que moi Qui ne pourront agir plus que je ne le fais déjà Acculée au mur tout est fini, désespéré Mais je n'ai ni la force ni le courage de tout faire cesser Car je l'avoue moi j'ai surtout peur de ce qu'il y aura après Un beau matin une partie de ma vie s'est arrêtée. Laissez une reviw! Biyoux! Djehra Keurjani |