Harry Potter soupira. Il venait d'envoyer son avion par la fenêtre, tout en ayant pris soin d'effacer le nom de Draco. En effet, même s'il n'avait que faire des rumeurs à son sujet, il ne voulait pas qu'une personne malintentionnée découvre son attirance pour son ancien ennemi. Car il aurait été facile de le retrouver à l'aide d'un sort de provenance, et là... c'en était fini de sa paix!! Il aurait les journalistes et les paparazzis tous les jours sur le dos, comme au temps de la fin de la guerre. Alors écrire cette lettre symbolique, d'accord, mais mettre sa tranquilité en péril, niet !
Il s'assit dans son fauteuil et réfléchit à ce qu'il allait faire pour dîner, car Hermione s'était invitée chez lui avec Ron et ses deux enfants, Hannah et Teddy. Elle avait apparemment résolu le problème des escaliers, même si Ron en avait certainement pris plein la figure, songea Harry en repensant aux colères d'Hermione qui pouvait se montrer plus hargneuse encore que Molly Weasley. Il avait d'ailleurs du mal à comprendre comment elle pouvait s'énerver de la sorte, car il était lui-même plutôt calme de nature. Il ne connaissait qu'une seule personne à ce jour qui l'avait vraiment fait sortir de ses gonds, et elle n'était plus de ce monde.
*Flashback*
-Alors Potter, on se promène tout seul ? Tes petits copains ne sont pas avec toi ? Comme c'est dommage...
-Dégage, Malefoy. marmonna Harry en essayant d'écarter le blond de son chemin.
-Et pourquoi je dégagerais, hein ? Le château est à tout le monde Potty...
-Ne m'appelle. Pas. Potty. Il essayait de ne pas s'énerver. Ne pas s'énever... Et ne pas penser au souffle du blond qui lui balayait le cou. Surtout pas.
-Ca te dérange tant que ça, ce surnom ? C'est pourtant mignon, mon petit pote Potty...
-Ah parce que maintenant, on est potes peut-être ?
-Evidemment Potter ! Nous sommes les meilleurs amis du monde! On pourrait presque se marier tellement on s'aime... Hé, regardez ! cria-t-il à un groupe de première années qui passaient. Potter et moi, on sort ensemble, il m'a fait sa demande hier, c'est tellement mignooon !
Et soudainement, Malefoy embrassa Potter.
-Putain de merde, Malefoy, DEGAGE !! Hurla Harry en essayant d'ignorer ses joues rouges ainsi que la superbe éréction qui naissait dans son pantalon. Qu'est-ce que tu fous, bordel de merde ???! T'es vraiment un malade mental!!
-Alors comme ça on me repousse ? Grinça une voix que Harry ne connaissait que trop bien derrière son dos. Il se retourna et vit... le vrai Draco Malefoy.
-Malefoy !!!!!! Souffla-t-il.
-Oh, ce n'était qu'une petite blague, Potter ! Dit son ennemi d'un ton narquois. Je voulais voir comment tu réagirais, parce qu'à ce qu'on dit, tu pourrais être attiré par mes charmes...
-Sombre crétin, grogna Harry. Tu es vraiment plus stupide que ce que je ne le pensais, pour croire à de telles inepties !!
Et il s'éloigna, sans voir l'étincelle de déception dans les yeux de son ennemi.
*End*
Draco Malefoy s'assit dans son canapé et déplia l'avion en papier. Il lui semblait reconnaitre l'écriture, mais il ne saurait dire d'où.
Lorsqu'il lut la lettre, de violent frissons lui parcoururent le corps. Cettre lettre mettait des mots sur ce qu'il ressentait. Il était comme subjugué par la puissance des mots de ce parfait inconnu qu'était la personne qui avait écrit cette lettre. Il décida qu'il lui fallait la retrouver, ne serait-ce que pour la féliciter de ses talents d'écrivain. Ce devait être quelqu'un de malheureux. Très malheureux, même, pour envoyer cette lettre sous forme d'avion. C'était d'ailleurs très probablement une femme, puisqu'elle évoquait un amour masculin. Cette personne semblait avoir le même problème que lui : elle avait perdu quelqu'un pendant la guerre sans lui avoir jamais avoué ses sentiments.
Le lendemain matin, il retourna à l'endroit où il avait trouvé l'avion, et lança un sort de provenance pour savoir d'où il avait été envoyé. Le sort lancé produit un long ruban couleur or qui flotta jusqu'à la fenêtre ouverte d'un appartement. Il voulut sonner à l'immeuble mais se ravisa au dernier moment. "Si ça se trouve, pensa-t-il, cette fille n'en a rien a foutre de moi". Il préféra prendre une feuille de papier et l'envoyer jusqu'à la fenêtre ouverte à l'aide du bon vieux Wingardium Leviosa. Puis il retourna chez lui. Cette fille avait au moins réussi a le mettre de bonne humeur, songea-t-il avant de partir travailler.
Voilou ! désolé pour la courtitude de ce chapitre mais comme tout le monde sait, c'est la rentrée donc je commence à avoir du boulot !
PS: Merci à manon0511, et oui, quel fou ce hasard ! ;)
Bisous géants de crapaud baveux |