manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Un petit être à protéger
Par Clae94
Harry Potter/Naruto  -  Action/Aventure  -  fr
3 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     2 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Révélation et départ

Chapitre 3 :

Harry parcourt la rue jusqu’à se trouver devant le pub miteux. Il aplati ses cheveux sur sa cicatrice et poussa la porte. Il se dirigea le plus vite possible vers le comptoir et demanda à l’aubergiste une chambre pour une durée indéterminée. Il posa ses affaires dans la chambre et sauta sur le lit. Enfin, il était libre. Enfin, il allait pouvoir vivre sa vie. Voldemort était mort, Dumbledore n’avait plus d’emprise sur lui, et lui allait vivre la vie dont il avait toujours voulu. Harry n’avait pas l’intention de devenir auror. Les cauchemars qu’il faisait encore lui assuraient qu’il n’était pas fait pour ça. Il était encore tôt et Harry ne voulait pas encore bouger. Il prit donc son sac de livres et entama enfin les précieux bouquins. Le premier qu’il prit parlait de l’histoire de la magie et venait de la bibliothèque des Black. Il fut tellement transporté par l’histoire qu’il ne dormit pas de la nuit.

Il se rendit compte, après avoir fini sa lecture, que les évènements contés dans ce livre avaient l’air bien plus véridique que dans ceux de Poudlard. Dans ces derniers, les sorciers étaient toujours représentés comme les héros de l’histoire, les grands gentils. Et les créatures magiques étaient montrées comme des animaux incapables, tous justes bons à être dirigés par la race des sorciers, apparemment supérieurs dans tous ces livres de propagande. Mais maintenant, il se rendait compte que c’était pour endoctriner les sorciers dès leur plus jeune âge : à l’adolescence. Là où tous les humains, sorciers où moldu, sont les plus curieux.

Cette révélation le fit enrager. Les sorciers sont tous bons pour la potence ! Harry s’empressa de livres les livres durant tout un mois. Il changea radicalement durant ce premier mois. Tout d’abord, physiquement. Il en avait assez de paraître chétif et faible, il s’était donc inscrit dans un club de musculation et quelques muscles avaient pointé le bout de leurs nez. Mais aussi mentalement. Il s’était fait une opinion sur les sorciers, complètement différente de celle qu’il avait avant. Il respectait bien plus les créatures magiques que ces ramassis d’humains complètement barges. Ce qui l’avait d’ailleurs grandement aidé lors de sa visite à Gringotts, quelques semaines auparavant.

FLASH BACK :

Harry décida qu’aujourd’hui, il allait à Gringotts. Il se rendit dans l’allé marchande et se dirigea vers la majestueuse banque. Arrivé là, il fit la queue à un guichet. Il attendit patiemment son tour. Quand celui-ci vint, il s’adressa le plus poliment possible au gobelin. Il savait grâce au livre combien les gobelins étaient sensibles à la politesse et il comptait bien ne pas les insulter. C’est pourquoi il avait dévoré le livre sur les bonnes manières, comment bien se tenir en société et les formules de politesse gobelines. Un livre des Black bien sûr.

« Bonjour, monsieur. J’aimerais m’entretenir avec le responsable de mes comptes, s’il vous plait. »

Ses paroles choquèrent la créature plus qu’il ne l’aurait imaginé. 

« Bien sûr monsieur, veuillez me décliner votre identité.

-Harry James Potter. »

Ces mots achevèrent la neutralité du guichetier qui lui dit d’attendre et se précipita dans les couloirs de la banque. Lorsqu’il revint, se fut accompagné d’un autre gobelin qui lui demanda de le suivre. En compagnie du curieux personnage, il traversa de nombreux couloirs. Ils arrivèrent devant une double porte très imposante. Celles-ci ouvertes, il ne put qu’admirer la magnificence de la salle. Marbre, or et pierres précieuses se mariaient admirablement bien pour créer un espace de toute beauté. L’opulence et la richesse ne la rendait pas froide, bien au contraire. Les fauteuils, à l’apparence très confortable, complétaient l’impression du ‘‘je rentre à la maison’’. Un bureau Majestueux se tenait dans l’un des coins de la pièce.

« Veuillez-vous assoir Lord Potter »

Ces paroles venaient du gobelin qui l’avait accompagné.

« Je me nomme Almanick Le Boucher.

-Avec un tel nom, vous avez dut accomplir nombre de faits impressionnants. »

Il avait lu dans un livre sur la culture gobeline qu’un gobelin avait un prénom et son nom se gagnait avec des actions faites. En générale de très grande envergure.

« Vous avez raison, my Lord. J’ai effectivement accomplit un certain nombre de hauts faits (WoW power !). Mais ceci n’est qu’un sujet parmi tant d’autre. Et celui qui nous intéresse aujourd’hui est, si je ne me trompe pas, l’état de vos finances.

-C’est exacte. Je ne sais pas ce qu’il en est pour les gobelins, mais chez les moldus, une lettre contenant toutes les informations sur le compte comme la somme qu’il contient, les transactions effectuées, est envoyée tous les mois.

-Nous utilisons également cette pratique.

-Hum… c’est très étrange alors.

-Veuillez m’excuser mais, qu’est-ce qui est étrange ?

-Vous faites ça pour tous les coffres ?

-Bien sûr my Lord.

-Alors j’aimerais que vous m’expliquiez pourquoi je n’ai reçu aucun relevé de comptes pour le coffre 687 qui m’appartient. »

Le gobelin fut interloqué par le ton que prit son client.

« Je vous prie de m’excusé my Lord, mais nous vous avons envoyé ses relevés de comptes chaque mois comme pour n’importe quel client.

-Et comment les envoyiez-vous ?

-Par hiboux postal.

-Alors je crains que l’on ait détourné les missives.

-C’est impossible ! S’emporta le banquier. Et il n’y a aucune utilité, ce ne sont que des bouts de papier.

-Si je n’en ai aucune connaissance, j’ignore ce qui se passe dans mon compte. Et bien des personnes veulent que je reste dans l’ignorance. L’état de mes comptes est l’une des choses que l’on me cache depuis longtemps.

-Et bien il est vrai que Monsieur Dumbledore a fait quelques transactions mais-

-QUOI ?! D-Dumbledore ! Il avait accès à mes comptes ? Pourquoi ? Je ne l’y ai pas autorisé.

-Vous non, mais vos parents oui. Normalement, ce devait être votre parrain qui devait en avoir le contrôle. Mais-

-Mais Sirius a été enfermé à Azkaban… Sans procès… Or Dumbledore en tant que président du Magenmagot aurait pu lui en donner un et il ne l’a pas fait. Il voulait donc avoir le contrôle de mon héritage… se dit-il en aparté. Je veux voir les testaments de mes parents et de mon parrain.

-Tout de suite my Lord. »

Le gobelin fouilla dans un des tiroirs de l’imposant bureau. Il en ressortit un dossier plutôt épais. Sur celui-ci était représenté un blason. Il le tendit à son client. Harry le soupesa, il était lourd. Il interrogea son banquier du regard.

« Voici le dossier de votre famille. Il contient le testament de vos parents et voici celui de votre parrain. »

Il lui donna un rouleau de parchemin.

« Je vais vous laisser seul un instant. Appelez-moi lorsque vous vous sentirez près. »

La créature sortit. Harry, les mains tremblantes, ouvrit le dossier et ouvrit la lettre qu’il y trouva. Elle portait le sceau de Gringotts.

Je soussigné, James Potter, sain de corps et d’esprit,

Je lègue, avec l’accord de mon épouse Lily Potter née Evans, à mon fils, Harry James Potter, les titres de Lord ainsi que tous les biens de notre famille. Dont il ne pourra bénéficier que lorsqu’il aura seize ans. Jusque-là, ce sera Sirius Black qui en aura la charge en tant que tuteur légal de mon enfant. Cependant, s’il devait arriver quelque chose à mon ami Sirius, toutes ces responsabilités reviendront au Professeur Albus Dumbledore en qui j’ai une confiance indéfectible.

Ainsi, le vieux fou les avait tellement manipulé qu’il avait réussi à se faire coucher sur un testament. Il était vraiment très dangereux. Harry décida ensuite de prendre connaissance du testament de son parrain, Sirius Black.

Je soussigné, Sirius Black, sain de corps et d’esprit,

Je lègue tous les titres Black à Draco Lucius Malfoy en tant que dernier descendant mâle des Black. Cependant je lègue tous les biens à ma charge, soit ceux de la famille Black, à mon filleul Harry James Potter. S’il devait m’arriver quelque chose en attendant les seize ans de ce dernier, je nomme le Professeur Albus Dumbledore responsable de mon filleul.

Ouais. Manipulation complète. Et il avait bien l’intention de ne pas se laisser avoir.

« Almanick, vous pouvez revenir ? Je souhaite un rapport complet de mes finances. Combien ai-je en totalité ?

-10 654 248 037 gallions-

-Pardon ?!

-10 645 248 037 gallions pour le compte de la famille Potter et 19 865 176 248 gallions des Black.

-…

-Monsieur ? Le sol est confortable ?

-Mais… Mais… Je ne comprends pas… je suis riche, voir même très riche et à cause d’un vieux fou en mal de pouvoirs j’ai vécu comme un elfe de maison chez des moldus qui haïssaient la magie. Ce n’est plus de l’injustice à ce niveau.

-Chez des moldus ? Il est interdit de donner la charge d’un sorcier à des moldus si ce n’est pas expressément demandé par les parents.

-Et vous avez dit qu’il avait effectué des transactions ?

-Il versait depuis cinq ans, soit le début de votre deuxième année, 5 000 gallions, tous les mois, dans les coffres de Monsieur Ronald Weasley, Miss Ginerva Weasley, Madame Molly Weasley et Miss Hermione Granger. Ainsi que depuis un an 5 000 gallions, tous les mois, dans le coffre de Madame Dolores Ombrage et Monsieur Cornélius Fudge. Vous pouvez attaquer le professeur Dumbledore et les autres pour ça.

-Non, j’ai l’intention de disparaitre et ce n’est pas en faisant la une des journaux que je vais réussir. Je compte laisser une lettre à la Gazette du Sorcier qui explique toutes les manigance de Dumbledore et la corruption du ministère puis ensuite aller dans le coté moldu. Je vais quitter le pays. Où, je ne sais pas. Je pense que je vais voyager.

-Alors, il vous faudra un moyen pour avoir accès à votre fortune où que vous soyez. Et nous avons ce moyen. Il vient d’être mis au point par un ingénieur gobelin complètement féru de la technologie et des moldus. Il a été particulièrement impressionné par les ‘‘cartes de crédits’’. Il a inventé une bourse qui permet d’accéder à son coffre et de demander un montant qu’importe que ce soit en gallion, en livres sterling, en dollars, en euros ou autre. La somme exacte sort de la bourse et paye ce que vous voulez payer.

-Ce gobelin est vraiment très ingénieux. Et ouvert d’esprit pour s’intéresser aux moldus de la sorte. Je connais un sorcier avec qui il s’entendrait très bien.

-Je vous apporte la bourse tout de suite.

-Je vous remercie. »

FIN DU FLASH BACK 

Ce souvenir lui laissait un goût amer dans la bouche. Dumbledore était vraiment un champion de manipulation toute catégorie. Il s’était par la suite consolé en se disant qu’il pourrait bientôt s’occuper de sa fortune dans quelques heures. Il allait bientôt avoir seize ans, aujourd’hui étant le 31 Juillet.

Il avait décidé de quitter le pays pour aller en France. Puis peut-être aux Etats-Unis. Ou alors l’Indonésie ? Il ne savait pas et cela le mettait en émois. Il pouvait tout faire, et voulait tout faire, ne pas attendre. Il commençait déjà à avoir du mal à rester dans sa chambre. La fièvre du voyage commençait déjà à faire effet. Il décida donc de préparer son périple. Il n’avait aucune intention de continuer Poudlard, et n’en voyait aussi aucune utilité. Avec sa lecture durant l’année scolaire dernière, il avait largement le niveau des ASPIC. Il avait d’ailleurs l’intention de les passer dans quelques jours au ministère. Il se ferait passer pour un sorcier sang-mêlé ayant eu des cours à domicile. Il fallait donc qu’il change d’apparence.

Pour les vêtements, il irait faire une petite virée shopping dans le monde Moldu. Il se sentait toujours ridicule dans des robes. Il irait ensuite consulter un ophtalmologiste. Les lentilles étaient tout de même mieux que des lunettes qui pouvaient se casser à n’importe quel moment. Et un petit sortilège lui permettrait de les garder indéfiniment sans problème (Ah, la facilité de la magie XD). Puis, il se ferait une petite folie : un tatouage. Il voulait vraiment s’en faire un depuis que Seamus lui avait montré le sien. Il voulait se faire un tatouage magique qui représentait l’esprit et l’âme du sorcier, chaque dessin était unique. Après il iraitchez un coiffeur magique, le moldu n’aurait aucun résultat. Il étalerait  se programme sur deux jours et le troisième jour il se présenterait au ministère pour passer l’examen.

Il allait se faire des folies, profiter honteusement de son argent et ce, sans qu’il n’y ait un vieux fou manipulateur, un castor rabat-joie et une bande de belettes jalouses pour lui gâcher la journée. Il voulait vivre une vie d’adolescent normal avec les envies, les caprices et les besoins qui allaient avec.

Le programme fut respecté à la lettre et Harry finit, au terme des trois jours avec des vêtements classes de soirées mondaines genre costume fait sur mesure hight quality, des vêtements de fêtes c’est-à-dire en cuir, en jean, etc. outrageusement moulants, des vêtements de villes simples en toile. Il s’était finalement acheté des lentilles de couleurs, en plus de lentilles de vue. Il avait intégré celles-ci à son œil avec succès.

Pour son tatouage, qui était sur son épaule droite, il avait été étonné. Il représentait un ouroboros vert émeraude avec quelques écailles rouges rubis entourant une spirale contenant trois virgules à égales distance les uns des autres. Il était vraiment magnifique. De ce qu’il avait compris, il avait une âme immortelle. Mais aussi un rôle de protection d’après un livre de divination des Black. Par contre, il ne savait pas ce que représentaient la spirale et les virgules disposées en cercle dans ladite spirale.

La mission coiffure était aussi un succès. Le coiffeur avait été obligé de lui rallonger les cheveux par sortilège, pour les assagir un peu. Ils atteignaient maintenant le milieu de son dos. Il s’était aussi fait des mèches argentées. Tout le monde, homme ou femme, se retournaient sur son passage. Au troisième jour, il était fin prêt pour aller passer ses ASPIC.

Il se présenta au ministère sous le nom de Brian Prinston (s’il existe c’est une coïncidence). Il passa une semaine pour faire ses examens. Les résultats furent les suivants :

Métamorphose : Théorie : O ; Pratique : E

DCFM : Théories : O ; Pratique : O

Potion : Théories : E ; Pratique : A

Histoire de la Magie : Théorie : O

Astronomie : Théorie : O ; Pratique : E

Divination : Théorie : O ; Pratique : D

Sortilège : Théorie : O ; Pratique : O

Soin aux créatures magiques : Théorie : E ; Pratique : E

Runes : Théorie : E ; Pratique : A

Botanique : Théorie : O ; Pratique : P

Arithmancie : Théorie : O ; Pratique : O

Etude des moldu : Théorie : O

Il était plutôt fier, il avait obtenu toutes ses ASPIC. La minute d’après, il n’avait plus la Trace sur sa baguette et pouvait de nouveau utiliser le sortilège d’arrêt du temps. Il n’était aussi plus obligé d’aller à Poudlard. Le vieux fou n’avait plus d’emprise sur lui. Il passa le reste de l’été à lire les livres des Black.

Harry prévu de visiter les Etats-Unis en premier. Il irait ensuite en France, puis au Japon. L’Australie était la prochaine sur sa liste. Après, il prévoyait une visite en Grèce, puis dans l’Egypte pharaonique. Il voulait aussi connaitre l’Inde et la Thaïlande, étant curieux de leur culture. L’Allemagne serait sa dernière destination. Il ne resteraitqu’un mois dans chaque pays. Il devait devenir plus fort et le seul moyen était de visiter les villes sorcières. Harry avait appris que chaque communauté avait un style de magie ou même une magie différente. Et Dumbledore ne s’attendrait certainement pas à ce qu’il ait beaucoup de connaissance. Il voulait aussi garder le contact avec quelques personnes tel que Neville, Luna et Severus. Il s’était vraiment attaché à eux.

Les voyages se passèrent comme dans un rêve. Il voyageait en mode moldu prenant l’avion, le bateau, la voiture, le bus et le métro. Il achetait de nombreux souvenirs qu’il offrirait à ses amis en revenant. Il développait aussi énormément ses connaissances. La Magie n’avait quasiment plus de secret pour lui… et les maux de tête aussi. Il faisait le même schéma à chaque fois. Il louait une maison ou un appartement pour un mois, achetait tous les livres possibles sur la Magie et passait deux semaines non-stop à les lire. Puis, le reste du mois, il le passait à s’amuser, rencontrer des gens. Et si, au début, il avait des problèmes avec les relations humaines, il avait réussi à dépasser ce blocage. Il avait même passé des nuits très torrides. Hommes, femmes, il n’était pas difficile. Les lettres qu’il envoyait à ses amis lui permirent de savoir que le directeur ainsi que le monde magique britannique le cherchaient partout en Angleterre, persuadé qu’il avait fugué de chez sa ‘‘famille’’. Les rapports qu’il entretenait avec Neville, Luna et Severus évoluèrent, à tel point qu’il fut assez en confiance pour leur raconter son enfance, ce qu’il n’avait jamais fait jusque-là.

C’est pourquoi, alors qu’il venait d’arriver en Allemagne, il leur envoya une lettre dans laquelle il raconta tout. Il déballa tout son sac, n’omettant aucun détail. Il leur raconta sa vie quotidienne, son placard, ses corvées, ses punitions, les agissements de son cousin, de sa tante et de son oncle. Il leur parla aussi de ses suppositions quant à l’inaction et même l’implication du directeur par rapport auxditstraitements.Il leur parla de la trahison de ceux qu’il pensait, espérait, être ses amis. Il leur décrit ensuite tous ce qu’il avait fait pour se libérer du joug de Dumbledore, où il était et où il était allé. Il les prévint qu’il rentrerait donc bientôt pour leur rendre visite puis continuerait son périple.

Lorsqu’il donna les lettres à sa chouette, il se sentait déjà plus léger. Ce qu’il ne savait pas, c’était les conséquences qu’auraient les missives en Ecosse.

Lorsque Severus, en plein petit déjeuner, reçu une lettre de son petit protéger, il laissa un sourire fleurir sur son visage. Il avait appris à aimer le jeune homme au passé qu’il supposait tellement douloureux. Il était content qu’il soit partit. Il se refaisait une santé et, en prime, énervait le directeur. Un coup de maître. Il décacheta l’enveloppe et commença à lire. Il ne put décrocher ses yeux des mots qu’il voyait et s’obligeait à enregistrer. Enfin, Harry se confiait à lui. Mais, s’il s’attendait à une enfance malheureuse, il se rendit compte qu’il en était loin. Très loin. A la fin de la lecture, il était enragé et prêt à tuer. Il vit que le jeune Longdubas et la jeune Lovegood étaient dans le même état que lui.

N’y tenant plus, il se leva, marcha vers Dumbledore calmement et lui demanda s’il pouvait lui parler. (Mettez la musique des dents de la mer, ce sera parfait XD)

Le directeur accepta et l’invita à son bureau. Arrivé là-bas, Severus condamna la porte sous le regard surprit du directeur.

« Simple précaution, Monsieur. Je préfèrerais ne pas être déranger.

-Bien sûr, je comprends. De quoi donc vouliez-vous me parler ?

-De Monsieur Potter, Professeur.

-Vous aurait-il contacté, Severus ?

-On peut dire ça comme ça. Disons que nous entretenons une correspondance plutôt soutenue depuis le début de la rentrée-

-Et vous ne m’avez pas prévenu ? Vous savez, pourtant… vous savez qu’on a besoin de lui-

-Ne m’interrompez pas ! Si je ne vous ai pas prévenu c’est car je considère que vous n’avez pas à l’être. Harry a fait ce qu’on lui a demandé de faire, soit tuer le Seigneur des Ténèbres. Sachez qu’il a apprit pour la trahison que vous, les Weasley et Miss Granger lui avez aimablement offert. Je l’ai consolé pour ça. Et maintenant qu’il est libre, vous voulez de nouveau l’enfermer ? Et bien non. Mais ce qui m’énerve le plus, ce qui me met en rage, ce n’est pas que ça. Non. C’est aussi que vous saviez pour le traitement que lui infligeaient les Dursley ! ET QUE VOUS N’AVEZ RIEN FAIT ! Je vais vous faire souffrir vieux fou ! Et fou, vous le deviendrez définitivement ! »

Sur ces mots, promesse de vengeance, le professeur de potion lança tous les sorts de son répertoire sur la souffrance. Il lançait surtout des sorts de magie noire, déclenchant les alarmes. Les professeurs, paniqués, voulurent appeler le directeur, mais la porte était fermée. Des cris de douleurs traversaient le panneau de bois. Le professeur McGonagall réduisit la pauvre porte en cendre et tout le corps professoral investirent la pièce. La scène qu’ils y découvrirent les choqua. Le directeur était collé sur un mur et son corps contenait de nombreuses blessures devant un Severus apparemment fier de son œuvre.

Le professeur de sortilège immobilisa ce dernier tandis que Madame Chourave appelait les secours par cheminette. Le professeur de potion fut très vite arrêté, jugé et enfermé à Azkaban. Mais son coup d’éclat avait fait gagner à Dumbledore un séjour à Sainte Mangouste d’une durée indéterminée.

Après les deux semaines d’apprentissage et de lecture sur les atlantes en Allemagne, Harry reçut une lettre de Neville, lui racontant tous les faits passés à Poudlard ainsi que l’enfermement de Severus à Azkaban. Paniqué, il rassembla toutes ses affaires et transplana à Poudlard. Il avait appris des grecs comment transplaner comme les elfes de maison et donc contourner les protections anti-transplannage. Arrivé au majestueux château, il traversa le parcet entra par la grande porte. Il était midi, donc il supposait que tous les élèves seraient dans la Grande Salle pour manger. Il eut raison et fit d’ailleurs une entrée très remarquée. Tous les regards se tournèrent vers lui tandis qu’il s’avançait vers Neville. Celui-ci, le reconnaissant à peine, s’avança à sa rencontre.

« Harry ! Qu’est-ce que tu fais là ?

-Je viens voir par moi-même les dégâts causés. Je vais bientôt aller à la prison rendre visite à Severus. Je voulais savoir si vous alliez bien Luna et toi.

-Ça va, si on considère le fait que je suis encore en train de digérer les informations que tu nous as donné. Je suis désolé de ne pas m’en être rendu compte. J’aurais pu-

-Non. Tu n’aurais rien pu faire. Personne ne pouvait. C’est de Dumbledore dont on parle. Il me voulait faible. Bon je ne vais pas m’attarder.

-Je t’accompagne.

-Je ne préfère pas. Reste avec Luna, veille sur elle. C’est tout ce que je te demande. A plus tard. »

Harry eut juste le temps de voir son ami rougir avant de transplanner causant un grand émoi parmi les élèves. Il atterrit sur le sol boueux de l’horrible prison et commença à chercher, parmi les prisonniers, le visage familier du potionniste. Il le trouva à l’étage le plus haut. En s’approchant des barreaux, il put mieux voir l’état de celui qui se rapprochait le plus d’un père pour lui. Il était très maigre et délirait complètement. Il s’excusait pour tout et n’importe quoi. Mais le plus choquant était le regard hanté qu’il abordait.

Il décida alors de le faire évader. Il ouvrit sans difficultés la porte de fer et pris l’homme par les épaules. Mais, alors qu’il allait transplanner, il vit un sort s’écraser  sur le mur, tout près d’eux. Il vit que l’envoyeur était un des gardes qui était accompagné d’une dizaine d’autres. Harry pouvait s’en occuper seul mais c’était impossible avec Severus dans cet état. Il dressa alors un bouclier, prit une pierre, la transforma en portoloin et fit partir l’ancien professeur vers une de ses maison en Irlande. Puis il se tourna vers les gardes et combattit. Il en assomma un, immobilisa deux autres d’un sort. Il se battit vaillamment mais il gagnait des blessures au fur et à mesure. La situation devint critique lorsqu’un sort de destruction se dirigea vers lui. Il l’évita mais celui-ci détruisit quelques portes de prisons qui retenaient de dangereux prisonniers. Ceux-ci étaient d’anciens mangemort qui voulaient la peau à celui qui avait défait leur bien-aimé Maître.

C’est donc vraiment enragé qu’ils se jetèrent sur Harry. Il reçut de nombreux coups, le malmenant. Il réussit à se défaire de l’amas de bras et de jambes et s’échappa en direction de la mer. Une fois près du bord, Harry s’apprêta à transplaner, mais un sort le toucha, et ne put éviter la chute.

Il sentit l’air lui fouetter le visage durant son plongeon. Il sentait que c’était la fin. Il avait survécut a beaucoup de choses mais une chute mortelle était impossible à éviter. Il repensa alors à sa vie. Quand avait-il été heureux ? Pleinement heureux ? Jamais. Toute sa vie avait été dicté par un mégalomane égocentrique. Et quand il était enfin libre, il mourrait bêtement. Il sentit ensuite la douleur de l’amerrissage dans l’eau froide. Il ne pouvait plus bouger et comprit qu’il mourrait noyé.

Mais par Merlin, ne pouvait-il pas vivre heureux ?

Une lumière intense apparut derrière lui, l’englobant presque amoureusement. Une voix d’homme chaleureuse se fit entendre : Ton vœu est exaucé, jeune sorcier.

La lumière disparut et lui avec.

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>