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Un petit être à protéger
Par Clae94
Harry Potter/Naruto  -  Action/Aventure  -  fr
3 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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On se dévoile

Chapitre I :

Harry en avait marre. Mais pas de manière bégnine, non. Il en avait vraiment marre. Mais de quoi me direz-vous. De sa vie. Certes, mais encore ? Il en avait marre de sa routine du moment. C’est-à-dire : se lever le matin, s’habiller, descendre dans la salle commune, se faire engueuler pas Hermione car il est en retard de deux minutes, aller dans la Grande Salle en essayant d’ignorer les regards d’admiration des autres élèves, manger son petit déjeuner tout en étant spectateur involontaire des capacités d’apnée de ces deux meilleurs amis, aller en cours, aller déjeuner tout en ayant le même spectacle que ce matin, retourner en cours, aller dîner ( même spectacle ) faire ses devoirs quand il y pense et enfin avoir un timing de deux minutes avant que son meilleur ami ne l’empêche de dormir avec ses ronflement bruyants. Connaissait pas le sort de silence lui ? Ah oui car notre petit Harry est un sorcier. Je vous l’avais pas dit ? Et bah maintenant vous le savez.

On pourrait penser que c’est un adolescent normal avec ses pensées d’adolescent, ses envies d’adolescent, ses problèmes d’adolescents, etc. Mais non, sa vie n’était pas, mais alors pas du tout, banale.

Tout d’abord, rien que le fait d’être un sorcier lui assurait une vie hors du commun. Mais comme si ça suffisait pas, à un an, il débarrassa la Terre momentanément d’un tueur sanguinaire et sans scrupules après que celui-ci ait assassiné ses parents. Après il fut confié à ses derniers parents proches en vie, son oncle, sa tante et son cousin, qui lui en firent voir de toutes les couleurs, le traitant de monstre, d’anormalité, l’asservissant et l’affamant. Jusqu’à onze ans, il dormait dans un placard sous l’escalier qui faisait tomber de la poussière lorsque son pachyderme d’oncle et son cachalot de cousin l’empruntaient. En prime, des évènements qu’il ne comprenait pas se produisaient. Et lorsqu’il eut onze ans, il reçut la visite d’un demi-géant lui annonçant une magnifique nouvelle : il est un sorcier ! Approuvant donc bien le fait qu’il était un monstre, même en communauté. Ensuite vint la deuxième nouvelle sympathique : à peine bambin qu’il est déjà un meurtrier. Là, on approche plus du suppôt de Satan que de l’enfant innocent. Le fait qu’un assassin est mort ne compte pas, c’était un homme.

Puis, il arrive à l’école. Désastre complet. Première année : il tue encore. Monstre. Deuxième année : rebelote, il tue à nouveau. Anomalie. Troisième année : il laisse un fugitif s’échapper. Inutile. Quatrième année : Un camarade meurt devant ses yeux. Lâche. Cinquième année : un crapaud/humanoïde débarque et il perd son parrain. Insolent. Entre chaque année, il retournait chez les Dursley qui lui faisaient bien comprendre combien ils l’aimaient de tout leur cœur. Son oncle en particulier en le battant et le violant. Il cachait les marques grâce à des sortilèges et allégeait sa douleur par des potions qu’il préparait en catimini à l’école quand il avait du temps. Il faisait semblant d’être nul en potions par pure haine envers le professeur de la matière qui l’aurait de toute façon rabaissé. A quoi bon.

La sixième année fut la pire. Car bien qu’il ait réussit à se débarrasser de Voldemort, il avait encore dut tuer. Beaucoup cette fois. Malfoy l’avait amené, lors d’une sortie à Pré-Au-Lard, avec un portoloin, dans le repère de Voldemort. Je vous passe le discours du mégalomane Il y eut un duel. Qu’il perdit. On l’enferma dans un cachot, l’affamant, le battant. Mais il avait l’habitude. C’était presque mieux que chez ses relatifs : au moins il pouvait faire plus de deux pas sans rencontrer un mur… quand il pouvait bouger bien sûr. Il y avait passé quatre mois. Quatre mois à essayer d’expérimenté la magie sans baguette. Bien sûr, théoriquement, c’est impossible, oui ! Mais pour une fois, il était content de s’appeler Harry Potter ou Le-Gosse-A-Qui-Il-Arrive-Plein-De-Truc-Même-L’impossible-Et-Surtout-L’impossible. Il avait suffisamment maitrisé sa magie pour lui faire faire tout et n’importe quoi. 

Ensuite l’Ordre est arrivé. Il y eu une bataille sanglante, meurtrière, sans pitié. Il avait tué, beaucoup, mais il se souvenait de chaque visage, de chaque regard, Malfoy père, Dolohov, Rosier, Avery, le trio Lestrange, Rookwood, Mulciber, Crabbe, Goyle. Il ne regrettait pas, loin de là. Mais ça le hantait quand même. Pettigrow, lui a été arrêté. Mais là où Harry ne comprenait plus rien, ce fut lors du combat contre face de serpent. Il l’avait trouvé dans une salle d’arme, seul et l’attendant apparemment. Ils avaient combattus. Harry, au bout d’un long moment pris l’avantage en se servant d’une des épées de la salle. Le Lord s’était effondré au ralenti, comme dans la parodie d’un mauvais film d’action. Alors que son ennemi se mourrait, Harry fit une chose très conne. Il s’accroupit au chevet de sa Némésis et lui attrapa sa main. Etonnamment elle n’était pas froide mais chaude. Il planta son regard dans le sien et entendit une parole déstabilisante.

« Puisse-tu apprendre la vérité Potter, les apparences sont souvent trompeuses. Prends soin de mon héritage, je te le laisse. Tu es le seul qui le mérite. »

Harry ne pleura pas. Il réfléchit à ses paroles et c’est ce qu’il faisait encore à cet instant, couché dans son lit, trois mois après la fin de la guerre dans le monde sorcier. Les mangemorts non tués avaient gagné un séjour définitif à Azkaban, l’horrible prison pleine de Détraqueurs. Mais lui aussi subissait une torture quotidienne tous les matins : au petit déjeuner il recevait un tas de lettres d’admirateurs et d’admiratrices qui étaient entre autre : des remerciements, des demandes en mariages, des propositions de jobs et d’autre indécentes et parfois même des menaces venant de mangemorts en cavale. Pas très réjouissant.

A force de réflexion, il se laissa aller  à un sommeil réparateur.

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Il ne sut pas ce qui le réveilla. Peut-être était-ce le froid, peut-être était-ce une de ses innombrables insomnies ou bien le silence quasi religieux mais il était réveillé. Attendez. Comment ça silence ? Ron fait pourtant un bruit du tonnerre. Il se tourna vers le lit de son ami qui ne contenait effectivement pas son meilleur ami. Etrange. L’idée ne lui traversa pas l’esprit qu’il pouvait être avec Hermione pour profiter de leur condition de couple. Ce fut pour cela qu’il descendit l’escalier du dortoir jusqu’à la salle commune. Ce fut une parole qui l’arrêta avant qu’il n’apparaisse dans la pièce.

« Mais professeur, je commence sérieusement à en avoir marre de jouer la comédie !»

Tient, apparemment Hermi était elle aussi réveillée. Et ils discutaient avec Dumbledore. Pourquoi ne pas l’avoir réveillé ? Il allait se manifester mais, curieux comme une vielle chatte, il voulut entendre de que ses amis voulaient dire pas comédie. La suite ne lui plut pas du tout.

« Je veux bien vous croire, Miss Granger, mais il faudra le supporter encore un peu. N’oubliez pas qu’il faut que le monde sorcier le croie fou pour lui offrir un petit voyage à Azkaban. Annonça le directeur.

-Mouais mais je commence vraiment à saturer moi aussi. Avec toutes ses pleurnicheries et ses jérémiades. ‘‘Ouin, ma famille ne m’aime pas, je ne veux pas y retourner, bouhouhou. ’’ Non mais franchement. Lui qui peux avoir et a tout ce qu’il veut. Saint Potter. »

Ces mots le glacèrent. Ron le voyait ainsi ? Mais merde, qu’est-ce qu’il se passe ?

« Et puis, il n’a aucune considération pour nous, pas une fois il nous a remercié de l’accompagné dans chacune de ses maudites aventures. Parfois, Professeur, je vous en ai vraiment voulu. Le coup de la troisième année surtout. Un loup-garou, professeur ! Ok, Potter doit avoir des épreuves, mais là, un loup-garou. Une saleté d’hybride incompétent et pique-assiette qui déprime pour un rien.

-Je sais, mais à ce moment-là, il fallait que je le nomme professeur. Lupin était sur le point de partir de l’Ordre, je devais trouver de quoi le garder. Un loup-garou est utile pour rallier les autres. Entre bêtes, ils se comprennent.

-Monsieur, vous pensez que Ginny réussira à charmer Potter ? Non mais parce que ma sœur commence à désespérer de le conquérir un jour. Je reste d’ailleurs sur mes positions : on devrait lui refiler un philtre d’amour ou de contrainte. Affirma Ron.

-Et je vous le redis, ce genre de potion réagit très mal avec les blocks de magie que je lui ai apposés. Nous risquerions de le tuer et il faut d’abord qu’il nous couche sur son testament avant de penser à s’en débarrasser. S’exclama le vieux fou.

-Les gobelins n’ont toujours pas réussit à le contacter ? S’enquit Hermione.

-Non et heureusement. T’imagine, ‘Mione ? Avec toute sa richesse il pourrait acheter un pays entier et pouvoir encore se la couler douce pour douze générations. Il ne faut pas qu’il s’approche de son magot. Il pourrait le dilapider trop vite et on n’en profiterait pas. »

S’en fut trop pour Harry qui s’enfuit dans le dortoir. Son visage était baigné de larmes. Ainsi, ses ‘‘amis’’ n’étaient avec lui que pour l’argent ? Il décida de repenser à la conversation qu’il venait de surprendre demain. Il serait d’une, plus objectif et de deux, plus à même de réfléchir. Il comprenait maintenant où voulait en venir son ennemi décédé.

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Le lendemain était par chance un samedi. Il fit croire aux deux autres qu’il avait besoin de se retrouver seul. Il se promena donc autour du lac, cogitant à ce qu’il devait faire. Tout d’abord, il devait faire comme si de rien n’était. Ses ‘‘amis ne s’attendaient certainement pas à ce qu’il apprenne leur trahison. Il allait donc leur en faire voir de toutes les couleurs. Mais pour cela, il devait devenir plus fort. Il devait aussi en apprendre plus sur ces foutus blocks de magie et voir s’il n’y avait pas autre chose que le directeur lui aurait aimablement refilé. Donc première chose à faire, lire les bouquins de la bibliothèque. On était le mois de Mars, il lui restait donc trois mois pour lire le plus de livres possible. Alors, il pouvait lire des livres le soir, en cours d’histoire de la magie et le week-end. Mince, ce ne serait pas assez. Puis il pensa à la Salle-Sur-Demande. Peut-être qu’elle pourrait devenir une sorte de salle temporelle. Il s’y précipita Arrivé devant, il passa trois fois devant le mur en priant pour que la porte apparaisse. Ce fut un échec cuisant. Il envia Hermione qui pouvait quasiment lire trois bouquins à la minute. Merde il en avait plus besoin qu’el-.

Minute papillon. Trois livres à la minute ? Peut-être que ça pouvait marcher. C’est une idée dingue mais sait-on jamais. Il repassa encore trois fois devant le mur et une porte apparut, alléluia ! Il se dépêcha de traverser la porte et vit une petite bibliothèque sur le mur d’en face. Au milieu de la pièce, une petite fiole, contenant un liquide bleu ciel, et un livre vraiment pas très épais se trouvaient sur une table, en face d’un fauteuil confortable. Il prit le livre dans ses mains et put voir la couverture. Trois façons pour faire de vous un rat de bibliothèque par Romilda Bechner (cette femme n’existe pas, sinon c’est une coïncidence). Il lut avec avidité les trois chapitres qu’il comportait.

Pour une personne qui n’aime pas lire ou qui a des difficultés à se souvenir de sa lecture, se livre est le saint Graal. Il existe trois possibilités pour augmenter sa capacité de lecture, une potion, un sortilège et un objet. Tout d’abord, il faut savoir qu’il est très dangereux de combiner les trois. Alors choisissez bien la méthode que vous voulez.

I) La potion

La potion est le moyen le plus sûr. Elle augmente votre capacité de compréhension et donc vous permet de ne pas relire le même passage plusieurs fois. Elle permet aussi d’augmenter légèrement votre vitesse de lecture, mais c’est minime. Il n’y a aucun effet secondaire, à partir du moment où vous ne l’utilisez qu’une fois par mois. Au-delà, il y a un risque de dépendance. Elle fait effet deux semaines.

II) Le sortilège

C’est surement le moyen le plus efficace. Malheureusement, il ne fonctionne pas sur tout le monde. Ce sortilège est, de plus, très compliqué à effectuer et c’est le lanceur qui reçoit les effets. Le sortilège est Melius legeretur adiuva me. Il vous met dans une sorte de bulle temporelle ou vous avez l’impression que tout va au ralenti. Il peut être couplé à un sortilège qui augmente votre compréhension. Il n’y a aucun effet secondaire connus. Ce sortilège est beaucoup utilisé par les langue-de-plomb et les assassins professionnels. Il fait effets immédiatement et s’arrête lorsque le lanceur le veut. L’intensité du ralentissement dépend de la puissance magique du lanceur.

Il n’y a pas de limite d’utilisation.

III) L’objet

Cet objet est malheureusement très rare. Il n’en existe que quatre exemplaire, son inventeur ayant été tué avant d’avoir pu en faire plus ou d’avoir pu faire les plans. Il se nomme les lunettes de vent (il me semble que c’est le nom des lunettes de Levi MacGarden dans Fairy Tail sauf erreur de ma part). Il permet de lire très vite un livre bien qu’il ne peut être couplé à rien du fait qu’il utilise une forme de magie très particulière, non compatible avec les potions ou une autre forme de magie que la sienne. Il n’y a aucun effet secondaire connu ou d’addiction.

Bon, ok. Alors, pour la potion, on imagine que c’est celle sur la table. Mais, non vaux mieux pas. Pour une douzaine de livre ça aurait été, mais là, il doit lire bien plus. L’objet sera très certainement introuvable. Il ne restait plus que le sortilège en espérant qu’il fonctionne sur lui. Harry chercha dans la bibliothèque un livre qui lui en dirait plus sur le fameux sortilège. Il trouva les informations nécessaires dans un vieux livre couvert de poussière. Il lut toute la théorie et fit quelques essais. Quand il se sentit prêt, s’empressa de le lancer mais ne ressenti aucun changements opérer en lui ou sur lui. De rage, il balança le premier livre qui lui tombait sous la main. Mais un étrange phénomène se produisit. Le bouquin avait l’air de s’être arrêté dans les airs. D’après le livre, il devait être très puissant. Si avec des blocks de magie, il arrivait à ce résultats, il n’imaginait même pas sans. Satisfait, il arrêta le sort et chercha celui qui augmenterait sa capacité à se souvenir. C’était un sortilège bien plus facile à apprendre mais il lui fallut quand même bien une vingtaine d’essais avant d’avoir le résultat voulu.

Tout content, il se promit de l’utiliser le soir même. Il alla ensuite dans la salle commune des Griffondors. Arrivé là-bas, il s’installa dans un fauteuil près du feu. Il avait trouvé de quoi s’occuper pour un bon moment. Mais il devait aussi s’occuper d’un sujet qu’avait abordé Ron hier soir. Quand il était allé se servir de son argent pour ses fournitures scolaire, il devait bien avoir beaucoup d’argent. Mais ce que Ron avait laissé supposer le rendait perplexe. Il se pouvait que Ron exagère quand il disait qu’il avait assez pour s’acheter un pays. Mais il est aussi vrai qu’il ne connaissait pas l’état de ses finances. Après tout, les Potter sont une très vieille famille, presque plus que les Malfoy. Une petite visite aux gobelins s’imposait. Il y avait bientôt une sortie à Prés-Au-Lard, il en profiterait.

Il y avait aussi le problème de Ginny. Harry avait bien remarqué qu’elle lui faisait un rentre-dedans de plus en plus désespéré. Il comprenait maintenant. Il allait falloir qu’il surveille sa nourriture et sa boisson maintenant.

Le temps passa plus vite qu’il ne le pensait et vint le temps de rejoindre la Grande Salle pour se sustenter. En chemin il croisa Neville, avec qui il discuta le reste du trajet. Tout à sa conversation, il ne prit compte du fait qu’il n’avait pas remarqué ses ‘‘amis’’ que quand ceux-ci vinrent le déranger. Neville s’excusa et s’apprêtait à quitter la table lorsqu’Harry le retint, voulant terminer la passionnante conversation qu’il entretenait avec lui sur le magnifique sujet des plantes. En vérité, Harry s’était rendu compte qu’il ne connaissait pratiquement personne à l’intérieur même de sa maison. Et il comptait bien y remédier. Neville était le commencement. Il remarqua bien le regard désapprobateur des deux autres.

Le repas se passa bien mieux que les précédents, le timide Griffondor étant de très bonne conversation. Il consacra tout l’après-midi à ses camarades de maison, ignorant magnifiquement bien  les deux pique-assiette. Puis vint le soir. Harry plaça un polochon dans son lit de telle façon à ce que l’on croit que le lit était occupé. (Ouais la bonne vieille technique des personnes qui font le mur !) Il prit sa cape et sa carte, puis il se dirigea vers le pays à conquérir : la Bibliothèque.

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Trois mois ne furent pas de trop pour Harry pour lire les livres de la Bibliothèque. Accompagné d’une belle et grosse migraine. Il connaissait un effet secondaire du sortilège que l’auteur du livre ne connaissait pas. Mais il est vrai que personne ne serait assez fou pour se manger un bon millier de livres. Si, si, un bon millier. En sachant que la Réserve y était passée aussi. Il avait d’ailleurs béni le sortilège de silence qui avait pu empêcher de nombreuses alarmes d’être entendues. Il avait lu tous les livres possibles sur la DCFM, les sortilèges, la métamorphose, la botanique, les créatures magiques, les potions (qu’il avait d’ailleurs pu apprécier… si Snape le savait), la magie du sang, élémentaire, runique, blanche et le peu de noire qu’il avait pu trouver. Il avait aussi ‘‘emprunté’’ un livre très complet sur les animagus. Oh, il allait le rendre… mais pas tout de suite. La pratique, il la faisait dans la salle sur demande le week-end et il lisait le soir. Une fois par semaine, il faisait une pause et dormait toute la journée.

Les deux Gogols étaient bien sûr suspicieux, vu qu’il ne leur parlait presque plus, quasiment jamais en fait. Il passait ses soirées à aider les plus jeunes dans leur devoir, mais il s’était pris d’une grande sympathie pour Neville. Le pauvre n’était pas un cracmole, non. Il manquait juste d’une énorme confiance en soit.  Sa grand-mère, en l’ayant comparé à son père pendant toute son enfance l’avait conforté dans son idée qu’il n’était qu’un moins-que-rien. Un énorme effet placebo quoi. Comme les chevaux, la magie de Neville, sentant que son sorcier était stressé, était nerveuse elle aussi. Apportant l’effet catastrophique en potion. Cette matière nécessitant une stabilité magique minimum, le manque de confiance en soi du garçon, combinée à sa peur viscérale du professeur, faisait l’effet d’une bombe. Harry travaillait donc sur ce point avec le Griffy. Celui-ci c’était d’ailleurs largement amélioré.

Harry avait aussi beaucoup avancé sur ses blocks de magie. Il en avait quinze au début et selon les chiffres, ils lui bridaient environs soixante-cinq pourcent de sa capacité totale. Depuis qu’il travaillait dessus, il en avait enlevé dix. Il avait de même trouvé la trace de sortilèges de répulsion, qui l’empêchait de bien s’entendre avec certaines personnes, et d’attirance, qui le forçait à se sentir bien en compagnie de certaines personnes. On devinait bien qui étaient les cibles de ses maudits sorts.

Harry avait aussi surpris plusieurs conversations du même genre que la dernière fois à plusieurs reprises. Ce qui lui avait permis de savoir que non seulement tout l’Ordre était dans le coup, mais aussi que Snape s’opposait violement aux choix du directeur. Il avait vachement remonté dans son estime qui était au point mort. Rémus, lui par contre le décevait énormément. Il était resté dans un mutisme absolu durant toutes les fois où il les avait surpris. Il n’était vraiment rien pour personne. A la fin des trois mois, un lundi, il fut convoqué par Dumbledore dans son bureau. Il comptait d’ailleurs lui demander d’aller au 12 square grimmauld. Mais il déchanta bien vite.

« Harry, mon garçon ! Un bonbon au citron ? Non ? Dommage. Si je t’ai fait venir, c’est pour te parler d’un sujet qui nous tient tous les deux à cœur : le lieu de tes vacances. Crois bien que je suis navré de te l’annoncer mais tu devras retourner chez ta famille pour tout l’été.

-Mais professeur ! Vous ne pouvez pas ! Vous m’aviez promis que je ne retournerais plus là-bas. Se révolta Harry. ‘‘Merde, je serais bloqué pendant tout l’été à me faire torturer. Et je ne pourrais même pas m’avancer dans mon apprentissage ! Merde, merde, merde. Il doit y avoir une solution, réfléchi Harry, réfléchi !’’

-Je sais ce que j’ai dit, Harry, mais tu dois profiter que la protection que t’offre ta tante grâce à son sang. Dit le directeur d’un air peiné.

-Mais… mais… bredouilla le pauvre Griffy ‘‘Mes affaires au square ! Je pourrais copier tous les livres de la bibliothèque des Black et ainsi avoir de la lecture ! Et la raison serait d’aller chercher une quelconque possession là-bas ! T’es un géni Harry, tu le sais ça ?’’ Je n’ai pas toutes mes affaires avec moi monsieur. J’ai pensé que je retournerais là-bas alors j’ai laissé pas mal de truc au square. Je pourrais aller les chercher ce week-end ?

-Mais bien sûr mon garçon. Je suis très heureux que tu ne proteste pas plus. Tu n’imagines pas à quel point je suis-

-Navré. Le coupa Harry. Oui je sais, vous l’avez déjà dit. ‘‘Ouuups, ça m’a échappé.’’

-Tu peux y aller mon garçon. Bonne journée.

-Au revoir, directeur.

Harry passa le reste de la semaine à s’entraîner sur le sort de copiage et sur le sort d’agrandissement pour l’apposer sur un sac qui contiendra les livres. Ce fut juste mais il y arriva. Le week-end pointa le bout de son nez et Harry eu la surprise de savoir qu’il allait rester les deux jours là-bas. Il pourra donc copier les livres la nuit. La chance l’aimait bien ces temps-ci (ou l’auteur, au choix). Mais il allait devoir être plus prudent. C’était quand même un repère à ennemi, et à belette surtout. Il se demandait d’ailleurs si toute la famille était dans le coup. Il avait des doutes sur les frères aînés Bill et Charlie ainsi que Fred et George. C’est en plein dans ses réflexions qu’il arriva au bureau du directeur pour prendre un portoloin qui l’emmènera à l’endroit voulut. La théière qui devait l’emmener se trouvait sur le bureau vide du directeur, celui-ci n’étant pas là. Lorsqu’il l’attrapa, il se senti tiré par le nombril et le son et les couleurs se mélangèrent. Quand tout revint à la normale, il se trouvait dans le sombre corridor du manoir de Londres. Harry fit le moins de bruit possible pour éviter que cette chère Madame Black ne se réveille.

Arrivé dans l’immense cuisine, il vit immédiatement Madame Weasley aux fourneaux. Et dire qu’il la considérait comme une mère et qu’elle l’avait trahit pour de l’argent. Il sentit son cœur se serrer. A peu près de la même façon que lorsque la sorcière s’aperçut de sa présence et l’étouffa dans ses bras.

« Harry, mon chéri, comment vas-tu ? Tu as faim ? Tu veux quelque chose ?

-Non merci, Madame Weasley, j’ai déjà déjeuné. »

Là, Harry se fit l’effet d’une oie qu’on gave pour mieux le manger après. Ouais, la métaphore était parfaite. Il assura la femme sur son état de santé et la prévint qu’il montait chercher ses affaires. Il avait amené quelques affaires avec lui pour leur faire croire qu’il y avait vraiment quelque chose. Il occupa son temps à chercher la bibliothèque des Black, en vain. Le tableau devait savoir lui. Il lui demanderait ce soir, en espérant qu’elle soit coopérative. Il passa tout le reste de la journée à chercher de bons arguments pour la convaincre. Il n’était pas un black. Mais il faisait partie d’une famille toute aussi importante. Jouer la carte de l’éducation. Il savait aussi que la dame détestait Dumbledore car il lui avait volé son fils aîné. Ils avaient un point commun. Jouer la carte de la vengeance. Et aussi, il pourrait lui dire qu’ainsi, l’enseignement des Black ne sera pas perdu. Même dans une autre famille, il perdurera encore. Jouer la carte des sentiments.

Il comprenait mieux maintenant pourquoi le Choixpeau voulait le mettre à Serpentard. Il adorait planifier. La mère de Ron l’appela pour le repas du soir. A partir de maintenant il allait devoir jouer serré. 

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Je tiens à rappeler que j'adore Harry. Il est martirisé, certe, mais c'est pour les besoins de l'histoire. Et j'aime Rémus aussi. Il est traité méchament ici mais c'est la même raison que pour Harry. J'espère que ce premier chapitre vous mettra l'eau à la bouche ;-D !

 
 
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