Putain de saloperie de moustique,
Si je t’attrape, je te nique.
Ton bourdonnement m’empêche de dormir,
Je te jure ; tu vas mourir.
Je ne te supporterai pas toute la nuit,
Je t’aurai buté avant minuit.
Ça fait deux fois que tu me piques,
Alors qu’à ton anesthésiant je suis allergique.
Maintenant ça me démange et j’enfle.
Jusqu'au sang, je me gratte et je gonfle.
Le pire, c’est que l’insecticide que j’ai abondamment pulvérisé
M’intoxique, mais point ne t’a asphyxié.
Tu me voles toujours autour, l’air vainqueur,
Alors que moi, j’ai de plus en plus mal au coeur.
Le comble, c’est qu’à chaque fois que j’allume pour te trouver,
T’es plus malin et t’arrêtes de voler.
Sur les murs ou au plafond, impossible de te trouver,
Donc je rééteins, et, toi, vicieux, tu te remets à tourner,
Essayant encore et encore de me piquer, de me piquer mon sang.
Mais cette fois-ci je vais t’avoir, sur mon bras je te sens
Et dans une grande claque, je t’écrase,
T’étales sur ma peau, c’est crade !
Mais c’est bon, ça fait du bien.
Oui ! ça fait du bien ce silence... et je m’endors enfin.
Mais qu’ouïs-je, venant de vers la fenêtre ?
Un Bzzz qui se rapproche, et merde !
Putain de saloperie de moustique à la con,
Si je te chope, je te finis au Baygon.
19/12/08 |