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Les Choix des Enfants - Tome 1 : Secrets et Rébellion
Par Sheena-McKenzie
Harry Potter  -  Fantaisie/Amitié  -  fr
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Poudlard Express

Je ne sais plus quand jai posté le premier chapitre, mais ça fait longtemps ! ^^ L'inconvénient d'être sur plusieurs sites...

EDIT : Ah non ! En fait, le premier chapitre n'était pas en ligne, mais seulement écrit ! Je débute sur ce site héhé... J'avions pas r'marqué. Certes, j'aurais pu m'en douter, vu que cela fait bien trois mois que je pensais l'avoir posté et que je n'avais pas le moindre retour... Mais bref ! voilà donc deux chapitres pour le prix d'un ! Enjoy !

En tous cas, je vous laisse donc profiter de ce nouveau petit morceau d'histoire, où vous apprendrez à connaître un tout petit peu mieux mes persos chéris :3  Vous verrez aussi petit à petit les différents membres de la tribu Weasley ! Le premier, ou plutôt la première, ici !

Bonne lecture !

.

...

.

Poudlard Express

Une demi-heure plus tard, la porte du compartiment s’ouvrit à nouveau, et la troisième fille de peau noire de la journée entra.

— Salut Albus, salut Rose !

— Roxanne, comment ça va !? répondit cette dernière.

Elle se leva promptement et les deux cousines se saluèrent comme seules savent le faire les filles, en s’embrassant et se racontant milles choses inutiles à la fois.

— Je te présente Melody, dit Rose à sa cousine.

Celle-ci se pencha et lui fit une bise sonore qui fit grogner Albus contre les habitudes ridicules des filles, mais du se laissa lui-même embrasser bon gré mal gré.

— J’ai réussi à échapper à Fred et James, soupira-t-elle quand elles eurent fini en s’affalant à côté d’Albus, en évitant d’écraser la cage de l’aigle qui n’était pas réputé dans la famille pour avoir bon caractère. Ils sont absolument infernaux, je n’en peux plus, c’est encore pire qu’à la maison !

Rose pouffa tandis que Melody passa la main dans ses cheveux, interloquée. Albus le remarqua et charitable, lui expliqua de quoi il en retournait :

— James est mon frère, il est en troisième année, et Frederic est le frère de Roxanne, en quatrième année. Ce sont nos cousins, et les garçons sont assez pénibles. En fait, lorsqu’ils sont ensemble, ils n’arrêtent pas de préparer des mauvais coups, à la maison ou au collège. Nos parents sont désespérés, ils ont déjà reçu plein de lettres, ajouta-il en riant. Ils voudraient bien qu’ils se consacrent un peu plus à leurs études, mais eux répètent qu’ils ont des assez bonnes notes sans avoir à travailler.

— Quels idiots, grommela Rose qui avait hérité du caractère de sa mère.

— Je vois, dit Melody. Je sens que ça va être épique cette année.

— Surtout qu’ils adorent embêter les petits nouveaux, déclara Roxanne.

— Encore une chose, demanda Melody. Tu as dit « nos cousins ». Vous… Je veux dire… Rose et toi êtes cousins aussi ??

— Bien sûr, pourquoi, tu pensais quoi ? Qu’on était amoureux ?la taquina la rousse.

— Non !!! Non, bien sûr que non ! Elle rougit très fortement. Je pensais à… à… à amis d’enfance… c’est tout… s’embrouilla-t-elle.

Elle s’arrêta, troublée.

_ Et puis vous ne vous ressemblez pas du tout ! s’écria-t-elle pour sa défense.

Les deux intéressés éclatèrent de rire et la brune baissa la tête, gênée.

Roxanne sourit, amusée, puis se leva.

— Je vais vous laisser maintenant, déclara-t-elle. Je dois retrouver mes amies de deuxième année. Je leur ai faussé compagnie... J’étais juste venue faire un coucou*, comme dirait Vic. À bientôt !

Elle leur adressa un signe de la main et s’éloigna.

.

Dès qu’elle fut sortie, la porte se rouvrit à nouveau et un grand garçon aux cheveux bruns et raides les toisa de toute sa hauteur. Il semblait être en sixième ou septième année et portait le blason de la maison de Serpentard sur son uniforme déjà enfilé. Il leur adressa un regard de dégoût dédaigneux et repartit en ricanant.

Les trois amis se regardèrent, choqués et surpris.

— Vous le connaissez ? demanda la petite brunette.

— Non, pas du tout, répondit Albus en fronçant les sourcils.

Rose haussa les épaules.

— Bah, c’est cons, les garçons, déclara-t-elle comme si cela expliquait tout.

Les deux filles rirent aux éclats en voyant la tête offusquée que fit Albus en se mettant à bredouiller des propos incohérents sur sa propre opinion à ce sujet.

— Ça n’a aucun rapport, nota Rose, mais en tous cas, Potiron t’aime beaucoup.

L’intéressé était étendu de tout son long sur les cuisses de la noire et ronronnait à toute vapeur, faisant onduler sa queue dans les airs

— Tu as le droit d’avoir un aigle, Albus ? demanda Melody en grattouillant le félin derrière l’oreille.

— Je ne sais pas, sur la lettre, il est marqué « un chat ou un hibou ou un crapaud ». Papa dit que lui avait une chouette – oui je sais, c’est pareil donc ça ne compte pas – et que oncle Ron avait un rat à une époque, et on ne leur a rien dit. Et puis nos cousins nous ont raconté des anecdotes de Poudlard où il y avait de bien plus nombreuses sortes de bestioles. Je suppose qu’ils gardent la même phrase depuis des siècles dans leurs lettres. (Il rit.) Du moment qu’il ne pose pas de problèmes, ça devrait aller. Et puis, avec un peu de chance, on le prendra peut-être pour un hibou défiguré !

Les deux filles rirent, puis Melody demanda :

— Où l’as-tu trouvé ?

— C’est mes parents qui me l’ont offert ces vacances, pour mon entrée à Poudlard, répondit-il. Il existe des animaleries spécialisées chez les sorciers, tu sais. On avait d’abord pensé à une chouette ou un hibou, mais j’ai eu le coup de foudre pour Safran, comme dit maman, et puis de toute façon, on en a déjà une volière à la maison, alors un peu d’originalité, ça ne fait pas de mal.

— C’est joli « Safran », ça lui va bien. C’est toi qui l’as trouvé ?

— Oh, il a juste fait le tour de vingt-trois livres et demi, Moldus et sorciers, et passé par exactement trente-huit noms différents avant de faire son choix, renchérit Rose.

— Trente-huit, vraiment ? demanda la brune pendant qu’Albus s’offusquait.

— Au moins !! Il en a certainement déniché quelques dizaines d’autres quand je n’étais pas là… assura-t-elle, amusée.

Melody se retourna vers Albus.

— Pourquoi avez-vous une volière chez vous ?

— Comme mes parents ont chacun besoin d’au moins trois hiboux pour leurs travails, qu’on en a deux pour les courriers normaux et que papa achète toutes les chouettes blanches qui tombent sur son chemin, voilà…

— Toutes les chouettes blanches qui tombent sur son chemin ? demanda la brunette en fronçant les sourcils de perplexité, au point qu’ils ne formaient plus qu’une seule ligne.

— Il en a eu une qu’il aimait beaucoup, quand il était à Poudlard, répondit Rose à sa place. Malheureusement, elle est morte pendant la guerre, il en a été très triste. Donc il essaye de la retrouver dans ses autres rapaces blancs.

— La guerre ??

— Personne ne t’en a encore parlé ? demanda la rousse. C’est vrai qu’ils n’aiment pas trop se le rappeler… C’était quand nos parents étaient encore jeunes. Un grand mage noir mégalo et frappadingue était arrivé au pouvoir et terrorisait tout le monde, et apparemment, il y avait de quoi.

Elle mima un espèce de mort-vivant grimaçant et agitant faiblement ses mains en mentionnant le sorcier noir, ce qui fit rire ses deux amis.

— Un jour, continua Albus, il a même réussi à prendre le contrôle du Ministère – tu dois savoir ce que c’est, on te l’a normalement expliqué avec tout le reste chez toi – et de Poudlard. Nos parents ont joué un rôle dans la victoire, et ils sont considérés comme beaucoup d’autres comme des héros. Ils ont apparemment été très courageux – ils étaient justement à Gryffondor, une des quatre Maisons de Poudlard où nous pourrons être répartis tout à l’heure. Mais pour en revenir à cette guerre, il y a eu bien sûr de nombreuses pertes.

— Et comme Albus l’a dit tout à l’heure, rajouta Rose, ils ont quand même fait des trucs en plus, car ils semblent être plus que des héros, des légendes, finit-elle en baissant la voix, comme si elle avait peur que l’on ne l’entende.

— C’est tout ce que nous savons, conclu Albus en croisant les bras. Les adultes parlent rarement de cette période, en tous cas pas à nous, et quand on les entend, on ne comprend rien ; ils font attention à ne pas trop dévoiler.

— Ils en parlent surtout à l’anniversaire de la victoire ; d’ailleurs, pauvre Victoire, notre cousine, elle est née deux ans après la fin de la bataille tout pile, d’où son nom ; ses anniversaires ne sont pas très gais.

Melody hocha la tête. Sur ses genoux, Potiron se retourna sur le dos, et dans sa cage, Safran s’était endormi sous son aile. Un silence de recueillement pris possession des lieux, et on n’entendit pendant quelques instant que le bruit des roues sur les rails, et les souffleries de la machinerie.

— Comment sommes-nous répartis dans ces Maisons ? demanda finalement Melody quelques minutes plus tard, pour changer de sujet.

Ce fut réussi. Rose et Albus oublièrent de suite la guerre et se lancèrent dans une description détaillée de tout ce qu'ils savaient du fonctionnement de l'école, des Maisons, des cours et des dortoirs, d'une façon bien plus ordonnée que le cours théorique de Quidditch d'Albus.

.

— Bonjour les enfants, vous avez besoin de quelque chose ?

Une sorcière entre deux âges aux cheveux d’un bleu argenté leur souriait en désignant devant elle un chariot rempli de sucreries et de revues sorcières.

Albus bondit aussitôt de son siège, faisant sursauter Safran, et Rose le suivi plus modérément. Depuis les heures qu’ils attendaient, ils mourraient de faim.

— Tu n’en veux pas ? demanda le garçon à Melody qui était restée assise.

— Je ne peux pas, répondit-elle très gênée d’une voix basse après un silence hésitant. La bourse que j’ai reçue ne me permet pas d’acheter ce genre de choses. Mes parents m’ont donné un peu d'argent Moldu pour le convertir, mais je préfère attendre de savoir ce que je pourrais acheter avec avant de le gaspiller…

Elle semblait particulièrement mal à l’aise de dire ça. Elle se mordit les lèvres et baissa la tête. On aurait presque dit qu’elle avait peur que ses nouveaux amis la laissent tomber à cause de sa situation, eux dont les familles semblaient des plus aisées du monde sorcier. Elle n’eut pourtant pas à s’en faire longtemps, puisque les deux cousins firent avec tact semblant de ne pas avoir bien percuté le sens de ses paroles.

Albus et Rose choisir chacun un peu de tout et donnèrent à la sorcière de grosses poignées de pièces qui firent écarquiller les yeux de la brune. Autour d’eux de nombreux élèves, petits et grands se pressaient devant les sucreries. Il y en avait beaucoup qui les dévisageaient étrangement lui et Rose et les montraient du doigt en murmurant ; surtout lui, en fait. Tout à coup un silence se fit entendre dans un coin du rassemblement un peu plus loin de l’endroit où ils se trouvaient. Albus releva la tête, intrigué, et aperçut entre d’autres visages un garçon aux cheveux blond très pâle et à la peau presque couleur ivoire, limite maladive. De nouveaux murmures se firent entendre, mais ils étaient cette fois-ci pour le garçon blond. Ils étaient aussi un peu différents, plus discrets. Inquiets, hostiles.

Le petit blond dû sentir le pesant regard du brun car il tourna la tête vers lui. Ses yeux verts croisèrent un regard de glace, où perçait une lueur de panique, malgré l’expression totalement neutre et indifférente de son visage. Les deux garçons se fixèrent quelques instants, tous deux choqués par le regard fixe de l’autre.

Le blond hocha la tête pour le saluer avec politesse et se détourna avant qu’Albus ne put lui rendre la pareille, scellant ainsi la fin de leur échange, qui n’avait finalement pas duré de trois secondes.

— Tu viens ? s’écria Rose qui n’avait rien remarqué, en le tirant par le bras.

Ils réussirent à s’extirper de la foule et rentrèrent rejoindre Melody dans leur compartiment, non sans décrocher sur leur passage d’autres murmures encore, assez excités et curieux à leur sujet. « Décidément, on nous cache vraiment quelque chose d’important » songea Albus. L’ébouriffé – il avait hérité ça de son père, au grand désespoir de sa mère – se promit intérieurement de le découvrir à l’école. « Puisque tous les autres semblent le savoir, je n’aurais pas trop de mal à y arriver… » Il sourit machiavéliquement.

— Pffoouuu, soupira Rose en se laissant tomber aux côtés de son amie. Pas fâchée d’être sortie de là-dedans ! Ferme le store Albus, je n’en peux plus de tous ces regards, finit-elle d’une voix lasse.

Il leva son bras vers la porte et s’exécuta, l’air blasé. Les deux cousins déposèrent leurs achats sur les banquettes avec soulagement.

— Sers-toi, offrit chaleureusement Albus à Melody.

Celle-ci ouvrit d’abord de grands yeux incrédules, comme si elle ne pensait pas mériter une telle gentillesse. Cela se voyait qu’elle n’avait pas l’habitude.

Après avoir conclu en son for intérieur qu’il ne s’agissait pas le moins du monde de pitié, elle le remercia et pris avec hésitation un fondant au chaudron entre ses doigts, éveillant l’attention de Potiron. Albus nota qu’elle avait les ongles rongés presque jusqu’au sang et il se demanda ce qui pouvait la faire stresser ainsi.

— Notre grand-mère en prépare de délicieux, de ceux-là, s’écria la rouquine. Mais ceux de Honeyduke ne sont pas mal non plus.

La brune lui sourit et croqua timidement dans le chocolat du bout des dents, faisant s’agiter le félin orange qui était toujours sur ses genoux. Ses yeux s’écarquillèrent et elle enfourna le reste d’un coup dans sa bouche aux lèvres charnues. Elle tendit le bras vers Rose à côté d’elle qui avait un petit tas de fondants sur ses genoux et en attrapa une poignée pleine avant de de les avaler presque tout ronds. Les deux autres la regardèrent sans mots dire, surpris, et même le chat la dévisageait. Elle s’en aperçut, et, avalant avec difficulté ce qui lui restait dans sa bouche, elle rougit et s’excusa.

— Tu aimes ça ? demanda le garçon en souriant jusqu’aux oreilles.

— C’est la meilleure chose que j’ai jamais mangé, déclara la jeune fille en rougissant encore plus.

— Je te les laisse alors, indiqua son amie en riant. Je préfère les plumes en sucre et les dragées surprises.

— Et moi les patacitrouilles, affirma Albus.

Potiron bondit de côté en feulant de colère et d’indignation lorsqu’il pris la pile de fondants dans ses bras et se pencha en avant pour les laisser tomber sur la jupe de la jeune Noire, qui le remercia en bredouillant et en s’excusant encore, ce qui n’empêcha pas ses yeux de briller à la vue des friandises.

.

...

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* coucou : En français dans le texte

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Alors, allez-y, dites-moi tout ce que vous pouvez en penser ! Des compliments encourageants aux critiques négatives, du moment que c'est poli ^^

 
 
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