La dispute avec Hermione datait déjà de plusieurs semaines. Harry avait passé ce certain laps de temps à, quelques fois, chasser avec ses demi-frères, afin de se vider l'esprit. Il avait d'ailleurs fait un chasseur sans pitié et extrêmement bien renseigné. La solution à cela venait de plus des longues nuits d'insomnie à Poudlard puis de son absence totale de sommeil en enfers, selon les dires d'Harry. D'ailleurs, ils se retrouvaient une fois de plus dehors à chasser en pleine nuit, on ne savait quelle créature. Le plus bizarre dans cette affaire n’étaient qu’aucune de ses victimes ne semblait pouvoir aider les frères Winchester. Ils semblaient comme hypnotisées. Et outre ce fait étrange, toutes les victimes avaient de drôles de signes écrits sur leurs bras qu'ils s'étaient fait eux-mêmes après avoir salué les chasseurs. Pas les faux agents qu'ils incarnaient mais les frères Winchesters. La deuxième partie du mystère venait du fait qu'ils ne comprenaient pas pourquoi ils s'étaient déplacés pour taper discuter avec de parfaits inconnus. Les Winchesters avaient fait de nombreuses recherches sur les signes sans rien trouver. La solution était survenue quand lors d'une "invitation" des frères à Crowley, Harry voulant se dégourdir les jambes le suivit. La discussion entre le roi et les chasseurs ne dura que quelques minutes avant qu'ils ne soient interrompus par un sifflement. Ils regardèrent étrangement Harry pendant quelques secondes.

"- Quoi ?! Demanda Dean

- Quoi quoi ? J'ai juste lu votre machin. Dit simplement Harry, l'air de rien.

- Comment ça tu as "juste lu" ?! Tu viens de nous faire je ne sais pas quelle sonorité !

- Oui je sais, j'ai parlé fourchelangue. C'est en cette langue que votre message est écrit." Expliqua Harry.

Devant le silence soit de ces interlocuteurs, Harry se dit qu'il allait sans doute devoir développer.

"- .. Alors pour simplifier on va dire que le fourchelangue est la langue des serpents. Le parler est assez rare et selon les endroits extrêmement mal vus. Étant donné sa rareté, cela rend les enchantements extrêmement puissants. Votre phrase, car c'en est une, signifie simplement "retrouves moi". Alors soit vous cherchez une espèce de serpents, soit vous cherchez une puissante sorcière.

- Rowena ? Demanda Dean au roi démonique.

- Cette garce est puissante, je le reconnais, mais j'en doute. En plus elle n’est pas brune ta créature ?

- Une coloration ?

- Pas si elle a le choix. Elle est trop fière de sa rousseur.

- Au pire je viens avec vous... proposa Harry, stoppant le débat présent. Au moins ça plaira à Bobby, et moi ça m'empêchera de supporter ses plaintes sur mon inactivés. Et je connais le sujet, et suis un puissant sorcier."

Et c'est ainsi qu'Harry se retrouva à chasser cette créature avec ses frères, massacrant quelques vampires et fantômes sur la route. D'ailleurs, peu de temps après la venue d'Harry dans l'équipe, le sorcier leur apprit que leurs victimes étaient sous imperium, renforçant l'idée d'une sorcière. Mais malgré cela, la retrouver n'était toujours pas aisé. Ils avaient bien réussi à récolter quelques informations comme son sexe (une femme) ou alors de petits détails comme de profonds yeux noisette. Mais le pire était sans doute que cette femme semblait les narguer avec quelques messages comme "je me savais doué mais pas aux points de vous échapper" ou simplement leur demandant comment ils vont. Ce fut une simple remarque de Dean qui mit la puce à l'oreille d'Harry.

"- Putain ! Eructa-t-il. Même un soldat surentraîné ne serait pas aussi difficile à retrouver.

- Un soldat... répéta Harry vaguement avant de réaliser. Mais oui, un soldat ! Par Slytherin !

-Pardon ?! S'exclamèrent les deux frères

-... Je crois savoir à peu près qui pourrait être notre proie.

- Oh ben, si ce n'est que ça... répondit ironiquement Dean.

- Et c'est qui ? demanda gentiment Sam

- Ma meilleure amie..."

Car même après leur dispute, Hermione gardait toujours une place importante dans le cœur d'Harry. D'ailleurs il n'était même pas sûr de pouvoir supprimer un jour l'affection qu'il avait pour elle. D'ailleurs, il leur fallut encore environ trois semaines avant d'avoir une confirmation de la personne qu'ils recherchaient. Et comme réponse, ils n'eurent qu'un simple "Bravo" écrit par une des victimes. Devant ce simple mot, Harry osa un léger sourire, même si une boule d'anxiété lui bloquait l'estomac. Ils reçurent bientôt des coordonnées où Harry devait se rendre seul. Ces coordonnées donnaient sur une lugubre forêt, perdue au milieu de nul part. Harry sortit, calmement, jetant quand même un coup d'œil derrière lui : les chasseurs étaient armés jusqu'aux dents. Cela le fit sourire. Il entra dans la forêt. Harry passa une bonne dizaine de minutes à errer avant d'arriver à une clairière. Il y pénétra et contempla un ciel sans nuage, sans étoile, et avec comme seul accessoire une lune ronde scintillant de mille-feux.

"- Manquerai plus que les loups-garous, se dit-il pour plaisanter.

- Les lycanthropes sont le cadet de vos soucis M Potter !" Dit une voix dans son dos.

Harry eut juste le temps de se retourner, qu'une pluie de sort lui tomba déjà dessus. Il sortit sa baguette en éclair, esquivant les multiples sorts, et put enfin riposter. Le combat ne semblait pas aisé. Et comme tout grand combat, il était légèrement bruyant, ponctué de gémissements de douleurs et de cris de puissance, ou du moins assez pour alerter les deux frères chasseurs, en alerte depuis que leur cadet était parti. Suivant le bruit, et complétement paniqués, ils coururent à travers les bois. Pendant leur course, le duel de magie s'était transformé en combat à l'épée. Le fer s'entrechoquant résonnait maintenant dans ce silence à couper au couteau. Malheureusement, quand Sam et Dean arrivèrent à la clairière, une scène effroyable se déroulait sous leurs yeux. Une jeune femme aux cheveux broussailleux avant son épée collée à la gorge de leur petit frère. Par ailleurs celle-ci s'apprêtait à donner le coup fatal. Elle leva son épée et d'un coup sec l'abaissa avec force. Un silence de mort s'installa pendant quelques secondes avant que la femme ne lâche un rire que certains (la plupart des gens soyons franc) pourraient qualifier d'hystérique. Cette scène perdura pendant plusieurs minutes avant qu'elle ne se calme.

"- Eh bien ! Le survivant s'est ramolli ! Je le quitte des yeux environ un mois et voilà comme je le retrouve." Dit simplement la femme d'un ton moqueur.

Elle se courba ensuite et attrapa, alors, la main qui se tendait vers elle. Mais qui cependant appartenait au corps supposément mort. Elle releva le démon avant qu'il s'époussète les vêtements.

"- Bonjour à toi aussi. Ça fait effectivement longtemps. Je vais bien merci de t'en inquiéter. Mais je suppose que cette espèce de chasse à l'homme avait un autre but que de te rassurer de ma santé... N'est-ce pas ?

- On va dire ça, dit-elle en faisant un énorme sourire. Mais bon nous dirons simplement que je voulais m'assurer de ton bien-être physique.

- Mais bien sûr..."

La discussion se déroula devant l'air complétement stupide des deux Winchester, qui bien sûr ne comprenaient rien. Les deux sorciers avancèrent dans leur direction en silence. Arrivés à leur côté, Harry toussa pour "réveiller" ses aînés, ce qui eut l'effet escompté Sam et Dean se mirent tout de suite en position de défense, prend à agir en tout circonstances. Une aura prédatrice d'ailleurs semblait les entourer. Cependant, tout ce qu'ils eurent comme réactions fut un rire franc de la part à Hermione et un fin sourire d'Harry.

"- Hermione, voici Sam et Dean, mes frères d'adoption. Sam, Dean, je vous présente Hermione, ma... dit-il, en hésitant sur la fin de sa phrase.

- Sa meilleure amie ! Et sœurette à temps partiel. Dit-elle en fixant Harry sérieusement

- ... Quoi ?!" Soufflèrent les deux Winchester

- Retournons à l'Impala, je vous expliquerai en chemin. Soupira calmement Harry

- "On " vous expliquera."

Pendant la traversée de la forêt, Harry expliqua brièvement à ses frères qui était Hermione : comment ils s'étaient rencontrés, leur amitié à Poudlard, la guerre et le rôle qu'elle y avait eu pour lui. La présentation toucha à sa fin quand ils atteignirent enfin Baby

"- ... et il y a un peu plus d'un mois, Hermione était venue me rendre visite à la maison (ce qui fit mi-chaud au cœur des chasseurs qu'Harry pense que les enfers sont son chez soi) ... Nous avons... discuté quelques minutes avant qu'elle ne doive rentrer chez elle. Dans son monde."

Pendant toute son explication, Harry avait essayé d'être le plus neutre possible. Cependant, tous remarquèrent la pointe de méchanceté dans la dernière phrase.

"- Oui donc Harry m'avait donc foutu dehors, repris Hermione. Je suis donc revenu e dans le monde magique et ai, bien sûr, comme une bonne miss-je-sais-tut, tout raconté à Dumbledore.

- Malheureusement pour lui, Harry est et restera toujours mon meilleur ami, alors notre discussion m'a fait douter de lui. Il a donc eu la seule réaction logique : il m'a enfermé dans un donjon et me tortura pendant je ne sais combien de temps. Et pendant bien une dizaine de minutes les différentes sortes de souffrances qu'elle avait subi pendant sa détention dans le coté de la "Lumière ». D'ailleurs on eut accordé à notre directeur une inventivité à faire pâlir Voldychou. La seule chose qu'il ne m'a pas fait fut les sévices sexuels. Dit Hermione d'un ton léger contesté par les vagues de puissance magique qui s'échappaient d'elle par intermittence. J'ai été déçue, mais qui pensait qu'il pouvait être réellement une enflure."

Pendant tout le discours de sa meilleure amie, car oui Hermione l'était et le resterait, elle l'avait assez prouvé, Harry dut se faire souffrance pour ne pas envoyer une bonne partie des enfers à Poudlard. La rage le ravageait, Dumbledore avait à nouveau toucher à sa famille. Face à lui, les deux chasseurs restaient choqués. Ils pensaient être des monstres à cause de leur passé, mais comparé à ce que racontait l'ami de leur frère, ils étaient de vrais petits anges. Et dire que Harry y avait grandi dans cette ambiance. Leurs cœurs se resserrèrent à cette pensée. Cette conversation se termina dans un silence de plomb.

Dean se redressa soudainement, inexpressif. Il fit le tour de la voiture, ouvrit une portière arrière, prit le bordel qui occupait la place avant de tout jeter dans le coffre.

"- On y va ! Ordonna-t-il

- .. Dean..." bégaya Sam.

Devant l'ordre de Dean, Harry se crispa. Jamais plus, il ne laisserait tomber son amie. Hermione se sentit trahie. Elle avait essayé de paraître sympathique pour pouvoir à nouveau rester avec Harry. Mais apparemment sa famille s'y opposait. Cependant, le fait qu'Harry se place devant elle comme pour la protéger, lui réchauffa le cœur. Sam lui aussi semblait peiné par son frère.

"- Miss, tu t’assieds à l'arrière comme Harry. Il nous reste un bout jusqu'au bunker."

Tous le regardèrent étrangement tout en obéissant. Dean, lui, les regardait avec étonnement et un peu de peine. Ils le pensaient autant sans cœur que ça ? Tous s'installèrent dans l'Impala avant que l'aîné des Winchester ne démarre et que du vieux rock de sorte des haut-parleurs de la voiture. En entendant cela, un micro sourire naquit sur les lèvres d'Hermione, elle appuya sa tête sur l'épaule d'Harry, ferma les yeux et se mit à chantonner les chansons qui passaient en musique de fond. Le retour jusqu'au bunker ne dura pas plus d'une journée, ils ne s'étaient pas trop éloignés. Pendant toute la durée du voyage, tous étaient calmes et silencieux. Le seul bruit continu était la musique de Dean. Le soir de leur arrivée, tous étaient engourdis et Hermione ainsi que Sam dormaient doucement. Dean lança un coup d'œil à l'arrière et vit son frère, le regard vide, passant une main dans les cheveux de sa petite sœur, nouvellement retrouvée. Il stoppa doucement la voiture, sortant Harry de sa torpeur. Ils sortirent chacun calmement du véhicule. Harry prit doucement Hermione dans ses bras et se dirigea vers la bâtisse. La sorcière se reblotti lentement dans les bras de son frère, blottissant sa tête au creux du cou démonique. Il ouvrit la porte d'un simple informulé et alla doucement, tendrement coucher Hermione dans un des chambres de libre. Il l'emmitoufla dans une couverture avant de doucement rejoindre Dean, qui n'était toujours pas revenu.

D'ailleurs de son coté, Dean peinait un peu plus que le jeune démon. Comme son jeune et nouveau frère, il avait tenté de porter Sam. Mais faute de taille et de force, très vite le cadet des Winchester se retrouva par terre, et étonnement toujours endormi. Foutu pour foutu, Dean se retrouva très vite a trainé Sam pour la jambe. Heureusement pour notre Gigantosaure, Harry arriva assez vit. Il regarda la scène quelques dizaines de secondes avant d'interroger Dean du regard. Un simple "Ne pose pas de question" suivit de "T'arriverais à m'aider please" fut la seule réponse. Très vite, Sam fut ensorcelé le faisait doucement léviter et amener au salon. À peine posé sur le canapé, les yeux de Sam commencèrent à papillonner, signifiant son réveil. Dean s'affala lui aussi sur un fauteuil. Remarquant qu'Harry comptait amorcer le même mouvement Dean intervient :

"- Va te coucher Harry ! Faut que tu dormes !"

Harry n'osa lui faire remarquer que son statut de démon faisait qu'il n'avait pas besoin de se reposer. Mais pour ne pas le blesser et comprenant que Dean demandait un moment de réflexion, il hocha la tête et rejoignit Hermione. Lorsqu'il fut parti, Dean plongea dans ses pensées.

"- On va devoir parler à Crowley... souffla Sam, se relevant un peu

- ...." répondit Dean le rejoignant avec deux bières venant de la cuisine.

Sam prit une des bouteilles à son frère avant de se réinstaller. S'en suivit un lourd silence, interrompu par le bruit des pas de Dean qui faisait les 100 pas.

"- Tu crois... tu crois que tout ce que cette sorcière a dit, Harry...

- Je ne sais pas ! Coupa Dean. Je ... sais pas...

- Tu te rends compte que c'est pire que ce que tu as subi aux enfers, selon ce que tu m'as raconté...

- ..." Souffla Dean, se retenant de craquer.

Dean se figea. On avait à nouveau toucher à sa famille. Et il n'avait rien fait. Bon d'accord Harry ne faisait pas encore partie de la famille... Mais quand même. Dean sentit monté en lui un mélange de colère et de regret. Il se jura qu'il ferait payer à cette misérable enflure de directeur ce qu'il avait osé faire à son petit frère en mille fois pire. Il fallait qu'ils le disent à Crowley... Le roi allait faire un massacre. La nuit passa doucement, bercés doucement sans rêve pour les deux jeunes gens et d'inquiétudes pour les deux ainés. Aux alentours de midi, deux têtes ébouriffées pointèrent dans l'embrasure du salon. Ils purent remarqués les deux frères effondrés, de fatigue mais ça ils l'ignoraient, chacun sur un fauteuil. Harry eut un léger mais sincère sourire face à ce tableau. D'un simple mouvement de main deux épaisses couvertures apparurent, recouvrant Sam et Dean. En même temps, les cadavres de bières, qui devaient avoir servie de repas aux deux frères, eux, disparurent. Il emmena Hermione dans la cuisine afin de pouvoir improviser un potentiel repas. Cependant, ils étaient partis plusieurs jours et n'étaient revenu que tard dans la nuit. Du coup, le frio ne contenait donc que des résidus moisis de ce qu'était de la nourriture. Harry soupira devant ce triste spectacle. Il retourna vers Hermione, restée dans l'entrée, et la guida dehors. Ils allèrent chercher quelque chose de plus décent que ce qu'il avait trouvé dans le réfrigérateur de ses frères. Le voyage se fit dans un silence gênant mais malgré cela, il se déroula plutôt bien. Ils arrivèrent par ailleurs au même moment où les Winchester émergeait au sommeil.

"- Bonjour ! Dit Harry doucement. Bien dormi ?"

Comme seule réponse il ne reçut qu'un grognement indescriptible de la part des deux frères, Harry pouffa avant de déposer deux cafés noirs et une bière sur la table. Sans tarder, es différentes boissons furent prises : la bière par Dean, un café pour Sam et la dernière boisson fut laisser pour la pauvre âme qui en aurait le plus besoin. Les plus jeunes regardèrent les deux aînés émerger doucement avant de les rejoindre et qu'Hermione ne s'assoie aux cotés de Harry. Doucement, elle se mit à regarder les trois différents frères entre eux. Un sourire apparut sur ses lèvres devant les différentes chamailleries des frères. L'ambiance familial embaumait doucement l'air et relaxait lentement toute la bande. Ils passèrent par ailleurs le reste de la journée affalés, dans le salon emmitouflé dans des couvertures et des joggings. Par ailleurs, ce genre de journée revient plusieurs fois dans le quotidien des chasseurs. De l'autre côté, à peine cette journée de repos terminé, la chasse revint à grands pas, bien que ce dernier fût ponctué de pauses. Jours après jours, Hermione s'était fondue dans cette famille. Elle aidait souvent les chasseurs lors de leur quotidien. Lorsqu'elle traquait, coursait, vainquait ses créatures, elle se sentait bien, elle se sentait libre. Malgré cela, lors de sa première chasse, un immense malaise l'avait étreint au moment de la mise à mort... et elle vomit. Elle vomissait son respect, sa morale, son amour propre... sa lumière. Pendant plusieurs jours, elle s'enferma dans sa chambre, inquiétant ses amis et frères. Elle était sale. Cette situation dura jusqu'à ce que Harry craque et se téléporte dans la chambre. Il remarqua bien vite son amie recroquevillée dans les couvertures. Il s'approcha à pas de loup du lit avant de s'y installer, appuyé contre le haut du lit. Hermione s'approcha et installa sa tête sur les genoux du démon. Un moment de silence s'en suivit avant que Harry prenne la parole.

"- Ils m'ont raconté ce qu'il s'est passé...

- ...Tu sais que tu n'as rien à te reprocher.

- J'ai tué... murmura la couverture

- C'était légitime... elle était meurtrière... Mais nous savons tous les deux que ce n'est pas là le problème...

- ...

- Tu as aimé cela... tu as aimé cette puissance... tu as aimé rendre cette forme de justice. Mais tu as surtout été dégoutée d'aimer. Tu as voulu vomir de dégout. Tu as cru vomir tes valeurs, ta personnalité alors que tu n'as fait qu’extérioriser tes faiblesses. Tu as vomi ta partie soumise pour ne laisser qu'une fière lionne. Tu n'es plus le chaton de Dumbledore, Hermione. Tu as conquis la savane. Tu es une conquérante lionne.

Pendant tout le monologue, Hermione sentait son ventre se tordre. Elle sentait son instinct lui crier que son frère avait raison, d'accepter cette lionne. Elle se blotti un peu plus à Harry.

"- Moi aussi j'ai vomi. Dit simplement le noiraud. J'ai vomi mon sang... mes veines aussi ont vomi du sang... j'ai vomi la loque à la botte du glucosé que j'étais... Maintenant, grâce à Crowley, je ne suis plus faible. Je suis maintenant Lord Potter-Black, fils du roi des enfers, et je mènerais ce sale manipulateur à sa perte avec le plus grand plaisir."

Suite à sa longue tirade, Hermione se releva doucement et remarqua les quelques changements du Lord. En effet, Harry avait retrouvé son aspect de démon. Ses cheveux avaient été rallongés magiquement, lui revenant aujourd'hui au milieu des omoplates, et attaché en catogan. L'aura noire était de retour autour du noiraud, et ses yeux avait repris leur teinte démonique. Elle le trouvait magnifique.

"- Mais comme tous hommes puissants, il me faut quelqu'un qui me protègera... un bouclier et un couteau même temps..."

Après cette simple réplique, Harry regarda enfin sa sœur dans les yeux.

"- Voudrais-tu devenir ce bouclier et cette arme ? Voudrais-tu accepter ta nouvelle nature en échange du dernier souffle de notre cher directeur ?"

Face à cette demande, Hermione ne peut que lui sourire doucement avant de se recoucher sur les genoux d'Harry. Il commença à passer ses doigts dans les cheveux de la sorcière en fredonnant une douce berceuse, les menant tous deux dans les bras de Morphée.

Lorsqu'ils rouvrirent les yeux, ils remarquèrent que le soleil venait de se lever. Ils se regardèrent quelques secondes avant de se lever du lit. Ils allèrent doucement se diriger vers le salon. Au moment d'entrer dans la dite-pièce, Harry reconnu une aura sombre qu'il connaissait plus que bien.

"- Bonjour Crowley, dit Harry en entrant dans le salon.

- Harry ! S'exclama le roi avec sobriété.Miss Granger.

- Sir. Dit simplement Hermione dans une inclinement respectueuse de la tête. Honorée de vous revoir.

- Je vous renvoie le compliment. Répondit simplement le Lord d'un ton léger marqué d'un sourire se voulant discret.

- Mais bon, ajouta Crowley, ce n'est pas pour cela que je suis monté. Sam et Dean m'ont quelque peu raconté ce qu'il s'était passé. Et du coup je... enfin je veux dire Bobby se demandait comment ça allait...

- Bobby ? Demanda Harry, alors qu'un léger sourire couvrait son visage face au lapsus de son roi.

- Bien sûr Bobby... tu sais comment il est protecteur avec ses garçons...

- Bien sûr ... très protecteur... rigola Harry. Mais sinon je vais bien. Tu vas pouvoir rassurer Bobby."

Face à la dernière phrase, Crowley se permit un grognement.

"- ... Et si tu allais le rassurer toi-même ?! Sale gamin va !"

Devant l'accusation sous-entendu, mais surtout l'air boudeur mal caché de Crowley, Harry se mis à rigoler avant de s'approcher de son père bien évidemment suivi de Hermione.

"- … et en plus, ça marque de sa noirceur n'importe qui sans demander le moindre avis à son roi...

- Toujours au courant de tout à ce que je vois Papa. Dit simplement Harry en se rapprochant de son paternel.

- Il le faut bien fiston ! Avec toutes les personnes voulant ma tête. Ou du moins ce qu'il y a au-dessus."

Arrivés chez eux, Crowley et Harry commencèrent bien vite un débat (ressemblant plus à un concours de vannes. (...) Harry fréquentait beaucoup trop Dean) tout ça sous le regard de la jeune sorcière. Bien vite, ils arrivèrent devant la porte de la salle du trône.

"- ... et après ça se dit démoniaque. S'exclama Crowley en ouvrant les portes et de se diriger vers son trône. Je me demande qui a osé changer un gamin... aussi... mal... élevéééé...

- Coucou Crocro !"

Devant lui se trouvait un Lucifer tout souriant. Et bien sûr assis sur son trône.

"- .. Ça tu l'avais vu ... ? "souffla Harry un sourire en coin.

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Chapitre de 4 bientôt (Normalement...)