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au 31 Mai 21 :
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Une vaste blague
Par Artoung , BadAngel666 , Fanny
Harry Potter  -  Romance  -  fr
4 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     34 Reviews    
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Ce n'est pas si drôle, n'est ce pas?

Note de Artoung : Comme vous pouvez le constater, voici un quatrième chapitre de ce qui aurait dû être un OS mais qui n’en est plus à cause de Baddy (badAngel666) et de Fanny (Warriormeuh…on ne se moque pas, on verra si vous pouvez trouver un meilleur pseudo en étant bourré ! ... Quoi ? Elle était dans son état normal ? Bon, j’ai rien dit alors…lâchez vous, z’avez ma bénédiction.)

Ce chapitre 4 est vraiment le dernier je l’ai coécrit avec Baddy, même si elle a fait le plus gros du boulot (mais moi j’ai un bébé chat, na ! faut que je m’occupe de lui.) 

Note de BadAngel : Bon, ben voilà, je m’incruste encore une fois chez la fée pour l’aider à bricoler une fin à cette chose qui est née par ma faute, au début c’était un OS sublime, puis j’ai ajouté mes niaiseries, et j’ai même été jusqu’à dévoyer Warriormeuh pour qu’elle œuvre de sa plume géniale, j’avoue, c’est ma faute, et je me repens. C’est pourquoi (et vous pourrez m’en blâmer), j’ai tenu à restituer à la fin son cachet d’origine. Merci à Artoung pour avoir supporté mes caprices, et merci à vous (ses lecteurs, du coup) pour avoir si bien accueilli ce qui aurait dû rester dans la poubelle de mon ordinateur.

Une vaste blague

(ou l’épilogue d’un truc franchement pas prévu)

Malfoy,

Je sais…je n’aurais pas dû te répondre, c’était convenu comme ça. Et tu ne devrais pas lire cette lettre mais tu vas le faire.

Tu as eu le droit à tes deux lettres alors il n’est que justice que j’en fasse le même nombre.

Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, dit-on…mais cette vaste blague est pourrie depuis le début de toute façon. Normal venant de toi…

Alors, je me permets de te répondre une nouvelle fois parce que tu avais l’air énervé dans ta dernière lettre.

Tu m’accuses de voir l’amour en rose mais depuis que je te connais, je ne le vois qu’en gris.

Tu parles de haine et d’amour, les alliant et les séparant avec une facilité déconcertante pour mieux me perdre.

Tu jongles bien avec les mots, je te l’accorde mais tu t’égares aussi, je le crains.

Alors, posons les choses au clair.

Tu me hais. Ça je le sais, je ne le sais même que t

– Que trop, mais mon amour pour toi est aussi brûlant que l’astre du jour, fit une voix moqueuse derrière Harry.

Le gryffondor se crispa sur sa chaise et posa sa plume.

– Ce n’est pas ce que j’allais écrire Malfoy, répondit froidement Harry sans se retourner, et ça ne se fait pas de lire par-dessus l’épaule des gens.

– Je t’avais dit de ne pas répondre, fit le serpentard presque joyeusement en allant s’asseoir en face du gryffondor.

– Dégage ! siffla Harry, toujours aussi tendu.

Il prenait très mal l’intrusion de Malfoy et il savait que l’effet de surprise mettait le blond en position de force.

– La bibliothèque est un lieu public, me semble-t-il, Amour de ma vie. Alors je reste si j’en ai envie.

Harry ne releva pas le « Amour de ma vie » mais il serra les poings à s’en faire mal.

– Très bien, c’est moi qui m’en vais ! cracha-t-il en mettant en boule son début de lettre.

Le visage de Malfoy, jusqu’alors souriant, se ferma instantanément. Il se pencha au dessus de la table et attrapa Potter par la chemise pour l’obliger à se rasseoir.

– Arrête ça ! ordonna-t-il furieux. Arrête de faire l’homme blessé alors que toi et moi savons que tu n’es pas sérieux.

– Oh je vois ! railla Harry après un instant de silence. Tu préférerais que j’ironise tout comme toi…et pourquoi pas que je t’appelle mon cœur. Est-ce que cela te rassurerait dans le fait qu’en effet tout est une plaisanterie ou est-ce que cela te rendrait malade, comme c’est en train de me le faire ?

– Tu es très fort, admit finalement Draco avec un sourire amer, mais je pense l’être plus que toi à ce petit jeu. J’ai été quasiment élevé dans le faux semblant, tu comprends ?

Harry ne comprenait que trop. Il hocha la tête silencieusement et pour la première depuis le début de leur conversation, il préféra regarder ailleurs que dans les yeux gris.

– Idiot ! l’entendit-il murmurer presque tendrement avant qu’il ne se lève et le laisse seul.

Harry ferma les yeux un bref instant. Lorsqu’il les rouvrit, c’était pour viser la poubelle.

La boule de papier qu’était devenu sa lettre atterrit dans la corbeille dans un bruit léger.

°°°§§§°°°

Une plaisanterie…

Une vaste blague…

Je t’en foutrais, moi, des blagues à la con ! s’exclama Draco Malfoy silencieusement quelques jours après son entrevue avec Potter à la bibliothèque.

La grande salle était comble, c’était l’heure du dîner. Les plats circulaient et les conversations allaient bon train, mais Draco Malfoy ne parlait plus tellement.

Les mets avaient l’air délicieux, Pansy faisait les yeux doux à un saladier de patates à la crème, Blaise flirtait avec un plat de poulet à l’ananas mais Draco ne mangeait pas tellement.

En fait, depuis quelques jours, Draco Malfoy ne faisait plus grand-chose…

Non, il ne faisait que sourire.

Draco Malfoy avait un sourire extraordinaire, de ceux qui pouvaient faire battre le cœur juste en apparaissant quelques secondes. Lorsqu’il souriait, le visage de Draco se métamorphosait, il perdait sa froideur et rayonnait alors d’une lumière qui illuminait la pièce tout autour de lui, qu’elle fût un simple placard à balais ou bien une salle de bal. Ses sourcils délicats se haussaient très légèrement sur son front pâle, sa joue gauche se creusait d’une fine fossette et ses yeux prenaient l’éclat du plus précieux des bijoux.

On se serait damné pour l’un de ses sourires…

Mais ces derniers temps, point n’était besoin de se damner, car Draco Malfoy distribuait ses sourires comme autant de friandises, l’air apparemment inconscient de l’effet qu’il produisait autour de lui.

Car il y avait une chose que peu de gens connaissaient à propos de Draco : c’était ce qu’il cachait derrière ses sourires.

Draco avait été élevé dans le milieu de l’aristocratie sorcière, et lorsqu’il était enfant, sa mère n’avait cessé de lui dire que son sourire serait son plus beau masque, il forcerait les gens à ne voir que lui et repousserait les questions. Draco avait demandé à sa mère pourquoi elle lui disait cela, et il avait encore à ce jour sa réponse à l’esprit, il l’entendait comme si Narcissa était à côté de lui, en train de lui parler :

« Certaines personnes aiment à se repaître du malheur des gens, Draco, alors souviens toi : ne montre jamais un seul moment de faiblesse, et si jamais la tristesse t’accable, souris lui. »

Alors Draco souriait, comme Narcissa avait toujours souri à Lucius.

– Draco, tu as peur de grossir ou quoi ? demanda Blaise entre deux bouchées de poulet.

– Non, je n’ai pas très faim, tout simplement, répondit-il en se levant, d’ailleurs je crois que je vais mettre ce temps à profit pour étudier un peu le dernier cours de Métamorphoses.

Et, toujours souriant, il sortit de la salle.

Il sentait sur sa nuque un regard brûlant, mais il ne se retourna pas pour vérifier que son intuition était la bonne, car ce n’était pas réel, il en était sûr… Ou presque.

Il avait cru qu’une mise au point avec Potter lui donnerait l’avantage dans ce jeu stupide qu’il avait lui-même lancé, mais sa stratégie s’était dramatiquement retournée contre lui, car Potter, non content de rentrer dans le personnage, lui en remontrait sévèrement dans le domaine des faux-semblants.

Et du domaine de l’écrit, la blague était devenue orale... Quelle serait la prochaine étape ?

Et Draco avait envie de hurler, car il se sentait fléchir.

Potter voulait avoir le dessus, se venger pour ce qui avait commencé comme une plaisanterie, mais Draco refusait de se laisser avoir par le petit héros. Jamais il ne lui laisserait cette victoire, dût-il y laisser les dernières parcelles de sa raison.

– Ne serais-tu pas en train de fuir, mon cœur ? fit une voix doucereuse à quelques pas devant Draco.

Il s’y attendait… Le jeu ne s’arrêtait jamais bien longtemps.

Il s’avança donc, s’assurant que son sourire était toujours là, prêt à le protéger.

– Bien sûr que non, Amour, c’était juste une invitation, je vois d’ailleurs que tu l’as reçue.

Et il avança encore, bien décidé à faire céder cette lueur qui l’exaspérait tant dans le regard de Harry Potter.

Ses pas résonnaient dans le couloir, comme le glas de ses pensées…

Ils le menèrent vers le jeune homme brun, tout près de lui.

A un souffle, qu’il sentait s’accélérer malgré lui.

La lueur vacilla, et Draco sourit un peu plus largement.

Très bientôt, tout ceci serait terminé.

Potter ne disait rien, et heureusement, car Draco ne se sentait pas l’âme d’un poète ce soir. Ecrire à l’abri des murs de sa chambre était une chose, parler directement à l’objet de ses lettres en était une autre.

Sa main s’éleva, puis se posa sur la joue de Harry, effleurant la peau légèrement rugueuse.

Son regard dériva de ses yeux à ses lèvres, il se demanda un instant si elles étaient douces, mais il repoussa cette question, car ce n’était pas important.

La dernière manche était en train de se jouer.

Le premier qui reculerait admettrait sa défaite.

Potter ne reculait pas, et Draco décida d’aller plus loin.

Son autre main alla à la rencontre du visage de l’autre garçon, et lentement, très lentement, Draco déposa ses lèvres sur celles de Harry Potter.

Son esprit enregistra les sensations à sa portée : la douceur, le léger bruit que faisaient leurs bouches… Puis une main sur sa nuque, l’entraînant plus près… trop près.

Et ensuite, la sensation d’intrusion, celle de la langue de Potter, qui avait décidé d’approfondir le baiser.

Son goût… un goût indéfinissable, mais incroyablement bon sur le palais exercé de Draco.

Et puis Draco oublia de réfléchir, il se mit à ressentir, juste ressentir sans analyser.

Il oublia tout ce qui n’était pas ce baiser.

Il ne voyait plus, n’entendait plus… C’était comme si tous les nerfs de son corps avaient migré soudainement et festoyaient sous le baiser humide de Harry Potter/

Draco se sentait entier, et si délicieusement bien…

Mais bientôt ce fut le vide, plus rien.

La bouche de Potter avait quitté la sienne, et il se retrouva haletant à rassembler péniblement ses esprits.

Ses yeux enregistrèrent la rougeur des joues de son vis-à-vis, son souffle aussi haché que le sien, ses lèvres meurtries.

Soudain, Draco eut envie de fuir, fuir cette vision, fuir ces sensations…

Le jeu devenait dangereux.

Ses pieds exprimèrent son désir en reculant d’un pas… comme ceux de Potter l’éloignaient de la même distance.

Les deux jeunes hommes se regardèrent quelques secondes, puis tournèrent les talons au même moment.

Draco courut presque jusqu’à son dortoir, et en referma la porte derrière lui avant de s’y adosser et de lâcher un soupir.

C’était fini…

Ils avaient reculé tous les deux au même moment, il n’y avait donc pas de gagnant… ni de perdant.

A moins qu’ils ne fussent deux à avoir perdu quelque chose.

Un sourire naquit sur les lèvres de Draco, un sourire étrange, un peu triste.

Tout cela était allé loin, tout de même… pour une vaste blague.

Fin (la vraie cette fois, faut pas déconner)

Voili voilo, Baddy et moi espérons que cette conclusion vous a plu.

 

Bisous à tous et bon weekend !

Artoung (inscrite au Diablo Lique Anonyme)

 
 
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