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au 31 Mai 21 :
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Deux vies n'en font plus qu'une
Par pichenlit
Tokio Hotel  -  Humour/Erotique  -  fr
5 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Chapitre 1
POV TOM

Une minute de repos, enfin ! Ce n’est pas volé, je suis é-pui-sé. Il faut dire que tous ces mannequins sont exigeants, pour ne pas dire chiants.

En faite, je bosse dans les défiles de mode, mon job c’est d’aider les mannequins à se changer le plus vite possible sans qu’elles se pètent un ongle.

 

Je passe donc mes journées, et mes soirées, à aider l’une à se déshabiller, l’autre à boutonner son chemisier et une à arranger sa coiffure. Pas très passionnant, mais bien payé, et puis l’avantage, c’est que je voyage un peu partout dans les grandes villes, en passant de Berlin à Tokyo, de New York à Barcelone ; et puis… je ne suis jamais en mauvaise compagnie ! Je suis 24 h/24 entouré de créatures de rêves, tout simplement BAN-DANTES. Et vous savez, quand on aide à boutonner une robe noire TRES décolletée Prada, ce n’est pas rare qu’un sein apparaisse, ou quand vous aidez ces putains de beaux gosses à enfiler un boxer moulant Calvin Klein (les défilés de sous-vêtements, y’a à pas dire, c’est les meilleurs ! Moi ? Pervers ?! Mais non voyons !) Vos yeux ne tiennent plus en place…

Quoi ?!

Oui, bon d’accord, pas QUE les yeux… Je ne vais pas vous faire un dessin quand même !

Si ?! O_O

Pervers!

 

Bref. Mais je suis un professionnel moi ! Je n’ai jamais flirté avec une seule de ses personnes, filles comme garçons. Et pourtant, c’est pas les occasions qui manquent, croyez moi. (Mais non, je ne me vante pas.)

Mais je ne suis pas comme ça. Enfin, plus comme ça. La réponse a la question « pourquoi j’en profite pas pour me taper tout ce beau monde ? » est très simple : je suis gay.

Irrémédiablement gay, et casé. Et je m’assume parfaitement.

 

Il y a 4 ans, j’étais une sorte de « fashieune rappeur » qui traitait tout ce qui était légèrement trouillard de tapette. Quel coup du sort que j’en sois devenue une !

Habillé comme un pied, je dois le reconnaître, je me trimbalais affublé de baggys qui ressemblaient plus à des sacs à patates qu’autre chose et des T-shirts de basketteurs américains qui me faisaient effet « robe de nuit » et je portais toujours une de ces casquettes immondes à la Matt Pokora. Pitoyable. Et puis j’avais de longues dreads blondes, n’empêche je les aimais bien celles-là.

Je baisais tout ce qui bouge, et plus particulièrement tout ce qui avait un beau cul et une bonne paire de seins. Persuadé de mon hétérosexualité, je jouais les tombeurs, et ça marchait très bien. Mais quelque chose me titillait en permanence : il me manquait toujours un truc pour atteindre le 7eme ciel. Je ne savais pas quoi et ça m’horripilait. Puis, un jour, j’ai trouvé la revue porno gay de mon cousin (nan mais quel porc celui-là quand même !). Et pardonnez-moi l’expression mais… j'ai eu la plus belle érection de toute mon entière, petite et misérable vie.

Pensant que c’était ses foutues hormones, je suis passé d’une fille par semaine à une par soir. Mais rien n’y faisait, et dés que je voyais un beau mec, mon… mini-moi relevait fièrement la tête, me mettant plusieurs fois dans des situations plus qu’embarrassantes.

 

J’en ai parlé longuement avec ma mamie, c’est elle qui m’a élevé et il n'éxiste aucn tabous entre nous. Puis décidant que cela ne servirait à rien de lutter, j’ai accepté mon homosexualit et fait mon coming-out.

 

Je vivais dans une petite ville paumée en Allemagne et j’étais un serveur à mi-temps dans un café branché pour payer mes études de guitare. C’est là-bas que j’ai rencontré Paul, deux ans de plus que moi, jeune styliste Parisien, bourré de charmes et de talent.

Il a été ma première fois avec un homme. Chaque fois que nous faisions l’amour, c’était douceur, passion, fougue. Ennivrant, et tout ce que je cherchais.

Au bout d’une semaine, Paul devait repartir à Paris. Je l’ai suivit sur un coup de tête, laissant tomber mes repères, mes études, mon monde et ma mamie. Promettant de revenir le plus possible pour la voir, j’embarquais dans un avion en busness classe.

 

Maintenant, ça fait 4 ans que j’habite à Paris et que je suis avec Paul.

A 20 ans, je suis comblé et épanouit dans tous les domaines : sexuellement et socialement.

Paul m’a déniché un boulot dans son agence de mode, et puisque je suis trilingue (allemand, français et anglais), l’obtenir a été facile.

 

Bien entendu, habitant dans la capitale de la mode (et du temps de merde aussi !), j’ai complètement changé de look. J’ai coupé mes dreads et j’ai maintenant une coupe à la parisienne, un peu sportive, avec des mèches couleur miel qui partent dans tous les sens.

J’ai troqué mes baggys contre des jeans plus étriqués, et occasionnellement slims.

Au revoir les T-shirts « robes de nuit » : remplacé par des t-shirts normaux, plus moulants, ou des chemises légèrement entre-ouvertes.

La seule chose qui me reste de mes 16 ans, mon piercing.

 

Avec Paul, je ne sais pas si nous sommes amoureux, en tout cas ce n’est pas un problème. Au cours de tout ce temps nous sommes devenus incroyablement proches et intimes. Nous sommes très bien ensemble, confidents, nous avons toujours la main de l’autre à serrer dans une mauvaise passade, ou une épaule pour s’appuyer.

Notre vie sexuelle est toujours à son paroxysme, et rien qu’à repenser à la façon dont il me prend, ou que je le possède, des frissons me parcourent l’échine.

 

Je suis Tom Kaulitz, 20 ans, gay, heureux, et fier.


 
 
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