Après plusieurs mois d'abscence voici la suite... Dans cette histoire tout m'appartiens...sur ce bonne lecture!!! Nous sommes toujours dans le lit, et la matinée est bien avancée. Mon réveil indique plus de dix heures. Je me détache à regret du corps de Dorian, pour aller me poster devant la fenêtre de ma chambre. Dorian ne dit rien, mais son regard est assez lourd de sens… Dehors, le soleil n’est toujours pas revenu, la pluie est encore là et le ciel est toujours aussi gris… mais quelque chose en moi a changé… Je m’enfonce dans mes pensées et essaye de savoir ce qui est nouveau en moi. Je me suis tellement enfoncé dans les méandres de mes réflexions que je ne « vois pas » Dorian bouger. Il s’avance vers moi et m’enlace. Je ne réagis pas, car je rêve tout éveillé, et ce qui me réveille est tellement doux que j’ai vraiment envie de retourner dans mon lit pour m’endormir, et ainsi rejoindre les bras de Morphée, rêver et ne plus jamais ouvrir les yeux… Dorian m’embrasse et il glisse timidement sa langue entre mes lèvres, que j’entrouvre à ce délicieux contacte… Nos langues se lient et se délient avec plaisir mais aussi avec appréhension. C’est un baiser qui ressemble beaucoup à notre premier. Il est si désespéré mais aussi tellement tendre… Cette fois-ci, ce ne sont pas mes larmes qui coulent, ce sont celles de Dorian. Nos langues se délient pour la dernière fois et nos lèvres se détachent... juste pour reprendre notre souffle… je l’embrasse à mon tour, ce n’est qu’un simple baiser. Il pleure toujours mais je peux sentir son sourire contre mes lèvres. Il est heureux, je le sens… moi-même je le suis, puis nous entrouvrons encore une fois nos bouches pour laisser nos langues interpréter une nouvelle fois ce ballet si doux et désespéré que nous aimons tant… Après nos deux baisers nous nous habillons chaudement et partons dans la ville à la recherche de mon café, là où j’ai l’habitude de déjeuner. Il a paru très surpris quand je lui ai expliqué que je ne déjeunais jamais chez moi… Certes ce n’est pas banal, mais je préfère faire ainsi, car je suis plus proche de l’océan… Je suis plus proche de cette mer recouverte parfois d’un bleu aussi mélancolique que ma personne, parfois aussi noire que les gémissements de mon cœur… Nous marchons tout deux sous un parapluie noir où coulent des larmes, ce sont encore une fois celles de la triste couverture des astres qui regardent chaque jours les gens du monde entier… A un croisement de rue nous nous arrêtons, Dorian se rapproche de moi. Après quelques minutes le feu daigne enfin à devenir vert, et nous reprenons notre marche. Nous traversons un pont puis nous nous dirigeons dans une petite ruelle noire. Dorian n’est pas très rassuré et il s’accroche aux pans de mon manteau. Finalement un insigne bleu se détache dans l’obscurité propre à cette rue. Et Dorian décontracte légèrement ses doigts. Nous entrons dans le café et je vois qu’il n’y a presque personne à l’intérieur. Mais déjà la chaleur de l’endroit nous fait frissonner. Je choisis une table un peu à l’écart et nous nous asseyons. Je tends une carte à Dorian pour que celui-ci choisisse ce qu’il veut prendre pour son petit déjeuner. Je l’observe pendant qu’il regarde la carte, il est vraiment beau… Son visage concentré reste très doux. Sa peau blanche et ses lèvres roses, presque grenat, le rendent superbe. Mais son corps à l’air si fragile… tellement fragile que j’aurais envie de le prendre dans mes bras pour le protéger du monde entier. Après quelques minutes de réflexion mon vis-à-vis relève la tête et quand il rencontre mon regard il me lance un sourire timide. Mon regard a l’air de le gêner et je distingue sur sa peau pâle une petite teinte rosée sur ses joues qui me donne envie de le dévorer… Nous nous regardons intensément et son sourire timide s’efface progressivement de son visage pour laisser naître une lueur brumeuse dans ses yeux. Ce simple changement fait revivre en moi un désir oublié. Enfin pas si oublié puisque depuis que ce gamin est arrivé dans ma vie il est revenu à moi à chaque fois que les douces lèvres de Dorian se sont posées sur les miennes… Je m’avance vers lui tout en ayant mes yeux encrés dans son magnifique regard, je me rapproche toujours plus de lui pour encore une fois embrasser ses lèvres sucrées. Je ne suis qu’à quelques centimètres d’elles quand j’entends les pas d’un serveur arriver. Alors je caresse juste la joue droite de Dorian et me rassoie normalement. Il passe sa commande et je demande à mon tour un café. Quand le serveur s’en va, Dorian m’attrape violemment le visage et c’est à nouveau un baiser désespéré que nous partageons. Nous nous séparons très essoufflés mais même si nous sommes perdus nos yeux ne se quittent plus. Finalement le serveur arrive quelques secondes après notre échange passionné. Et c’est avec un regard amusé que nous buvons nos boissons chaudes. Nous sortons du café après que j’ai payé l’addition puis nous parcourons pour la deuxième fois la ruelle sombre qui inquiète toujours Dorian. - Où on va maintenant ? - Là où tu veux Dorian… - Alors à la plage s’il te plait… - D’accord. Et c’est après un tendre sourire dont il est l’auteur, que nous partons pour la plage… Après quelques minutes de marche nous arrivons devant une immensité bleue très sombre. L’océan s’étale à perte de vue devant nous et aujourd’hui il est noir. Je commence à me perdre dans mes rêveries quand je sens une légère pression sur ma main gauche. J’ai à peine le temps de tourner la tête pour voir mon interlocuteur que je me sens entraîné sur les marches de la plage. Nous les dévalons et déjà le sable jaune tache nos chaussures… Dorian m’a lâché la main et je le regarde courir jusqu’à l’eau brune. Moi, mon regard se porte vers l’horizon, et je vois le contraste entre le ciel et la mer. Le gris presque blanc de cette voute céleste qui déclame sa tristesse, et le noir de l’océan écoutant les soupirs des cœurs meurtris… C’est si beau… Si nostalgique… Devant moi il y a aussi ce gamin ,si beau, si fragile qui me regarde… Dorian s’approche de moi, ses cheveux blonds flottent dans le vent… la vision qui m’est donnée de voir est l’une des plus belles au monde. Ses yeux bleu, si doux, et ses lèvres couleur sang, se détache d’une façon si délicate que je sens en moi une sensation étrange . Dorian est si beau, sa beauté est presque aristocratique, son corps est… gracieux, il est arachnéen… C’est la première fois que je vois un homme aussi harmonieux… Il s’arrête à quelques mètres de moi, et nous nous regardons… Intensément… Plus je le regarde et plus ça augmente… Ce n’est pas du désir… Ou du moins il n’y a pas que ça… Il faut que j’arrête de le regarder… Alors je baisse la tête pour rompre le contact, et je contemple mes pieds qui sont soudainement très intéressant. Mais voilà qu’une autre paire de chaussure s’affichent devant moi. - Numa… - … - Numa regarde-moi… J’ai toujours la tête baissée, mais voilà que je sens deux mains qui se posent sur mes joues, leur douceur est merveilleuse. Elles me relèvent la tête et… Oh mon dieu… C’est si bon… Dorian m’embrasse… C’est si agréable, comme les autres fois… Il me lèche les lèvres pour que celles-ci s’ouvrent, et j’accède à cette requête pour que nos langues se rencontrent encore une fois… Nous nous séparons pour reprendre nos souffles, dès que cela est fait nous nous embrassons encore et encore… Il pleut de plus en plus et j’ai lâché le parapluie, nos habits commencent à se mouiller mais nous n’y prêtons aucune importance. Tout ce qui compte ce sont nos lèvres… A mon tour je prends le visage de Dorian dans mes mains pour intensifier nos baisers… C’est si bon… Si doux, mais en même temps si violent… Plusieurs gémissements de bonheur s’échappent de nos bouches et le désir commence à m’assaillir douloureusement… Nous nous séparons encore une fois pour reprendre nos souffles quand un éclair suivit par le tonnerre nous fait comprendre qu’il est grand temps de rentrer. Nous sommes trempés mais ce n’est pas grave. - Numa… je… Je ne le laisse pas finir sa phrase car je lui donne un dernier baiser avant d’attraper sa main et de nous élancer à travers la ville pour rentrer dans mon appartement. Nous courrons et finalement nous voici dans la cage d’escalier… Nous sommes essoufflés et c’est avec une grande difficulté que nous montons les quatre étages. Arrivé devant le palier de ma porte je cherche mes clés et pendant que je fouille mes poches je sens une main étrangère, chaude et douce, parcourir mon ventre sous mon tee-shirt. Je me fige et une deuxième main vient caresser mon torse, toujours sous mon tee-shirt… Je me retourne et vois Dorian dont les joues s’empourprent timidement… Je prends son visage d’une de mes mains et l’embrasse tendrement. Lentement il glisse ses deux mains dans mon dos et me rapproche plus de lui pour intensifier notre baiser…et encore une fois le désir me transperce de part en part de façon douloureuse… Je me détache alors à regret de Dorian et trouve enfin mes clés. J’ouvre ma porte d’entrée rapidement et prends la main de Dorian. Je l'entraîne à l’intérieur et referme vite ma porte… J’ai juste le temps de me retourner que les lèvres si douces et si sucrées de Dorian viennent à la rencontre des miennes. Il me plaque contre la porte et colle son corps contre le mien. Il m’enlève mon manteau précipitamment et je fais de même pour lui. Nous nous embrassons en même temps et pour approfondir notre baiser je le colle encore à moi, je sens contre l’une de mes cuisses le fruit de son désir durcir... Je suis un peu surpris, je n’ai pourtant pas mon mot à dire car je suis dans le même état que lui et le fait de le rapprocher de moi lui a arraché un gémissement de plaisir… Alors j’échange les rôles et me presse encore plus contre lui… contre son érection… Et encore une fois un gémissement s’échappe de ses lèvres… lèvres que je j’embrasse ou plutôt que je malmène à cause de mon excitation… Puis lentement je viens glisser l’une de mes mains vers son entre-jambe. Et avec l’aide de mon autre main je défais la braguette du pantalon de Dorian. J’entreprends alors d’introduire cette même main dans le boxer de ce magnifique être. Et l’effet est immédiat, Dorian se tient à moi, prêt à défaillir alors que je caresse le membre durcit de désir de mon vis-à-vis. Il pousse plusieurs gémissements et j’accélère le rythme pour lui donner encore plus de plaisir et surtout pour le libérer. Et après quelques va et viens le voici qui se déverse entre nous deux dans un ultime cris où il hurle mon nom… Si son bras n’était pas autour de mon cou, si sa main ne s’accrochait pas à moi il serait tombé d’épuisement… Alors je le prends dans mes bras et lui embrasse le cou de milliers de baiser papillons… Puis je recule ma tête de son cou et il m’embrasse tendrement et... amoureusement ? Merci à Feanor pour sa correction. |