Harry atterri sur les genoux dans la cheminée. Il ne s’y ferait jamais à ses cheminées, tellement qu’il espérait secrètement que ça n’était pas conseillé pour les femmes/hommes enceintes pour ne plus avoir besoin de passer par ce moyen de locomotion rapide mais passablement énervant. Le Survivant se releva maladroitement et épousseta à la manière moldu sa robe maculée de poussière, ayant encore oublié la formule que sa chère amie lui avait appris pour le faire. Il sorti de l’âtre et se demanda quoi faire. A première vu, ouï et etc, son deuxième parrain Remus Arsène (désolée XD) Lupin n’était pas là… ou peut-être que si finalement se dit le sorcier en entendant la porte d’entrée s’ouvrir. Remus, frigorifié, essayait fébrilement d’ouvrir la porte de sa maison tout en soufflant sur ses mains. Quelle idée avait-il eut de se promener alors qu’il faisait moins dix à l’extérieur ? Il ne le saurait probablement jamais. Enfin, le déclic se fit entendre et le loup-garou put rentrer dans sa demeure. Il referma la porte et en se retournant senti son cœur tombé dans ses chaussettes ou alors sortir de violement de sa poitrine, il ne savait pas trop. Harry James Potter qui était accessoirement son presque fils, se trouvait devant lui, un grand sourire sur les lèvres. Oh bien sur, cette vision n’était pas à proprement dit effrayante, mais elle pouvait vous faire avoir un malaise quand vous ne vous attendiez à voir quelqu’un dans votre maison à onze heure du matin alors qu’elle devait être vide. « ROH PU… Fiouu Harry !! Ca va ?! » « Remus ! » Le dit Remus glissa vers la droite posant une main sur son pauvre cœur et invita Harry à le suivre dans la cuisine tandis qu’il préparait le déjeuner. Il venait de se souvenir pourquoi il était allé se « promener ». Il n’y avait plus de viande et il ne pouvait pas manger sans viande, bleu de préférence (1). Une heure après et Harry mangeait face à son presque parrain. Il essayait de ne pas voir le sang coulé du morceau de bœuf de son assiette mais c’était plus fort que lui. Il ne pouvait vraisemblablement pas ignoré les images de cette pauvre bête à l’abattoir ou encore, jeune et courant après sa maman vache dans une prairie verdoyante. Non, il ne pouvait pas mais il se força tout de même à manger en fermant les yeux, sentant son estomac se soulever à chaque bouchée. « … Demain si tu veux… Alors Harry ? » Le susnommé sursauta. « Hein quoi ? » L’homme aux cheveux grisonnant rigola doucement. « Je disais que demain je pouvais t’emmener mes anciens cours sur la DCFM. » « Ha ouais… Enfin oui ça serait génial Moony !!! » « Bon eh bien je commencerais à les chercher après ton départ alors… Raconte moi comment c’est passé ton premier cours… » « Ben, je leurs ai parlé de l’épouvantard… » « Tu leurs a dis que si l’on prononçait mal le sort on pouvait se faire attaquer ? » « Euh… Non… Mais je leurs ai appris comment bien le prononcer donc ça va je pense… Je leur ai dis où ils se trouvaient… » « Tu leurs a expliqué que c’est les endroits sombres où il s’est passé beaucoup de choses sombres ou alors où il y a eu beaucoup de pensées peureuses qu’ils se forment ? » « Non… » Et Harry fini par être désabusé à la fin du repas. Remus savait tellement de chose…. Si son cours lui avait paru satisfaisant au départ, à présent, il lui paraissait être indigne d’un professeur de DFCM. Même Quierell (2) ferait mieux ! Il aida à débarrasser la table défaitiste. Voyant son désarroi, son mentor lui mit une part de gâteau au chocolat dans la main et fit la vaisselle. Harry dégusta sa sucrerie en prenant bien soin de ne laisser aucune trace de chocolat nulle part tout en pensant à son incompétence. Remus essuya la vaisselle puis s’assit en face d’Harry, une tasse de thé devant lui. « Alors pas trop dure la cohabitation avec Servilus? » Harry se crispa en entendant le surnom donner à Snape. Remus n’avait toujours pas pardonné au professeur Snape sa lenteur à prévenir Dumbledore pour le ministère. Il était quasiment convaincu que si il avait réagis plus rapidement, Sirius serait toujours en vie et depuis, il vouait une haine farouche à Severus, reprenant le flambeau laisser par son parrain. « Non ça va… Et il s’appelle Severus » siffla le jeune homme. Remus eut un rire amer. « Depuis quand tu t’en inquiète de son prénom ? » Depuis que je l’aime faillit crié le Survivant, mais il se retient de justesse. Il n’avait jamais avoué son amour pour Snape à Remus et il ne comptait pas le faire maintenant. Mais tu devras bien le faire lui dit une petite voix dans sa tête. Je sais, lui répondit Celui-qui-a-survécu-deux-fois. « Harry ? » Encore une fois, le brun sursauta et put voir l’air préoccupé sur le visage du loup-garou. « Ca ne va pas ? Si tu ne veux pas que je parles de cette face de rat, je n’en parlerais pas, après tout il ne va pas gâcher nos moments ensembles. » Harry serra les dents. « Pour le moment, c’est toi qui gâche tout ! » Remus eut l’air sceptique. « Comment ça ? » « Si tu arrêtais de… Non laisse tomber. Je pense que je vais partir. » « Hein ? Mais Harry… » « Laisse je te dis. Je vais profiter du temps qu’il me reste pour me reposer, je suis un peu fatigué… » Le loup-garou eut un air déçu mais se reprit bien vite. Il pouvait très bien rester seul, encore une fois. Son presque filleul l’embrassa et s’en fut bien vite par la cheminée. Pendant son trajet Harry entendit des « Potter » prononcé par une voix qui semblait ennuyée. A la place de la chaleur relativement agréable des feux de cheminée, il ressentait une fraîcheur sur son front qui était cent fois plus reposante. Le Survivant ouvrit les yeux brusquement et fut aveuglé par du blanc, il mit quelques secondes à s’y habituer et découvrit que ce qu’il voyait était en fait un plafond immaculé. Plus précisément le plafond de l’infirmerie de Poudlard et que la voix ennuyée était celle de la personne qui maintenant une compresse froide sur son front. Il venait de rêver de son après midi avec Remus et comme souvenir, on pouvait faire mieux. Harry se redressa, la tête lui tournait et il avait un goût désagréable dans la bouche. Sûrement le vomi, pensa-t-il en se rappelant la poubelle à l’entrée. Une voix le fit sursauter. « Alors Potter ? On joue la belle au bois dormant ? » Le Survivant grimaça et attrapa le verre que lui présenta la personne. Il but le liquide violet et son mal de crâne disparu instantanément lui permettant d’être plus lucide. « Je suis resté combien de temps dans les vapes ? » « Une trentaine de minutes. » « Au fait, mon prince n’est pas venu m’embrasser Malfoy » répondit Harry en s’asseyant confortablement sur le lit. Drago Malefoy sourit, ça lui avait manqué, et serra son ami dans ses bras. « Comme ça tu es devenu professeur de Défense contre les forces du mal ? » « Ouais… Et toi médicomage. » « Ouais… D’ailleurs en parlant de ça, je t’ai jeté un coup d’œil et… C’est qui le père ? » Harry bougea imperceptiblement et demanda innocemment, « Père de qui ? » « Rah Harry me prend pas pour toi, tu es enceint non ? C’est qui le père ?» .Le brun eut une expression douloureuse en pensant au père de son enfant et répondit doucement. « Une connaissance commune. » Le blond hocha la tête, pensif et Celui-qui-à-vaincu sourit prenant conscience que de Potter, Drago était passé à Harry. « Ca fait combien de temps que l’on ne s’est pas vu Dray ? » Le dit Dray renifla, méprisant mais répondit. « Encore avec ce surnom stupide… Depuis la fin de la guerre je dirais… » « Moui… Alors ! Raconte moi ce que tu as fais depuis les deux dernières années !» Le beau blond regarda alors ses ongles, semblant dédaigneux. « J’ai fais mes études de médicomage en étant premier de ma promotion. Grâce à mon héritage je me suis offert des vacances après avoir tant étudier, (Harry siffla). A mon retour le vieux fou m’a proposé de prendre ce poste. Comme je n’avais rien d’autre à faire… » « Rooooh Drayyy !! Avoue ! Poudlard te manquait !!! » « Peut-être… Bon ! En parfait médicomage je vais t’ausculter… Qui te suit ? » « Personne… » Drago resta silencieux et se contenta de déboutonner la robe de sorcier de son ancien ennemi pour mieux voir son ventre. Harry remarqua qu’il avait tout de même grossi en quelques semaines, la dernière fois qu’il avait vraiment regardé son ventre il n’y avait qu’une petite bosse, maintenant on pouvait clairement voir le gonflement. Le blond lança un sort sur ses mains et appuya légèrement sur le ventre du brun, il ferma les yeux, visualisant dans son esprit les informations qu’il recevait. Celui-qui-à-Survécut pu ainsi voir le rictus amusé sur le visage du médicomage et il ne savait comment réagir. Lorsqu’un ancien Serpentard avait ce sourire, il fallait toujours s’inquiéter. Sa voix traînante se fit entendre. « Tu es enceint de bientôt deux mois. Pour le moment tous ce passe bien, ils vont très bien. Tu devrais accoucher vers milieux Novembre je dirais… Tu peux te rhabiller si tu veux. » Harry commença à boutonner sa robe quand il prit conscience de ce que lui avait dis Malfoy. « Ils vont ? » J’ai deux bébés dans le ventre ?! Drago haussa un sourcil moqueur. « Oui, ils vont bien, répondit-il, accentuant le « vont », ne me dit pas que tu n’étais pas au courant. » Harry remua sa tête de droite à gauche, la bouche ouverte. Non il n’était pas au courant ! Et soudain, autre chose l’interpella. « Tu as dis Novembre ?! Mais on m’a dit que je devrais accoucher en Mars !! » « Normalement oui, mais comme tu as des jumeaux, il faut diviser les neuf mois par deux. » Estomaqué, Harry se laissa tomber sur le coussin de son lit. Il y avait deux petits Snape dans son ventre ! Il passa inconsciemment une main sur son ventre, les yeux dans le vague. Drago d’abord amusé avait à présent un regard attendrit sur le brun. C’était tout de même grâce à lui qu’il était ici et vivant. Si Harry ne lui avait pas proposé son amitié pendant leurs sixièmes années, il aurait certainement obéis à son père et serait allé servir le Seigneur des Ténèbres. Le brun l’avait aidé à s’en sortir et pour cela il lui en serait toujours reconnaissant. Plonger dans ses pensées, Drago n’entendit pas le professeur Snape entré dans l’infirmerie, tenant par le bras un élève au bord de l’évanouissement. Harry reboutonna précipitamment sa robe de sorcier pour sauter hors du lit. Drago n’eut que le temps de l’attraper pour l’empêcher de tomber. C’est donc dans ses faits que Severus Snape arriva dans l’infirmerie. Cette stupide Gryffondor avait confondu les racines d’Abraknyde avec celles de Tronknyde et la potion anti-sommeil qu’elle préparait s’était transformée en potion pour verrues. En voyant les énormes boutons sur sa peau, la pauvre enfant s’était évanouit et le professeur de potion avait du la réveiller en grand renfort de claques plus ou moins violentes. Il devait avouer cependant que sentir les boursouflures sous ses doigts était particulièrement désagréable. Il resserra son emprise sur l’affreuse enfant qui gémit de douleur, en voyant son amant d’un soir dans les bras de son filleul. Harry et Drago tournèrent d‘un même mouvement la tête en entendant le gémissement. Harry rougit et se décala doucement de son ami. Le regard famloyant de Snape surprit son filleul, il ne comprenait pas cette… Non ça n’était pas de la haine. De la jalousie ?!, pensa Drago. Il jeta un coup d’œil au brun qui lui regardait ses pieds. Allons bon, qu’est qu’il se passe ici ? A suivre. (1) dans le chapitre deux, je parlais de cuisses de grenouilles, mais c’était pour rire x) (2) vous avez compris de qui je parle quand même !! WAAAAAAAAA ! C’était laborieux ! Je suis consciente que ce chapitre n’est certainement pas le meilleur mais bon j’espère qu’il vous a quand même plus ! |