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It's time to forget about the past...
Par Narcheska
30 Seconds to Mars  -  Romance/Angoisse  -  fr
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    Chapitre 15     Les chapitres     21 Reviews    
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chapitre 15

Voila la suite. Dernier chapitre.... J'espère que vous le trouverez à la hauteur.


Je pense qu'on y voir une trace léger sujet sensible de et toujours le même petit coté UA


Chapitre 15 :


Pov Jared :

Je suffoque, avec l’impression que quelqu’un a marché sur mon rêve. J’entends la voix de mon frère à travers un brouillard. Je te regarde t’éloigner, ton pas descendant la rue. Trop rapide. Tu fuis, il n’y a pas d’autre mot pour ta course incertaine. Je voudrais hurler, te dire de revenir, de ne pas me laisser ici, sans réponse.
Il y a cette part de moi qui m’ordonne de te laisser faire, qui comprend que tu n’avais pas d’autre choix. Mais elle n’empêche pas la douleur, elle n’empêche pas la peur. J’ai mis si longtemps à te trouver Tomo, dit moi que je ne t’ai pas perdu. Je ne sais pas si je pourrai supporter un retour en arrière.
Une main insistante sur mon épaule me ramène au présent. Je ne peux pas empêcher un rire trop proche de l’hystérie de venir frôler mes lèvres. Après tout c’était mon idée, je songe en regardant autour de moi, tout ça, c’était mon idée. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
- Mais tu vas me dire ce qui se passe ?
- Je crois que j’ai fait une connerie…
Et je sais ce qu’il me reste à faire.


Pov Tomo :


- Je crois que Jared ne savait pas vraiment ce qu’il faisait, tu sais, en nous demandant de venir enregistrer ici. Je ne lui en veux pas, du moins j’essaye, il ne savait pas.
Je suis assis devant cette pierre blanche, mes doigts froissent l’herbe.
- J’ai juste mal tu sais, d’être là, face à toi. J’ai l’impression d’avoir de nouveau 15 ans, et de ne rien pouvoir faire. J’ai l’impression que toi, tu n’as rien pu faire. Et quelque part je t’en veux, pour ça, pour n’avoir rien fait, pour ne pas t’être défendu, pour m’avoir fait croire que c’était normal.
Mes mots s’étranglent et je me tais un instant, la tête baissée, je respire doucement, je cherche à faire passer cette boule qu’il y a dans ma gorge. Je ne suis pas venu ici depuis si longtemps, je n’avais le courage je crois, de lui faire face…
Je regarde ce nom, ce nom gravé dans le marbre qui ne s’effacera jamais de ma mémoire, qui résonnera toujours dans mon esprit, sous une toute autre forme, « papa ». Et je ne peux rien faire contre ses larmes qui dévalent sur mes joues, contre cette respiration saturé qui m’empêche de parler.
- Tu me manques…Bon sang, qu’est-ce que tu me manques…
J’essuie mon visage sur ma manche, laissant le silence se poser une seconde entre nous, un éclat de sourire sur les lèvres.
- J’aurai aimé te le présenter. Te dire que moi aussi j’ai trouvé l’amour, que le mien ne me brulera pas les ailes comme le tien l’a trop fait. Qu’on peut aimer un homme, et qu’on peut être heureux avec lui. J’aurais passé ma vie à te le prouver, jour après jour, simplement en prenant sa main dans la rue, et en souriant à chaque fois que son visage apparait…

Je ne sais pas combien de temps je reste là, à lui dire toutes ses choses que je n’ai jamais pu lui dire, à laisser couler l’amertume à travers moi, la rancœur, la colère. A refermer les blessures une part une.
Il faut que le jour décline, que la fraicheur s’installe pour que je revienne au présent. Mes jambes me font mal d’être trop restées immobile.
Tout me parait calme, depuis la brise sur mes joues, jusqu'à mon cœur qui bat doucement. Je me relève, apposant une dernière fois ma main sur le sol.
Cette fois je sais que je reviendrai, qu’il y a plus aucun fantôme monstrueux à affronter ici, qu’il n’y en a jamais vraiment eux. Juste un tas de souvenir et de poussière. Je franchis la grille sans un regard en arrière.

Je ne suis pas réellement surpris lorsque j’aperçois ta silhouette immobile sur le bord de la route. Combien d’heures m’as-tu attendu là ? Je souris. Je devrais m’être habitué maintenant, à ta façon de toujours lire en moi, de toujours savoir faire ce qu’il faut, quand il le faut. Pourtant, il y a cette boule à l’intérieur de mon ventre. Je pense qu’elle ne partira jamais.
J’approche avec lenteur, il y a cette crainte dans tes yeux. C’est étrange, pour une fois c’est moi qui ai peur de te voir fuir.
Tu n’oses pas t’avancer, pas me toucher. Je t’ai fait douter, je suis partie, alors je j’avais juré de ne plus fuir. Pourtant, tu m’as suivi. J’aime savoir que tu ne renonceras jamais, que tu ne me laisseras pas nous abandonner.

J’avance finalement ma paume contre la tienne, et tu la serres fort, si fort. Je me rapproche de toi, je sais que ma voix ne pourra pas s’élever bien haute. Tu m’enlaces, et je me perds dans ton étreinte. Tu me répètes à l’infini à quel point tu es désolé, je te dis que cela n’a pas la moindre importance.
Et c’est vrai, alors que nous marchons toi et moi sur cette route, je ne me suis jamais senti aussi libre. Le passé ne m’a jamais semblé aussi léger à porter. Même cette nuit là, cette nuit où je t’ai avoué te vouloir, être prêt, ne plus avoir peur, même cette nuit là tout n’était pas si clair.
J’ai pensé alors qu’il n’y avait plus aucune barrière entre nous, aujourd’hui je sais que je viens d’abattre la dernière.
Je profite un long moment de ta chaleur contre mon épaule, de cette sensation d’apaisement sans crainte qu’elle m’apporte maintenant. Puis je me mets à murmurer. A t’expliquer ce que tu as déjà deviné. Je n’ai pas tout à fait dit la vérité. Bien sur, on pourrait dire que j’ai grandi à Détroit. J’y suis née, et j’y suis retourné bien plus tard. Seulement entre temps, il y a eu cet autre lieu…
Je démens tes peurs, non tu ne m’as pas enfermé de nouveau. Tu nous as donné une chance d’être libre pour toujours. Une chance de faire face, de ne rien regretter, jamais.

Et alors que le soleil se couche, que je t’entraine vers cette chambre d’hôtel. Alors que tes mains se perdent sur mon corps pour la toute première fois, que tes lèvres me parcours. Je découvre la douceur de ta peau, son odeur, sa saveur. Je découvre ses soupires de plaisir inconscient qui te font vibrer tellement fort. La façon qu’à ta paume de venir se loger sur mes reins, tes ongles marquants mes hanches. Tes sourcils qui se froncent sous un plaisir trop grand, et ma voix qui se brise en criant ton prénom. Et je sais déjà, que je ne vais rien regretter…




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Rendez vous pour l'épilogue

 
 
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