Et voila l'épilogue...
Un ton bien plus léger, mais qui j'espère correspondra quand même à la fic pour vous.

Un peu triste de finir de poster quand même en faite... ça fait tellement longtemps qu'elle était en cour...
Encore merci à tout ceux qui lirons.. Et à Lio qui m'a beaucoup aider au départ de cette fic, et qui j'espère n'a pas trouvé la fin trop bâclé


Epilogue :



POV Jared



Et si je t'embrassais, doucement, sur les lèvres ? Sans demander ton avis, juste en penchant un peu la tête, juste en frôlant ta bouche de la mienne.
J’ai envie de capturer l’éclat de ton rire qui se répand dans l’air. De sentir ce frisson d’allégresse traverser tout mon être.
Le soir est en train de tomber sur le studio, le soleil qui se couche à travers la vitre illumine ton visage, fait bruler un peu plus fort l’éclat de tes grands yeux brun.
Je ne résiste pas, pourquoi le faire ?

J’enroule mon bras sur ta taille, collant mon torse contre ton dos, te renversant suffisamment en arrière pour faire jouer un instant mes lèvres sur les tiennes.
- Ce n’est pas gentil de se moquer, je murmure finalement en relâchant mon étreinte, savourant le frisson violent qui te parcourt et qui n’a définitivement plus rien à voir avec de la crainte.
Tu ris un peu plus fort, sans pouvoir t’en empêcher.
- Non, mais si j’avais su qu’il suffisait que Tim enlève son t-shirt pour que ton frère rate lamentablement toute la ligne de batterie, j’aurais essayé plus tôt !

Faisant semblant de ne pas comprendre, je t’attire de nouveau contre moi, les sourcils froncés.
- Tu aurais essayé plus tôt ?
Tu ne te départis pas de ton sourire, me traitant d’idiot, ton visage renversé en arrière vers le mien.
- Oui, j’aurais payé Tim, pour qu’il enlève son t-shirt, bien plus…
- Tomo !
- Hein !
Le bassiste c’est récrié, tournant vers nous un visage trahis, alors que Shannon qui s’était contenté de rougir jusque là, se redresse soudain sur son siège.
- Tu as payé Tim pour qu’il enlève son haut ? je demande, répriment difficilement un fou rire sous le regard furieux de mon frère.

Tu te détaches de moi en levant les deux mains d’un air innocent.
- Pas vraiment, on a fait un pari, expliques-tu cherchant visiblement de l’aide auprès du plus jeune, qui ne semble pas le moins du monde décidé à te soutenir.
- Mais encore ? grogne Shannon.
- Il a parié qu’il était capable de te distraire plus vite, que je n’étais capable de distraire Jared. Mais j’estime qu’il a utilisé un argument complètement déloyal, alors on ne peut pas vraiment dire que j’ai perdu !
- Ah, parce que renversé accidentellement ton verre sur la chemise à Jared vendredi dernier c’était un argument loyal peut être ? s’exclame le bassiste alors que moi et Shannon nous regardons avec de grand yeux écarquillé.
- Ça aussi c’était un pari ?
- Euh…

Mais où donc est ce qu’ils ont été chercher tout ça ? Je savais que c’était dangereux de trop les laisser se fréquenter ces deux là. Mon frère me jette un coup d’œil et j’acquiesce discrètement, m’approchant de toi, alors qu’il s’approche de son homme.
- Je crois que ces jeunes gens ont encore beaucoup de choses à apprendre, lance-t-il en emprisonnant Tim entre ses bras.
- Je suis d’accord, je réponds en faisant de même avec toi, faisant semblant de ne pas voir que tu gardes déjà difficilement ton sérieux.
- Ah oui ? demandes-tu d’une voix un peu trop rauque, comme quoi ?
- On ne se moque pas impunément d’un Leto !
Shannon a répondu en même temps que moi, et nous ne pouvons nous empêcher de rire d’en rire. Je le vois qui entraine Tim vers la sortie, et je décide de rester là avec toi. Leurs voix s’éloignent.
- Il va donc falloir que vous m’appreniez ça monsieur Leto.
- J’y compte bien Monsieur Kelleher, une leçon que vous n’oublierez jamais !

Tu grimaces en étouffant un ricanement, voulant garder un semblant de crédibilité à la situation. Je profite de ta distraction pour te soulever légèrement et nous précipiter en douceur sur le sol.
Un cri étranglé t’échappe alors que tu t’accroches à mes épaules.

- Tu es fou, t’exclames-tu avec un sourire qui dément tes propos.

Je veux t’embrasser là et maintenant, te faire perdre la tête, visiter les étoiles. Pourtant, je reste immobile, je savoure cette vision que j’ai de toi. Une de celle que je n’aurais jamais crue possible. Tu t’abandonnes entre mes bras, alors que le poids de mes hanches s’appuie sur les tiennes, alors que ton regard s’assombrie de désir. Tu cèdes le premier, tu m’attires à toi, réclamant mes lèvres, cherchant ma langue, la forçant à entrer dans la danse. Petit à petit tu m’apprends à ne plus avoir peur de te faire fuir, de te briser comme du verre trop fragile. Cela prend du temps, mais nous avons toute notre vie.

- Ici ? demandes-tu en promenant les yeux autour de toi, un frison d’excitation que je reconnaitrais entre mille se répandant sous ta peau.

Je contemple l’horizon à mon tour, notant les partitions éparpillé au sol, les instruments, ma guitare abandonnée un peu plus loin, les tasses de café à moitié vide, les dessins sur les murs, toutes ses petites choses qui font notre univers depuis quelques semaines. Mes iris reviennent sur les tiennes, décidées.

- Ici tout est parfait.


FIN...