Désoler de vous avoir fait attendre plus que d'hab pour ce chap, mais comme je suis en vacance pas chez moi, c'est moins évident pour écrire. ( enfin si la suite interresse quelq'un ^^' )
Encore micii a Lio pour la béta et les avis *saute joyeusement sur Lio"

Comme d'habitude je ne prétend pas raconter la vérité, et je ne me fait pas d'argent avec.

J'espere que ça vous plaira et que cela vous donnera envie de connaitre la suite
donner moi votre avis je suis sur que cela me motivera ^^




POV Jared


Je mets tellement longtemps à reprendre pied dans la réalité, tes yeux me hantent, je n’arrive pas à me détacher de ce qui vient de se passer. J’ai l’impression que tes lèvres sont encore posées sur les miennes, je sens leurs douceurs contre moi, et leur goût sur ma langue.
Mais ton sourire s’éloigne encore du mien, tu te redresses. Tes doigts passent sur mon visage pour en dessiner les contours, tu sembles comme fasciné, fasciné et pourtant déjà étrangement lointain. Comme si tu essayais de lire l’avenir sur mes traits.
J’éclaircis ma gorge pour parler, mais aucun son n’en sort.
Ton esprit doit être plus clair que le mien, puisque que les mots arrivent à franchir la barrière de tes lèvres.
- Et si on allait dormir, hein ? On aura tout le temps qu’on veut demain.
Tu t’arrêtes un instant, tes yeux dans les miens.
- On aura tout le temps…. Je ne veux rien précipiter.

Je me contente de hocher la tête, qu’est ce que je pourrais dire d’autre ? Tu as raison, je le sais, et je le lis dans ton regard. C’est avec lenteur que nous avancerons tout les deux.
Mais nous avancerons tout les deux.

 

 

Le lendemain matin, j’ai l’impression qu’un vent étrange a soufflé sur le tourbus et nous a tous laissé un sourire accroché aux lèvres. J’ai arrangé les dernières interview de la tournée pour les premières heures. Alors c’est tous très endormis que nous nous retrouvons devant une tasse de café fumante, assis dans le canapé. Shannon a décidé de jouer les râleurs, même avec son regard heureux et sa main jouant avec celle de Tim, il ne peux s’empêcher de chercher à nous faire réagir. A me faire réagir serait plus juste, j’ai toujours été sa cible préférée, et ce depuis que nous sommes assez grands pour tenir sur nos pieds.

- Tu sais qu’on avait un concert hier petit frère ?

Il me regarde l’air sincèrement interrogatif, ne détournant pas les yeux, ne continuant pas le fil de ses pensées tant que je n’aurais pas répondu. Je grogne un vague acquiescement. Je sais qu’il ne réussira pas à m’énerver ce matin, ta main sur ma taille m’apporte un calme beaucoup trop absolu.

- Et tu sais qu’en conséquence on s’est couché à quelque chose comme... trois ou quatre heures ?
- Mmh...

S’il pouvait directement passer à la conclusion je crois que ça arrangerai tout le monde. Il est déçu de mon manque de réaction, je le lis dans ses yeux, j’ai toujours su lire dans son regard bien mieux qu’il ne le voudrait. Un Shannon heureux, veut dire un Shannon joueur, je n’aurais peut être pas du encourager notre bassiste finalement.

- Il est SEPT HEURE ! On a dormit TROIS HEURES !! Tu pouvais pas les coller plus tard tes fichus interviews !!

Et il attend, un sourire jusqu’aux oreilles, que je me mette à lui crié dessus en retour. Est ce que je vous ai déjà dit que mon frère était fou ? Et bien c’est fait. C’est la seule personne que je connaisse que cela amuse de me voir m’énerver.
Je te sens tressaillir près de moi, quand la voix du batteur s’élève dans la pièce. Tu n’as jamais aimé les éclats, ils amènent toujours cette froideur dans ton regard. Je laisse ma main glisser sur la tienne dans un geste apaisant, tes doigts passent entre les miens et s’accrochent sur ma paume.
J’ai toujours un sourire fixé sur les lèvres quand je me penche en avant pour répondre, le menton posé son mon point fermé.

- Hum... voyons voir. Sans doute parce que j’ai décalé les billets d’avion du retour à cette après midi, histoire de nous laisser quatre jours de « liberté » avant de filer enregistrer en studio.

Je dois dire que l’air stupéfait qui s’affiche sur vos visage à tous, augmente encore ma bonne humeur. Sans réfléchir, je me penche sur le coté pour déposer mes lèvres sur ta joue une seconde, pour te faire partager ma joie.
Ton visage se tourne vers moi, et tes yeux légèrement écarquillés viennent se fixer dans les miens.
Oh, comme j’aime le trouble qui s’y lit. Ton regard descend sur ma bouche, remonte, et puis reviens encore. Tu es proche, je sens ton souffle sur ma peau. Mais tu n’oseras pas, pas devant mon frère et Tim, pas encore. Pourtant je les imagine si bien nos baisers. Ma respiration ralentit, j’ai presque l’impression que tes lèvres sont posées sur les miennes, alors que seul tes yeux m’embrassent. Le temps semble se figer un instant, suspendre sa course, me laissant prisonnier d’un rêve qui ne devrait jamais finir.

- Alors, nous commençons à enregistrer dans quatre jours ?

La réalité a un goût tellement fade parfois. Je soupire.

- Cinq.
- Et dans un endroit toujours inconnu ?
- Exact.
- Et on le saura quand ?
- En lisant l’affichage de l’aéroport sans doute.
- Et si ça ne nous plait pas ?
- Shannon !

Mes yeux sont partis le fusiller, quittant à regret ton visage, pour celui hilare de mon aîné. Il a passé son bras autour des épaules de Tim, et le bonheur dans son regard, détruit le peu de colère qu’il avait réussi à faire naître en moi. Je suis bien trop faible face à lui, et il le sait. Incapable de lui en vouloir sérieusement plus de cinq minutes.
Il se penche vers notre bassiste pour lui murmurer quelques mots à l’oreille, le visage de Tim rougi à vu d’œil, alors que son sourire se fait passablement idiot. Il ne faut pas demander ce qu’il a bien pu trouver à lui dire. Et je suis sur que ça n’a absolument rien à voir avec la grande villa de L.A et ses chambres individuel…
C’est à mon tour de les ramener à la réalité.

- Fini donc de manger Leto ! Si tu nous retarde pour les interviews et qu’on rate notre avion, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi même !


¤

Il est six heure cinquante quatre à ma montre, le soleil se lève à peine. L’air est frais sur mes joues, il a cette odeur si particulière, celle que je ne retrouve d’ici. Je suis revenu à la maison.
L’avion a atterrit moins d’une heure plus tôt à l’aéroport, et nous venons de rentrer à l’instant. J’ai posé ma valise dans l’entrée, et j’ai coupé tout droit à travers le dédale des pièces, jusqu’à la terrasse, jusqu'à la balancelle qui m’a déjà bercé tant de fois.
Tes pas ont suivi les miens, et ta tête repose maintenant sur mes jambes, alors que je contemple l’horizon qui s’éveille. Mes doigts viennent se perdrent dans tes cheveux, j’aime tant leur douceur sur ma peau, ta main dessine des arabesques sur mon genou, je sens la chaleur de ta joue à travers la toile de mon jean. Je suis entre l’allégresse et l’envie, entre le désir et la paix.

Je me souviens de ton sourire quand tu m’as dit que tu venais avec moi et Shannon dans la villa familiale pour ces quelques jours. J’avais proposé que tu en profites pour revoir ta famille, t’installer chez ta sœur. Tu as dit que quatre jours c'était trop court, que tu préférais rester avec nous, et voir tes amis présent dans le coin pourquoi pas.
Pourtant, ce que j’ai lu dans ton regard ne voulait pas dire cela. Tu ne voulais pas partir. Et j’en ai été bêtement heureux.

Tim aussi est venu, de toute façon je ne crois pas que je réussirais à le décoller plus de deux minutes de mon frère en se moment. Ils ne se sont même pas posé la question, Shannon avait déjà prévu toutes leurs activités pour les prochains jours, alors que le bassiste n’avait même pas encore précisé si il venait.
Je me surprend quelques fois à les envier, à envier la facilité avec laquelle ils avancent l’un vers l’autre. Leur route semble déjà toute tracée, sans embûche, droite et belle. Parfois ils me font mal rien qu’en se tenant la main.

Pourtant je suis heureux, terriblement heureux. Je ne me souviens pas d’un instant où mon cœur a battu tellement fort pour un simple murmure, où mon souffle s’est brisé juste face à tes yeux.
J’ai seulement peur de te voir fuir, sans comprendre pourquoi.
Il y a une fatalité dans tes yeux, quand tu penses que je ne te regarde pas, comme si tu croyais que nous deux, c’était perdu d’avance. Elle ne reste pas longtemps, l’espoir la remplace aussi vite, l’espoir et une lueur que j’ai peur de nommer tant elle fait s’envoler mon âme.

C’est le murmure de ta voix contre mon ventre qui me ramène au présent.

- Alors, que fête t’on ?

Shannon et Tim, sont venus nous déposer un verre tout à l’heure, ils ne sont pas resté, d’autres endroits de la maison à visiter, un en particulier je pense.
Tu me regardes d’en bas, les yeux levés vers mon visage. J’aime le contraste que fait ma main sur ta joue, celui de tes cheveux noirs sur mon pantalon bleu. Le sourire sur tes lèvres aussi, la douceur de tes iris, la rougeur de tes joues…. En fait… Je crois que je t’aime, toi.
Je le savais déjà, mais c’est la première fois que les mots frôlent d’aussi près ma bouche.

- A nos vacances.


A suivre...


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Alors ??