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POV Shannon
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Voila la suite Cette fois, changement de point de vu complet, puisque c'est un pov Shannon ( et vi... il a envahi la fic sans me demander mon avis celui la....)
Dédicace à Lio pour ce chap, parce que si Shannon envahi autant cette fic, elle doit y etre en partit pour quelque chose ^^ et je suis sur que personne s'en plaindra :p encore mici pour la béta *caliiiiin*
J'espere qu'il vous plaira, donner moi votre avis surtout
POV Shannon
Jared vient encore d’avoir la très joyeuse idée de parler de l’avenir du groupe à deux heures du matin. Comme d’habitude, je suis entré dans son jeu, et nous avons fini par réveiller tout le monde. Tomo s’est retrouvé mit à contribution sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Mon frère n’a jamais été très subtil, et j’ai bien peur qu’en ce qui concerne Tomislav, il ne le soit pas non plus, même si ses efforts sont remarquables. Je ne l’ai jamais vu si patient, je ne l’ai jamais vu si timide. Mais notre guitariste mérite bien ça. Il mérite plus encore.
-On peut dormir maintenant ? interroge Tim. D’un bras je retiens son corps contre le mien, de l’autre je le pousse dans le vide. -Et bien vas te coucher, marmotte ! Dis-je avec un léger rire en maintenant notre bassiste à moitié dans le vide entre les deux couchettes. -Non arrête, lâche moi.. non en fait me lâche pas ! Shannn ! Ses bras se sont enroulés autour de mon cou, sa voix murmure presque affolée contre mon oreille. Un frison remonte le long de ma colonne vertébrale, troublant ma raison. Il a gagné, je le redresse, et le repose correctement sur la couchette. Seulement je ne le lâche pas. Je ne sais pas pourquoi.
Nous restons tout les deux immobile, dans le noir, allongés sur ce semblant de lit. Le silence est revenu, aucun de nous ne bougent, il ne semble pas vouloir s’en aller. Doucement, je m'allonge dans son dos, nous sommes proches à nous frôler. Je reste un moment sans savoir quoi faire, sa chaleur m'envahit lentement, mes yeux sont fixés sur sa nuque. Il recule un peu, comme s’il voulait nous rapprocher encore, son souffle est paisible mais trop rapide, le mien se précipite peu à peu.
Tim, cet homme me met la tête à l'envers par sa simple présence. Et il le sait, je crois. Il en joue depuis quelque temps, comme si il s'était lassé d'attendre que je fasse le premier pas. Presque malgré moi, ma main s'avance, mon bras s'enroule sur sa taille fine. Je sens sa paume passer sur ma peau, ses doigts se glisser dans les miens. Mon cœur bat et s'affole, un bien être presque douloureux se répand dans mes veines, j'ai envie de le serrer si fort, de m'imprégner de son odeur enivrante, de connaître le goût de sa peau. Je la devine si douce. J'enfouis mon visage dans son cou, et il se penche un peu plus, s'appuyant sur mon torse. Tout est tellement silencieux autour de nous, je pourrais presque entendre son cœur battre. Je souris dans le noir. Il s'abandonne entre mes bras, je sens ses muscles se relâcher, sa confiance me transporte. Pas un murmure, pas un aveu. Juste un instant. Ce soir nous dormirons ensemble.
Le rire de Jared me réveille, tout proche, trop proche. Je grogne et ouvre un œil. Je ne vois rien, un corps me bouche la vue. Un corps… Tim. Je souris et m’enfonce un peu plus dans le matelas dur, me blottissant contre son dos, laissant Jared à ses enfantillages et à ses rires. Mais le bruit redouble, et je me rend compte que c’est moi qui le met dans cet état là. Moi, avec notre bassiste, sur la même couchette. Je ne saisi pas bien où se trouve le comique dans cette histoire. Je redresse la tête pour joliment le foudroyer, tout en resserrant mon étreinte autour du corps qui répand sa chaleur dans le mien. Jared redouble d’enthousiasme. Tomo nous regarde avec de grands yeux incertains, assis sur un coin de sa couverture. Tim, lui ressemble à une jolie écrevisse.
- Eh ! Tu peux le lâcher grand frère, personne va te le manger ton Timmy.
Mon cadet a un sens de l’humour pathétique, pourquoi est ce que personne n’a donc jamais était le lui dire ? Je marmonne une phrase incompréhensible, et détache mon bras du torse qui l’accueillait. Je devine que mon bassiste devait essayer de sortir de la couchette sans me réveiller depuis un certain temps, j’ai du le retenir dans mon sommeil. Bien assez pour provoquer un fou rire chez Jared Leto ça c’est sur. Et il se vante d’être le plus intelligent de nous deux… Peut être bien que le manque de sommeil joue sur ma bonne humeur, mais il vient de m’arracher des bras de l’homme de ma vie, alors je le fusille encore une fois. Avec un dernier sourire, il disparaît derrière le rideau de séparation. Mes yeux se perdent sur le dos de Tim qui le suit, la chute de ses reins, la courbe de ses fesses. Je soupire de frustration. Puis mon regard tombe sur Tomo, toujours assis sur sa couchette. Il se lève alors que je l’observe, son expression est bien trop sérieuse quand il s’approche de moi. Sérieuse et pourtant hésitante. Il est proche à me frôler maintenant, ses yeux semblent me défier. Me défier de quoi au juste ? D’avoir le courage de l’aider ? De le réconforter ? Doucement ses deux bras passent autour de mon torse, et sa joue se pose sur ma poitrine. Un profond soupir lui échappe, quand je lui rend son étreinte. Il laisse le silence nous envelopper un long moment. Lorsqu’il se décide à parler, sa voix est bien trop douce.
- Tu prendras soin de lui, dis ? - Bien sûr Tomo, je prendrais soin de lui. Ma main passe sur sa nuque dans un geste apaisant. Il hésite, je le sens trembler un peu, comme s’il voulait dire quelque chose de bien trop grand pour lui. - Et Jared… Tu crois… qu’il pourrait prendre soin de moi ? Mes bras se resserrent autour de ses épaules, mes lèvres viennent embrasser ses cheveux. - A merveille ! Tomo… à merveille.
Ma voix s’étrangle au fond de ma gorge. Je ne suis pas si vieux que ça, et il n’est pas si jeune, pourtant, Tomo, c’est presque comme mon enfant parfois. Si fragile et si solide en même temps, si doux et si froid, si téméraire et si craintif. Tellement d’opposition derrière son sourire franc. Un frère qui a besoin de protection, comme Jared n’en a jamais eu besoin. Je sais qu’il a les larmes aux bords des yeux et qu’une trouille monstre lui tords le ventre, je le sens à sa façon de s’accrocher à mon t-shirt. Mais que lui dire, à part qu’un avenir qu’il imagine trop noir dans les bras de mon frère, pourrait être empli de lumière ? Que l’histoire de son père n’a aucune raison de se répéter sur lui, que je ne laisserais rien de mal lui arriver, tant que j’aurais mon mot à dire. Je lui ai déjà dit la plupart de ces mots, et pour l’instant il n’y croit pas, ou pas encore assez. Il s’arrache à mes bras, honteux de s’être laissé aller. Je le retient un instant, le temps de lui offrir un sourire, le temps qu’il accepte de me le rendre. D’un doigt j’essuie l’unique larme qui a touché sa joue.
- Tu vas y aller ? Je demande doucement. Il sait très bien de quoi je parle. De Jared. Est ce qu’il va aller vers lui, vers le bonheur, vers l’avenir. Il a dit « Un jour j’irai », quand je lui parlait du chemin qu’ils pourraient bien tracer tout les deux. Depuis, j’attends qu’il tienne parole. Une lueur de détermination s’allume dans son regard, si rare et si précieuse. - Oui… oui, je vais y aller… Mon sourire se fait plus grand, et j’accepte enfin de le laisser filer. Sa main reste dans la mienne jusqu'à ce qu’il disparaisse derrière le rideau de séparation. Je ferme les yeux une seconde, me recomposant un visage, et je les rejoins à mon tour dans le coin cuisine.
Tim finit de faire cuire quelque chose, il me tourne le dos, les deux autres sont plus loin, sur la petite table en retrait, presque hors de vue. Je jette un œil sur eux, ils sont assis face à face à se dévorer du regard, tout dans leur attitude cri qu’ils sont entrain de flirter. Mon frère a les yeux qui brillent et un sourire jusqu’aux oreilles, Tomo rit doucement. Je me détourne. Tim ne m’a toujours pas entendu, la tête perdu dans sa casserole. Sans un bruit je me glisse derrière lui. J’attends un instant, il ne remarque toujours rien. Alors je passe mes bras autour de sa taille et pose mon visage dans son cou d’un même mouvement. Je le sens tressaillir contre moi, un léger cri s’échappe de ses lèvres. Adorable. - Bonjour vous. Il pose une de ses mains sur l’une des miennes, et tourne la tête juste assez pour croiser mon regard. - Tu m’as fait peur ! me reproche-t-il. La douceur de sa peau me bouleverse, ma bouche descend frôler son cou, je respire son odeur. - Ah bon ? Ses joues ont pris une teinte un peu rouge, j’entend sa respiration se faire laborieuse. - Oui ! - Il va falloir que je me fasse pardonner alors ? Son visage se penche encore vers moi, c’est un souffle qui s’échappe de sa gorge : - Oui !
Je m’approche, je suis si près que nos souffles se mêlent. Le sang pulse dans mes veines, mes yeux contemplent sa bouche entrouverte, tellement tentante. Mes lèvres viennent rencontrer les siennes. Je l’embrasse, pour la première fois, c’est plus fort encore que je ne m’y attendais. Je gémis sans m’en rendre conte, alors que sa langue vient timidement rencontrer la mienne. Il me semble que je prends feu, une vague de chaleur monte dans mes reins. Je ne contrôle plus rien, j’ai juste envie de rester comme ça jusqu'à la fin des temps. Mais la fin des temps doit s’être considérablement rapprocher, déjà ses lèvres me quitte, libérant ma respiration affolé. - Le déjeuné, souffle-t-il. J’entrouvre les paupières, ses grands yeux assombris par le désir me foudroient, ses joues rougis, son air timide. Je suis amoureux, il n’y a pas d’autre mots pour la vague de tendresse qui me submerge, qui affole mon cœur, et fait sombrer mon esprit. - Hein ? - Le déjeuné… il va brûler. Avec un grognement indistinct je le laisse retourner à sa cuisine. Mes mains restent posées sur ses hanches un long moment, je me refuse à le quitter déjà. Il me sourit par instant, et ses lèvres viennent réclamer les miennes à plusieurs reprises. Bien trop vite, il a fini ses préparatifs et nous allons rejoindre les autres. Je m’assoie à la table avec un sourire rêveur sur le visage, j’ai encore son goût sur les lèvres. Je crois que je ne pourrais plus jamais m’en passer.
A suivre....
--------------------------------------------------------- Alors, alors... Content d'avoir eu un pov shann ? pas contend ? je ferais mieux de revenir l'histoire principale tout de suite, au lieu de laisser dériver ? ( non mais c quoi c'est auteur qui maitrise pas leur personnages !! ) .. ou les laisser choisir encore un peu ? :p |
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Par Narcheska le 07 Juin. 08 - 18:59 :
merciiii
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Merci Morphine ( *penser avoir deja répondu a la premiere review * *honte* )
Tes reviews me font vraiment tres plaisir *touchée*
Je suis contente que cette fic de plaise.
j'espere que la suite te plaira aussi.
En espérant de revoir sur les prochains chap.
plein de bonheur à toi aussi
Narcheska |
Par Morphine le 07 Juin. 08 - 16:51 :
Chapitre 2
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bon, et bien, c'est encore moi...
Mon dieu... C'est encore pire que le premier chapitre (dans un sens positif.)
J'ai très hâte au prochains chapitres. Et pour les reviews, dit toi que ce ne sont que des béotiens, et qu'ils ne comprennent rien à la beauté de tes textes.
Et puis j'aime tellement ce que tu écris, que j'en vaut bien trois à moi toutes seule!!^^
Plein de bonheur, Morphine. |
Par Morphine le 05 Juin. 08 - 21:16 :
Chapitre 1
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... je te vénère tellement au fond...
Tomate s'il te plais, Ô grande prêtresse du slash! tomate!
*Pleure, à genoux devant son ordi*
Mais comment fait tu nom de diable pour écrire ce genre de choses?
Quel est ton secret inavouable?
Alalalala...
Je te souhaite plein de courage pour écrire la suite! Morphine. |
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