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Chapitre 7
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J'espère que cette suite vous plaira. Comme promis retour au POV Jared. J'ai de moins en moins d'avance sur cette fic, mais j'espere ne pas vous faire attendre trop longtemps pour le prochain chap. Donnez moi votre avis.
Miciiii a Lio pour la béta *caliiiiin*
POV Jared
Et toi, dis moi, quelle place est-ce que j’occupe dans ton cœur ? Je sais très bien celle que tu occupes dans le mien, toute celle qui reste et plus encore. Mais j’ai tant de mal parfois à apercevoir derrière tes grands yeux noirs, celle que je peux bien occuper dans le tien. J’espère qu’elle est grande, absurdement quand je te vois me sourire, j’espère qu’elle est immense, aussi immense que je peux le rêver. Je voudrais être sûr que chacun de mes souffles t’importe, que chacun de mes gestes te fascine. En fait, je crois que je voudrais simplement être sûr que tu ressens la même chose que moi. Ne plus avoir peur du vide dans lequel je me suis précipité en avançant mes lèvres à la rencontre des tiennes. C’est d’un égoïsme sans pareil, qui suis-je pour dire que tu devrais m’aimer, pour penser que je devrais être la part la plus importante de ta vie ? Mais qui es-tu toi, pour être devenu la part la plus importante de la mienne ? On ne choisit pas. On peut juste espérer que tout cela ne finisse pas trop mal.
Je te regarde à cet instant. Je suis assis sur cette chaise en métal trop dure, un coude posé sur la table de cuisine, le menton dans la paume de ma main. Tu ris un peu, en plongeant une cuillère en plastique dans ta coupe de glace, tu relèves la tête en parlant, la cuillère suspendue sur le chemin entre le récipient et ta bouche. Et puis, tu finis par te pencher en avant, laissant tes lèvres parcourir le liquide glacé avant de le faire disparaître dans ta gorge. Je pourrais te regarder sourire jusqu'à la fin des temps. Ma propre glace est en train de fondre, et ça n’a pas la moindre importance. J’ajoute quelques mots à tes discours, histoire d’entendre ton rire se répandre entre nous. Il est si doux ton rire, si pur. Tu finis par rougir sous mon regard trop fixe, tes sourires se font plus timides, tes mots plus hésitants. Je me sens idiot de sentir mon cœur battre comme ça, juste parce que ton expression vient de changer. Mais tu gardes contenance, tu continus de parler, tes yeux viennent toujours se poser sur les miens. Tu n’as pas peur, tu n’as plus peur, de lire ce que je pense au fond de mes iris. Tu sembles t’y accrocher… pour avancer… vers moi… Je l’espère tellement.
D’un mouvement du poignet, tu me désignes ma coupelle avec un air interrogatif. - Tu l’aimes pas celle la ? Je baisse les yeux sur le contenu pratiquement liquide du récipient. - A la myrtille, tu plaisantes ? Bien sur que j’aime ! Depuis que je te connais, j’aime tout ce qui touche à la myrtille, je ramène tout ce que je trouve, glaces, muffins, crêpes, tarte, jus, cake… Ou alors c’est juste l’air gourmand qui s’affiche sur tes lèvres qui me rend fou. - Alors pourquoi ? Pourquoi je laisse tout fondre ce soir ? Parce que je me suis perdu dans ton regard, dans l’attente de tes mots, sans doute. - J’ai la tête ailleurs, je souffle. A la rougeur brûlante de tes joues, je sais que tu as parfaitement compris ce que je voulais dire. Mais c’est à ton tour de me surprendre. - Alors comme ça j’occupe les pensées de Monsieur Leto ? Qui t’as appris à avoir l’air aussi provoquant ? Est-que quelqu’un pourrait dire à mon cœur d’arrêter que cogner comme ça dans ma poitrine ? Il n’y a que toi pour me rendre aussi sérieux, avec n’importe qui je serais capable de rire, de sortir une plaisanterie. Pas avec toi, pas alors que tu me regardes si droit dans les yeux, avec cette lueur de fierté, d’espérance et d’angoisse. On dirait presque que ton propre courage te surprend. J’inspire profondément et trouve enfin à répondre. - Toujours. Ta main s’avance sur la table, et les bouts de tes doigts viennent jouer avec les miens, ils se glissent être eux, se retirent, et reviennent. Comme s’ils voulaient trouver un point d’encrage. J’ai des fourmis dans la paume, une chaleur trouble qui s’installe dans mon ventre. Tu sembles sur le point de dire quelque chose d’important, ta main se ressert sur la mienne. Tu regarde un point imaginaire sur la table entre nous, tes yeux se ferment durant une seconde. - Je… Je ne dis rien, je te laisse tout le temps que tu souhaites. Mon pouce passe lentement dans ta paume, en espérant t’encourager. - J’ai fait une promesse à Shannon. Je lui ai promis de tenter ma chance, d’avancer… vers toi. Et je compte bien tenir cette promesse, Jared. Tu redresses un instant la tête pour planter tes grands yeux dans les miens. Je me mets à trembler sous tes mots. Ai-je vraiment enfin entendu les mots que j’attendais si fort ? Mais je ne dis rien, je devine que tu n’as pas tout à fait fini. - Shannon m’a fait une promesse lui aussi. Il a promit qu’il ne laisserai jamais rien de mal m’arriver. Et j’espère bien que lui n’aura jamais à tenir sa promesse ! Je hoche la tête. J’ai l’envie stupide d’aller embrasser mon grand frère. - Je peux te promettre qu’il n’aura jamais à la tenir Tomo ! J’essaye de refréner l’enthousiasme qui s’empare de moi, la joie monstrueuse. Tu ajoutes encore un murmure, et quelque chose manque d’exploser dans ma poitrine. - Ce que j’essaye de te dire, c’est que tu m’as demandé de réfléchir et que je l’ai fait. Ton sourire tremble. - J’accepte Jared. J’en ai tellement envie ! Je serre ta main si fort dans la mienne, en me retenant de sauter partout autour de la pièce. Sans réfléchir je la porte jusqu'à moi, j’écrase mes lèvres sur ta paume en fixant mon regard dans le tien. Je ferme les yeux en retenant ta main contre ma bouche. Je respire profondément ton odeur. Je sens une larme éphémère brûler ma paupière…Tu es le seul qui sache faire sa, manquer de me faire pleurer. De joie. Je laisse échapper un soupire rauque, et t’adresse un sourire éblouissant. Ton pouce vient frôler le coin de mes yeux, alors que tes lèvres se recourbent elles aussi.
Il y a une telle tendresse dans ton regard, j’arrive à peine à croire qu’elle me soit adressée. Une chose est sûre, je ne ferai rien pour la décevoir. Mes pieds finissent par ne plus m’obéir, et malgré moi je me retrouve debout, ta main toujours captive des miennes. Doucement je fais le tour de la table, j’ai le cœur qui bat tellement fort, je l’entends taper sur mes tempes. Près de toi, je pose mes genoux au sol, je n’aime pas l’idée de voir tes yeux levés sur moi. Je m’accroupi à ta hauteur, si proche que je pourrais me noyer dans ton regard brûlant. J’ai la gorge qui s’assèche, une pointe d’angoisse vient se diluer de nouveau dans mon sang. Nous sommes si proche maintenant, je sens ton souffle sur mon visage, tes yeux qui se troublent dans les miens m’emmènent au bord du précipice. Ma respiration se fait difficile, j’ai l’impression que chaque bouffée me rapproche un peu plus de l’inexorable. Une lave incandescente se répand dans mes veines, et j’en tremble. Il faut que je le demande maintenant, sinon je ne sais pas ce qui pourrait se passer, sinon je ne sais pas comment je survivrais un instant sans le savoir.
- Est-ce que je peux t’embrasser Tomo ? Le silence sur tes lèvres me terrifie. Mes yeux se ferment, et mes paupières se crispent. J’essaye de calmer mon esprit, j’accepterais n’importe quelle réponse de ta part, je suis prêt à tout entendre, si seulement tu voulais parler. Je frissonne de surprise quand une main vient frôler mon visage, tes doigts viennent dessiner les contours de mon front, de mes joues. Je reste immobile, le cœur au bord de l’explosion. Il doit manquer un battement quand un souffle vient brûler sur mes lèvres. Et enfin je la sens, ta bouche si douce contre la mienne. Je gémis sourdement, sans même songer à me retenir. Je devine ton sourire contenu, avant que tes lèvres ne se décident à jouer lentement avec les miennes. Tu m’embrasses, comme jamais on ne m’avait embrassé, comme si tu posais un sceau sur mon corps, comme si tu t’appropriais mon âme sans remord. Ne crains rien, elle est déjà tout à toi. Plus rien ne pourra la retenir maintenant. Avec un soupir de bien être, tu approfondis encore notre échange, et bientôt nos langues se rencontrent pour un duel qui me laisse hors d’haleine. Mes yeux s’ouvrent lentement, quand ta bouche abandonne la mienne avec une douceur improbable. Si tu pouvais voir ton visage, tu es si beau habité par le désir. Cette image me hantera pour toujours, ton air perdu et alanguie, ta lèvre humide de mes caresses.
Tu m’as embrassé doucement sur les lèvres…
a suivre ....
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Par Narcheska le 07 Juin. 08 - 18:59 :
merciiii
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Merci Morphine ( *penser avoir deja répondu a la premiere review * *honte* )
Tes reviews me font vraiment tres plaisir *touchée*
Je suis contente que cette fic de plaise.
j'espere que la suite te plaira aussi.
En espérant de revoir sur les prochains chap.
plein de bonheur à toi aussi
Narcheska |
Par Morphine le 07 Juin. 08 - 16:51 :
Chapitre 2
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bon, et bien, c'est encore moi...
Mon dieu... C'est encore pire que le premier chapitre (dans un sens positif.)
J'ai très hâte au prochains chapitres. Et pour les reviews, dit toi que ce ne sont que des béotiens, et qu'ils ne comprennent rien à la beauté de tes textes.
Et puis j'aime tellement ce que tu écris, que j'en vaut bien trois à moi toutes seule!!^^
Plein de bonheur, Morphine. |
Par Morphine le 05 Juin. 08 - 21:16 :
Chapitre 1
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... je te vénère tellement au fond...
Tomate s'il te plais, Ô grande prêtresse du slash! tomate!
*Pleure, à genoux devant son ordi*
Mais comment fait tu nom de diable pour écrire ce genre de choses?
Quel est ton secret inavouable?
Alalalala...
Je te souhaite plein de courage pour écrire la suite! Morphine. |
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