Chapitre 1 Un musicien intello et un footeux délinquant, ensemble ?! Jamais ! Et pourtant... Encore une dure journée attendait Sébastien aujourd'hui. Une journée de railleries, de moqueries continuelles, d'insultes... En fait, Sébastion était loin d'être d'être aimé. Ses camarades de classe n'attendaient qu'une seule chose de lui : que leur binoclar préféré les divertise. Chaque jour, le petit blond aux yeux bleus devenait de plus en plus maussade ; il ne souriait et ne riait jamais, il ne dormait plus, ne se nourrisssait qu'avec le strict minimum... En un mot, il dépérissait. Même si cela durait depuis plusieurs années maintenant, il sentait chaque l'épée de Democlés pesait toujours un peu plus lourdement sur sa tête. Bien sûr, le jeune homme avait bien souvent pensé à se suicider, mais jamais il ne s'était résigné à aller jusqu'au bout de l'acte. Il se traitait mentalement de lache, mais, plus que tout autre, il tenait à la vie. Il se refusait à partir tant qu'il m'aurait pas connu l'amour (c'est idiot mais j'adore les hommes romantiques alors ceci explique cela XD). Ainsi, avait-il donc choisi le silence et courbait-il la chaque nouvelle vannerie. Depuis qu'il avait pris cette décision, il prenait à chaque fois une attitude impénétrable lorsque l'on s'adressait à lui et même si certains le jugeait froid et insociable, pour Sébastien ce n'était que en tout et pour tout un moyen de défense. Evidement, les parents du lycéens s'étaient rendus compte que leur fils ne semblait plus le même et ils s'inquitaient vivement. Alors, le jeune homme se forgea une double personnalité pour non seulement apaiser ses géniteurs mais, aussi pour ne pas que sa famille ait pitié de lui. De plus, Sébastien croyait dur comme fer que ce qui lui arrivait était mérité. Après tout, il avait bien dû faire quelque chose de mal pour que ses amis d'autrefois s'en prennent si violement à lui ! Les seuls rares moments de liberté où il pouvait enfin se détendre et ne plus s'occupait de ce que l'on pensait de lui, étaient ses heures de cours de violon. Il en jouait depuis bientôt 8 ans et sans pour autant se vanter, il se trouvait plutôt bon. Sébastien espérait simplement que les autres lycéens ne l'apprennent jamais. Ceux-ci le méprisait déjà assez pour ses bonnes notes, car bien qu'il était en terminal, année scolaire jugée particulièrement difficile, il arrivait facilement à décrocher 18 de moyenne générale (il n'a pas d'ami alors il n'a rien d'autre à faire de toute façon), alors, il n'allait pas en rajouter... *** Lorsque la sonnerie retentit, Sébastien se précipita dans sa salle de cours. Son humeur était particulièrement joyeuse et pour cause, non seulement il débutait par de la littérature (Sébastien étant en terminal L, il est donc logique qu'il adore tous ce qui a attré aux livres) mais en plus il venait de recevoir la note de son bac blanc d'anglais qui d'ailleurs se trouvait être la meilleure du lycée ! Seul ombre au tableau, il avait passé un mauvais quart d'heure lorsque la BRF (Bande des Ringards Footeux) avait réussi à le choper au niveau du portail. Le jeune homme ne comprenait pas l'intérêt qu'il y avait à courir après une balle ! Lui préférait de loin lire des tonnes de bouquins ! Enfin, au moins, il ne s'était rien passé d'extremement grave, mieux il souriait même interrieurement ! Depuis à peu près un mois les joueurs du club du foot du lycée lui attribuaient un nouveau qualificatif : "tapette". Si seulement ils pouvaient se douter de l'exactitude leur propos ! Mais Sébastien aimait mieux qu'ils ne soient pas au courant, sinon il ne pourrait même plus espérer remettre les pieds dans le lycée sans se faire bastoner ! Le bruit d'une porte se refermant le fit émerger de ses songes ; leur professeur étant enfin arrivé, le cours pouvait commencer. M. Lenoir venait à peine de finir de marquer le titre de la leçon du jour au tableau que trois coups brefs et sonores frappés à la porte attirèrent tous l'attention de la salle. Et lorsque leur proviseur apparut derrière la porte se fut pire ; on pouvait même entendre les mouches voler ! Sébastion lui le regardait bien plus intrigué qu'inquiet. Certe, que le proviseur en personne se déplace se trouvait particulièrement rare, mais celui-ci n'affichait aucunement l'attitude d'une personne prête à vous faire passer un savon. Quelques secondes lus tard les paroles que le proviseur émit confirma son jugement. - Chers élèves, voici Fabien Mornier, déclara-t-il tout en faisant signe à un jeune homme brun qui se tenait dans l'entrebaîlllement de la porte de s'approcher et de se placer devant le tableau. - Bien, reprit-il. Il vient de Belgique et terminera l'année avec vous. Faites lui un bon acceuil ! |