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Les Flammes Bleues
Par Yorick
Originales  -  Action/Aventure/Fantaisie  -  fr
4 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     1 Review    
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Et si on commençait l'intrigue ?
Un peu éloignée de la ville, la forge se trouvait au milieu de quelques maisons parfois inhabitées. La chaleur qui s'en dégageait était très appréciable l'hiver, mais en saison estivale elle était sujette des critiques du voisinage se plaignant d'avoir assez chaud comme ça. Pendant les deux autres périodes de l'année, la forge restait considérée comme une simple entreprise au même titre qu'une épicerie. Monsieur Fiez la tenait depuis déjà plusieurs dizaines d'années et ne songeait pas encore prendre sa retraite. Si la vieillesse ne l'aidait pas à faire son travail, il avait pris un apprenti qui lui permettrait de ne pas à faire les corvées que tout imbécile venu serait apte à accomplir. Au fur et à mesure de l'apprentissage de Frederik, le propriétaire de la forge c'était attaché à ce jeune homme. Arrivé quelques jours après ses dix-sept ans, il avait impressionné Fiez par sa motivation de gagner de l'argent par tous les moyens possibles pour pouvoir aider sa mère alitée. Il avait été pris à l'essai et il n'avait pas déçu. Travaillant maintenant en tant qu'apprenti, il avait au fil des jours gagnait en force, en précision, en dextérité. Même s'il n'était pas encore forgeron, il maniait néanmoins plutôt bien le marteau et l'enclume pour son âge. Les tâches demandant une grande expérience étaient réservées à Monsieur Fiez, mais Frederik se chargeait presque de tout ce qui était à la portée d'un forgeron.
Assis sur un tabouret, le front en sueur, le jeune homme remplissait le rôle d'un maréchal ferrant. Il avait presque fini : il n'en lui restait plus qu'un à faire. D'un revers de manche il essuya ses tempes humides et soupira. Le bruit de la porte s'ouvrant lui fit lever la tête. Fiez lui demanda d'aller voir qui s'était. Il fallait absolument qu'il ait fini de confectionner ses épées avant le lendemain. C'était une commande de la garde royale et s'il n'y répondait pas comme il le devait, il serait sacrément puni. Frederik se leva et rejoignit l'entrée. Une jeune fille s'y tenait. Les cheveux châtains, les prunelles grises, à peine de son âge, elle regardait les armes de collection qu'avait créées son employeur. Un bouclier et une épée avaient été accrochés au mur. Le jeune homme s'essuya les mains sur son tablier et accosta la personne qui devait être une cliente :

« Puis-je vous aider ?
- Oui. répondit-elle tout simplement. »

Frederik attendit pendant quelques secondes la suite mais, il se résigna. Le sourire aux lèvres il continua :

« Et pouvez-vous me dire en quoi ? Si c'est une chaîne que vous voulez qu'on vous répare il n'y a ...
- Ce n'est pas une chaîne. coupa Artémis en sortant de sa poche les deux morceaux de son arme. En fait c'est un couteau. J'aimerais que vous me recolliez les deux morceaux. Je ne veux pas d'une nouvelle lame, seulement qu'on me répare mon couteau. J'y tiens et je ne veux pas en changer.
- Ça me parait un peu difficile. Vous êtes sûre que vous ne voulez pas qu'on vous en fasse un autre. Ça sera plus simple. On peut rassembler les deux parties, mais ça va la fragiliser et votre lame risque de se casser au même endroit plus facilement. Vous en êtes vraiment sûre. Vous y êtes attachée, mais ne vaut mieux-t-il pas avoir une meilleure lame que celle-ci ?
- Non, je ne veux pas qu'on m'en fasse une nouvelle. Je veux que ce soit la même arme. Il doit bien y avoir un moyen de garder ma lame sans qu'elle devienne plus fragile. rétorqua la jeune fille.
- Bien sûr, mais pour cela je ne peux pas garder vos deux morceaux tel quel. Je suis obligé de les faire fondre. Si ça ne vous gêne pas, il y a cette solution là. expliqua Frederik.
- Si vous faites comme vous dîtes, ma lame y sera toujours à l'intérieur ? demanda-t-elle.
- C'est cela. Et si vous le souhaitez, je peux vous rajouter un autre métal. C'est une technique qu'on appelle le Damas. Apparemment votre couteau est fait d'acier qui a pour caractéristique comme vous pouvez le remarquer d'être coupant, mais cassant. On parlera à ce moment d'Acier Damas. Pour éviter qu'il se casse à nouveau, on va le mélanger avec un métal souple : le fer. On obtiendra ainsi une lame à la fois souple, qui ne se coupera pas facilement et tranchante. C'est très répandu et je vous les conseille. Ça fait de joli motif. Et ce n'est pas plus coûteux que de reforger votre couteau. Il suffit de rajouter un peu d'acier fondu et quelques applications pour le traiter. Rien de bien l'onéreux. expliqua l'apprenti.
- Dans ce cas-là... puisque ce sera toujours le même fer... j'accepte. Mais ça va prendre du temps ? questionna-t-elle encore.
- J'ai bientôt fini ce que j'étais en train de faire. Pour arme de cette taille, je pense qu'une demi-journée devrait suffire. Revenait ce soir ! proposa le jeune homme.
- C'est d'accord. Merci bien. A ce soir donc. dit Artémis en partant. »

Elle lui avait laissé son couteau et avait quitté la pièce sans d'autre question. Elle s'en fichait. Tant qu'elle retrouvait sa lame, cela lui allait. La porte se ferma pendant que Frederik était reparti confectionner ses fers à cheval.


Les cloches placées derrière la porte tintèrent. Artémis ferma vite cette dernière avant que le vent s'engouffre à l'intérieur de la pièce. C'était une petite salle assez haute de plafond mais courte en profondeur. Les dizaines de tiroirs remplis d'herbes tapissaient les trois quarts des murs. Sur chaque emplacement avait été posée une étiquette sur laquelle était écrit de manière manuscrite un nom. La jeune fille aurait été incapable de retenir toutes ces appellations alambiquées. Pourtant, l'herboriste y arrivait avec une aisance fascinante. Chaque plante, chaque feuille, chaque baie, chaque fruit était connu sous son nom qu'il appelait scientifique, mais qui n'était que pour Artémis baragouinement barbare imprononçable. Le gérant de l'établissement se tenait derrière le comptoir et était affairé à remplir sa sacoche assortie à sa veste marron clair qu'il remplissait sans hésitation de multiples remèdes. A l'évidence, il n'avait pas entendu le carillon sonné, car ce fut seulement quand il s'apprêta à sortir qu'il se rendit compte de la présence de la jeune fille. Reprenant une place statique, il ne perdit pas le temps pour lui annoncer :

« Tu tombes très bien Artémis. J'aurais besoin de tes services et plus particulièrement de certaines herbes que je vais devoir utiliser en grande dose. Un cas grave se prononce un peu à l'extérieur de la ville. Pourrais-tu aller me chercher le plus rapidement possible beaucoup d'épilobe à feuilles étroites ? Je risque d'avoir besoin de cet anti-inflammatoire et anti-septique, même si j'ai une assez bonne réserve d'alcool. Il me faudrait aussi du panax quinquefolius.
- Du quoi ? hoqueta Artémis.
- Écoutes-tu donc ce que je t'apprends lorsque tu m'apportes des plantes. Le ginseng à cinq folioles. C'est pour les maux de têtes et autre tracas de l'esprit. Tu m'en apportais il y a deux jours déjà ! Je t'ai dit qu'il aurait fallu que tu m'apportes aussi les racines avec le reste. critiqua l'herboriste.
-Ah, je vois de quoi vous parlez. C'est cette plante à cinq feuilles ressemblant un peu à de l'ortie. J'avais hésité à en prendre. Et... commença la jeune fille.
- Très bien tu t'en souviens. Donc il m'en faut le plus possible. Donc n'hésite pas à remplir ton sac à rabord. Chaque bout pourra m'être utile. Pars tout de suite, je te laisse l'adresse de la patiente. Et surtout ne traîne pas. coupa le vieil homme. »

Sans ménagement, il venait de la sommer de sortir. Une manière peut être peu délicate, mais au moins très clair sur les intentions. Il fallait qu'elle se dépêche. Apparemment le cas du patient était assez important. Sa participation pourrait même lui sauver la vie. Elle partit vite en direction de la forêt à l'extérieur de Mohan chercher ce que l'herboriste lui avait demandé. La sacoche lui tapait sur la cuisse droite. L'excitation montait. Ce que son père lui avait appris lui servirait au moins à sauver l'existence de quelqu'un. Il ne fallait pas qu'il le déçoive.


Dernier coup, cela y était. Il avait fini. La lame semblait comme neuve. Le manche usé contrastait un peu avec le tranchant maintenant brillant et luisant sous les lumières des flammes de la forge. L'arme était devenue plus longue, mais elle ne devenait que plus dangereuse. Les motifs de la partie métallique avait été particulièrement bien réalisé cette fois-ci. Il faut dire qu'il avait fait attention, qu'il s'était appliqué. La jeune fille qui lui avait demandé ce service était attaché à cet objet et n'avait pas eu l'air très réjoui à l'idée de modifier l'apparence d'origine. Frederik espérait vraiment que ça lui plairait. Il ne trouvait rien de pire qu'un client qui était mécontent de son travail et que tout était de sa faute, qu'il n'avait pas assez travaillé et fait attention. Il prit son œuvre et sortit à l'extérieur tout en regardant le couteau. Quand il fut dehors, il aspira une bonne dose d'air frais qui changeait du tout au tout à la chaleur qui régnait à l'intérieur de la forge. La sueur coulait entre autre sur son front. Du revers de son bras découvert, il l'essuya. Il n'avait plus qu'à ranger les outils maintenant. Il prit encore une respiration et rentra dans la forge. Il n'eut pas le temps de quitter l'entrée pour rejoindre l'atelier situé derrière que déjà un homme l'appelait de loin. Frederik fit demi tour, ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec celui qui criait son nom. Il avait couru : il haletait. L'homme ne prit pas le temps de reprendre son souffle. Ce qu'il devait lui dire était sûrement urgent. Une commande spéciale? Certainement pas. Sinon cela aurait été le nom de son maître qu'il aurait hurlé. C'était au jeune homme que cette personne voulait parler et rapidement. Entre deux respirations il lança :

« Frederik, il faut absolument que tu retournes chez toi »

Paf, comme ça ! De but en blanc ! L'angoisse et l'inquiétude arrivèrent d'un coup. Il n'avait pas encore dit ce qu'il se passait, mais son ton ne présageait rien de bon et il n'avait pas vraiment envie d'avoir la surprise. Frederik voulu demander de quoi il en retournait mais l'homme le devança :

« C'est ta mère ! Miriam. Elle est très malade. C'est ton père qui nous a prévenu. Il est revenu pour la journée. Une chance qu'il soit là. Sinon personne n'aurait été au courant. L'herboriste est déjà en route. »

Sans demander son reste, le fils de Miriam, la peur au ventre, remercia l'homme et lui demanda de prévenir Monsieur Fiez. Il sortit comme une flèche par la porte déjà ouverte. Il fallait qu'il se dépêche. Pendant qu'il courrait en direction de chez lui, les questions fusèrent et revinrent incessamment dans sa tête. Il était effrayé à l'idée qu'il arrive quelque chose à sa mère. Il ne se rendit même pas compte que les jointures de ses doigts devenaient blanches à force de serrer le couteau d'Artémis.
 
 
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