Chapitre 3: Travaille et chemin de Traverse

POV: Daisy

Une douce et chaude lumière vînt caresser mes yeux et mon visage endormi. J'étais étrangement bien dans mon lit, il faisait plus chaud et doux que d'habitude. J'ouvris un œil, puis l'autre. Je ne reconnaissais pas l'endroit ou j'étais, c'était vraiment très beau, mais pas chez moi. D'étranges images apparurent dans ma tête, qui m’aidèrent à me remémorer les évènements de la veille. Je me levais en sursaut et revisitais un peu les appartements pour qu'ils me paraissent un peu plus familiers.

Dans le salon, alors que je fouillais chaque recoin de la pièce je vis une superbe horloge, elle était magnifique, une immense colombe occupait tout l'espace. Puis par pur curiosité, je regardais l'heure car jusqu' à maintenant ce n'était pas les aiguilles qui m’intéressait mais la colombe.

Lorsque je vis l’heure qu’il était, je sursautais, il était déjà 10h15 et j'étais toujours dans ma robe de nuit blanche, sexy au passage. J'allais donc dans ma chambre et pris ma trousse de toilette pour me doucher. En sortant, je m'habillais d'un léger bustier, un pantacourt taille basse en jean.

En me regardant pour voir si tout allait bien, je fus surprise du reflet que me renvoya la glace : une jeune fille fine longue avec des formes où il fallait. De longs cheveux châtains brillant tombaient dans son dos. Puis fière je me dirigeais vers le lavabo et pris du Khôl noir et m'en mis. Je cherchais dans ma trousse du far a paupière et trouvais celui que je voulais: un gris/argenté brillant avec un peu de paillettes.

Une fois prête, je pris une veste en Jean, me la mit et la laissa ouverte. Puis avec un dernier regard vers mes merveilleux appartements je les quittais, ne manquant pas de faire un coucou à la colombe et au serpent. Je marchais dans les couloirs essayant de trouver le bureau de Dumbledore, et me demandant si j'aurais la chance de voir Severus, et oui je l'appelle par son prénom!

Tout d’un coup, je sursautais car au loin, je cru voir une silhouette, curieuse, je me lançais à sa poursuite et je vis la silhouette d’un homme : grand, sombre, de magnifiques cheveux noirs d'ébène. Mon cœur s'accéléra pour battre à vive allure. Je me mis donc à sa poursuite car il disparaissait déjà à l'angle d'un couloir. Il avançait si rapidement que j’étais presque obligée de courir.

- Attendez!

Malheureusement, il ne ralentit pas, au contraire! Je grognais puis le suivit sans plus dire un mot. Puis au dernier tournant je ne le vis plus. Ce ne devait pas être Severus car le Severus que je " connais " ne m'aiderait pas.

En effet, je me trouvais étonnamment devant le bureau de Dumbledore. Je remerciais mentalement l'homme qui que sa pouvais être. Je demandais ensuite à la gargouille de me laisser entrez, mais celle-ci ne voulait rien entendre. Je me mit donc à crier et à jurer, la gargouille fut choquée de toutes les injures que je pouvais sortir mais je m'en fichais! Je commençais alors à donner des coups de poing, de pied, d'épaule et autres. Finalement, je m'assis par terre en aillant marre!

Je repris mon souffle pour me relever, re-crier et re-injurier la gargouille qui fut toujours choquée, je continuais à donner des coups de poing, de pied et d'épaules. ...

Pendant que je m’égosillais, j'entendis une voix amusée derrière moi et vis le professeur Dumbledore, qui rigolait légèrement les yeux pétillants. J'eus alors tout de suite honte de mon comportement.

- Et Bien Miss Nelson, vous avez l'air d'avoir la forme.

Et bien, il est comique le vieux ! Ca fait une heure que je l'attend devant la porte et c'est tout ce qu'il trouve à dire grrr, si j'avais su!

- Oui monsieur, je suis désolée du bruit que j'ai fais!

- Oh ce n'est rien miss. Par contre c'est de ma faute, car j'aurais du deviner que vous viendrez.

Bah vieux schnok! C'est toi qui ma dit de venir.

- Mais Professeur, c'est vous qui m'aviez dit de venir!

- Oh oui, j’avais oublié, mon grand âge vous savez…. Vous savez aussi que j'aime bien les Cannes à sucre.

Derrière moi, la Gargouille s'anima pour laisser place à un grand escalier en marbres. Dumbledore monta et me dit de le suivre ce que je fis non sans râler, pff quelle idée ce mot de passe aussi!

Il s'assit à son bureau et m'invita à m’asseoir. Il avait reprit son air sérieux et soucieux.

- Vous savez, Miss Nelson d'immenses pouvoirs sont en vous. Et nous sommes ici pour vous apprendre à vous en servir!

- Oui professeur.

- Bien, vois-tu le cube là-bas ?

Il ne me laissa pas répondre et continua.

- Je veux que tu te concentres et que tu le soulèves par la simple force de la pensée!

Oula, il est fou je ne suis pas un Jedi moi, mais, je m'exécutais quand même. Une fois concentrée, tout me paru si simple, je fixais le cube et lui " demandais" en silence de se lever. A mon grand étonnement, le cube s'éleva d'une dizaine de centimètres dans l'air. Je souris satisfaite et me tournais vers le professeur. Je pus lire de la fierté dans ses yeux. Je passais donc toute la journée à faire de petits exercices comme celui-ci. Enfin, il se leva et me dit :

- Viens nous allons sur le chemin de traverse!

Je le regardais avec des yeux ronds. J'étais trop contente. Il m'expliqua avant de partir comment fonctionnait la poudre de Cheminette. Puis il prit un peu de poudre, me regarda et dit distinctement:

- Chemin de Traverse

Le voyant s'effacer parmi les flammes, une boule se forma dans mon ventre. Et si je faisais comme Harry en seconde année ? Si j'arrivais dans l'Allée des Embrumes! Courageusement, je pris un peu de poudre de Cheminette, me plaça dans l’âtre de la cheminée et dit distinctement:

- Chemins de Traverse!

Je vis avec horreur des flemmes vertes me lécher et montant de plus en plus vers ma tête, pourtant ce fut une agréable sensation de chaleur qui m'envahit. La seconde d'après, je me trouvais dans un magasin, où d'immense livres remplissaient la pièce. J'étais au pays de rêves. Je me tournais et vis Dumbledore un sourire aux lèvres. Il fit un signe à un des vendeurs et se dirigea vers la porte. Je n'avais toujours pas bougée…

- Ben Alors Miss Nelson, venez voyons.

Je le suivis sans protester. Dehors, je fus emportée par un monde fou, tous, se bousculaient, s'appelaient, se bagarraient ou autre. Il y avait des espèces de toutes sortes, des personnes de tout âges, je n'en croyais pas mes yeux. A force de rêvasser, je perdis Dumbledore de vue, mais, par sa grande taille, et ses habits assez étranges, je n’eus point de mal à le retrouver. Une fois à ses côtés, je ne le lâchais plus d'une semelle.

Il m'emmena dans un endroit assez étrange que je reconnus par la suite comme Ollivanders. Ce dernier, m'inspecta, prit des mesures et partit plus loin. Il revînt un instant plus tard avec une boite d’où il sortit une baguette. Il s'approcha plus près de moi et me la tendit. Après un bref moment d'hésitation je la pris et, le vieil homme me dit :

- 22,3 cm, bois d’acajou, souple, ventricule de dragon.

Il me la tendit et je ne sus quoi faire, il me lança un regard insistant et je fis un petit geste qui valut une fin tragique à l'ampoule accrochée au plafond. Ollivanders murmura quelques mots inaudibles et partit plus loin pour revenir avec une autre boite, donc une autre baguette. Cette fois, ce fut une étagère entière qui souffrit de mon nouvel essai. Après plusieurs échecs, il prit une nouvelle boîte, mais cette fois, il la posa sur son bureau. Avec une moue de tristesse, de regret, de peur ? Oui je crus lire de la peur dans ses yeux, il me tendit la baguette et m'intima:

- 21,7 cm, écaille de basilic, bois de houx.

Je pris la baguette qu'il me tendit et une étrange chaleur s’empara de mon corps.

- Accio!

C'était Dumbledore, j'avais compris ce qu'il voulait. Puis après avoir respiré un grand cou, et m’être concentrée je soufflais:

-Accio Plume!

La plume s'éleva alors dans les airs et atterrit d'un mouvement gracieux dans ma main. Ollivanders tira une tête d'enterrement et souffla à Dumbledore quelques mots trop bas pour que je ne puisse pas les comprendre, mais malheureusement pour lui, j'entendis ce qu’il lui intima:

- Professeur, vous devez éloigner cette fille de toute la population, elle à la baguette maudite! Vous vous rendez compte une écaille de basilic! Elle va rejoindre le seigneur des Ténèbres et l'aidera à nous anéantir tous!

Personne n'avait remarqué que j’avais entendu ces terribles phrases. Chaque mot, chaque syllabe, chaque lettre résonnèrent dans ma tête. Cependant, je ne sais pas pourquoi, je fis mine de rien, quelque chose me le soufflait dans ma tête et me rassurait.

Albus paya et remercia Ollivanders puis partit. Il m'amena à la banque Gringotts et m’ordonna d'attendre devant, ce que je fis. Un quart d'heure plus tard, il revînt avec une grande bourse apparemment bien remplie et me la tendis. Je la pris et regardais à l’intérieur. Un nombre infinis de pièces d'or s’y trouvaient. Je levais la tête vers le directeur, ébahie.

- Tout ceci est à moi ?

- Oui Miss Nelson, et tout ceci n'est qu'une infinie partie de votre argent! Cependant, je préfère garder le reste.

Nous allâmes ensuite acheter des livres, mais pas que pour la 5eme année non, aussi tous ceux de la 1ère à la 7ème. Quand il m'avait dit qu'il fallait que je les achète tous il avait ajouté :

- Il faut que vous sachiez un maximum de chose, je ne peux vous en dire plus...

Rah! Ce qu'il peut m'énerver avec ses mystères! Le reste de la journée se passa bien. Je m'achetais une chouette, que j'avais nommée Saphir en raison de ses magnifiques yeux bleus. Le soir, épuisée, j'allais me coucher sans demander mon reste

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Enfin et déjà ! Demain c'est la rentrée, je suis mi-excitée mi-inquiète. Mes journées passées étaient divisées en 2: une partie je lisais tout les livres et l'autre, je travaillais avec Dumbledore. Je n'avais pas revue l'homme à la cape noir et mes pensées étaient souvent focalisées sur lui. Ce soir, avant de partir du bureau du directeur, celui-ci m'avait dit:

- Ne t'inquiètes pas pour demain, tout se passera bien, et puis, de toute façon tu as le niveau assez élevé pour suivre les cours de sixième année!

Je lui souris, commençais a fermée la porte lorsqu'il dit:

- Tu feras la rencontre du Professeur Rogue! Tu dois être contente!

Je rougis atrocement et fermais la porte précipitamment. Demain serait un grand jour!