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au 31 Mai 21 :
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Huis Clos
Par Mmali
Harry Potter  -  Drame/Erotique  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     27 Reviews    
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Lundi, ou parce que un, ça va.

 

Correctrice: Little, merci ma belle, heureusement que tu es là pour arranger mes horreurs ^^

***

 

Une lumière éclatante tira Harry de son sommeil. Pendant quelques secondes, il oublia où il était, puis, se rappelant à sa mémoire, les événements de la veille lui arrachèrent un sourire.

  Ebloui, il ramena sur sa tignasse d’endormi son oreiller et cria plus qu’il ne parla :

- Putain Malfoy, qu’est-ce que tu fous ? 

N’obtenant aucune réponse, il jeta, à l’aveuglette, son oreiller sur le lit de Drago. N’obtenant de nouveau aucune réaction, il se décida à ouvrir les yeux et vit son oreiller gisant contre le mur de séparation.  

Merde, j’l’avais oublié celui-là. 

Se détournant un instant du mur, il chercha la source de cette lumière. Redressé sur son lit, il s’aperçut que le mur d’en face s’était pourvu d’immenses fenêtres, à travers desquelles le soleil dispensait son éclatante lumière automnale. 

J’aurais dû y penser. Une semaine sans fenêtre. Putain une semaine enfermée tout court…Faut vraiment que je sois accro ! 

Son esprit revient rapidement vers Malfoy. Il se leva, fit le tour du fameux mur et découvrit ce qu’il désirait voir depuis longtemps. Drago était allongé sur le ventre, les bras autour de sa tête. Sa peau diaphane contrastait admirablement avec la soie noire, à peine posée sur sa chute de rein. 

Hypnotisé et le souffle court, il s’approcha lentement du lit du Serpentard. Sa main attirée par la hanche du blond, parfaitement sexy. Il effleura la douce peau blanche et Drago remua sous ses doigts. Immédiatement Harry retira alors ses doigts et s’éloigna de quelques pas. 

Drago s’éveilla lentement, lui aussi avait oublié où il était, il grogna :

 - Par Merlin, qui a ouvert les rideaux les mecs ? 

Un éclair passa dans les yeux du brun, il se concentra quelques instants et d’épais rideaux apparurent aux fenêtres. La pièce se retrouva alors plongée dans une douce pénombre. 

- Faut toujours tout vous dire à vous ! Marmonna Drago qui se blottissait sous ses couvertures.

 - De rien Malfoy. Railla le brun. 

De rien ? Depuis quand… 

Se redressant dans son lit, le regard mauvais, il jeta à Harry :  

- Alors ce n’était pas un cauchemar ?  

Harry secoua la tête, son regard gourmand glissait sur le torse du blond. Il regardait avec appétit les courbes des ses pectoraux et les tétons roses. Les yeux de Drago lancèrent des éclairs.

 - Je peux savoir ce que tu regardes Potter ? 

- Je te regarde toi.  

Il se mordit la lèvre avec envie. Drago remonta le drap sur son torse :

 - Ranges tes yeux Potter, je ne suis pas comestible. 

Le brun haussa les épaules :

 - Je saurais te faire changer d’avis, j’ai une semaine pour ça. 

Drago se leva précipitamment :  

- Attends le balafré, tu comptes réellement me garder enfermé ici pendant une semaine ? Tu te rends bien compte que c’est du kidnapping ? Tu finiras à Azkaban pour ça. 

- On pari ?

 Harry profitait allègrement du corps de Drago. Celui-ci trop préoccupé par la situation actuelle ne remarquait pas le regard de son vis-à-vis. 

Drago s’approchait dangereusement du brun, il s’était emparé de sa baguette et menaçait maintenant Harry :

 - Ecoute-moi bien Potter, si tu ne me fais pas sortir d’ici dans la minute… 

Drago était tout près d’Harry, son souffle faisait frissonner le brun. 

- …je te jure que je te tue. 

Harry s’approcha un peu plus du blond :

 - Sais-tu qu’il existe plus d’une mort Drago ? La petite mort est terriblement… hum…excitante. 

Potter est gay…Je suis enfermé avec lui… C’est la quatrième dimension ici !

 - Ta gueule Potter ! 

Se rendant soudain compte de la minuscule distance les séparant, il recula. 

- Pigé ?

 Le brun regardait avec attention le blond. 

NON ! C’est impossible, il ne peut pas… pas avec moi ... Il finira par me rendre fou ce type !

 Le regard glacé, Drago murmura avec dédain : 

- Tu es gay Potter, ça me fait une belle jambe. Maintenant laisse-moi sortir d’ici. 

- Je ne peux pas. En réalité, je ne veux pas.  

- Tu vas me rendre dingue Potter. Fais ce que tu veux, mais oublie-moi !

 La colère montait en lui, il décida de s’enfermer dans la salle de bain afin de ne plus avoir le brun sous les yeux. Harry regarda l’objet de son désir claquer la porte. 

Bientôt tu comprendras. Bientôt tu accepteras. 

Le sourire aux lèvres, il se dirigea vers la cuisine pour y préparer le petit déjeuner.

 *-*-*-*-*-*-*

 Dans la salle de bain, Drago, furieux, fulminait devant le miroir.

 Il est tellement énervant. Avec ses yeux si…pénétrants…pourquoi il me regarde comme ça. Personne ne me regarde comme ça. Il n’a pas le droit. T’es qu’un sale con Potter !  

Déjà Drago sentait son corps se tendre. Le brun lui faisait de l’effet, il le savait, ce n’était pas la première fois. La première fois. Il avait cru devenir fou ce jour là. Si tant est qu’il ne l’était pas déjà.

 C’était dans un couloir du troisième. Potter était avec la belette et Mademoiselle je-sais-tout. Leurs regards s’étaient accrochés, comme d’habitude. Malfoy avait lancé les hostilités, c’était son tour. Une vanne sur Granger, les sang-de-bourbe. Il savait que ça le rendrait furieux. Potter lui avait littéralement sauté dessus. Sans un mot, les coups avaient commencé à pleuvoir. Malfoy les lui rendaient. Coup pour coup. Malfoy était dos au mur. Potter s’était serré contre lui, son odeur l’avait enivré. Le blond avait eu envie de se blottir dans son cou. La menace du brun dans son oreille, il ne l’avait pas entendu. Il avait juste senti son souffle chaud. Ces mains sur mes épaules… Il l’avait détesté pour ça. Encore plus. Potter l’excitait. Le blond avait bandé comme un con sous ses coups. Il avait été attiré par ce connard de balafré. Depuis ce jour, il l’évitait comme la peste… 

D’un geste rageur, il envoya son poing dans le miroir qui explosa sous le choc. 

Merde !  

Le sang s’écoulait rapidement de la blessure. 

- Malfoy ? Qu’est-ce qui se passe ? 

- Rien ! 

Le blond sentit son regard se troubler, il ne supportait plus la vue du sang depuis la bataille finale. Trop de sang pour une seule vie. Il s’accrocha désespérément au lavabo. Il voyait son reflet dans les multiples morceaux du miroir brisé.

 Merde… 

Il s’écroula, inconscient, sur le carrelage froid de la salle de bain.

 *-*-*-*-*-*-*

 A l’arrière de son crâne. Non… à l’intérieur de son crâne, Draco ressentait une douleur lancinante. Il ouvrit les yeux quelques temps plus tard et vit le Gryffondor penché au dessus de lui. 

- Alors bien dormi ? Penché au dessus de lui, le brun lui souriait. 

- Potter, je suis sûr que tu connais le sort de guérison. 

Le dit Potter sourit malicieusement, fit un mouvement de baguette assez compliqué en marmonnant le sort et la douleur de Drago disparu immédiatement.

- On peut savoir ce que tu attendais ? 

- Que tu me le demandes. 

Connard de Gryffondor. 

- Je t’ai trouvé évanouis dans la salle de bain. Tu étais blessé à la main. Le miroir était cassé. Je l’ai réparé. 

- Ah. Fit seulement le blond. 

- Ouais comme tu dis. 

Se relevant du lit, le brun se dirigea vers la salle de bain : 

- Il faut que je soigne ta main, tu n’y es pas allé de main morte, c’est le cas de le dire. 

- Ah ah, je suis mort de rire à l’intérieur. 

Le brun revint rapidement de la salle de bain, les bras chargés de divers pots et d’une pince à épiler. Il posa tout son barda sur la table de nuit, prit la pince à épiler et s’empara de la main du blond. 

- Eh ! Tu fais quoi là Potter ?! Cria Drago en retirant sa main. 

- Il faut enlever les morceaux de verre avant de mettre l’onguent Drago. 

- Et tu es obligé d’utiliser ce truc là ? Demanda le blond en désignant la pince. 

- A vrai dire, je ne connais pas le sort, personne n’a jugé bon de me l’apprendre celui-là. Mais si tu le connais, vas-y. 

Grommelant un non, il prit la pince de la main du brun. 

- C’est bon je vais le faire. 

- Comme tu veux. 

Merlin, il y en a partout. Il aurait pu nettoyer le sang…il y en a trop… 

Sentant sa tête tourner de nouveau, il tendit, résigné, la pince au Gryffondor, qui la prit sans rien dire. Reprenant doucement la main blessée, il murmura :

 - Je vais essayer de faire doucement. 

- Ca va, je ne suis pas en sucre, grogna le blessé.

 - J’ai vu ça, répondit le brun. Enlevant délicatement les morceaux de verre, il demanda doucement : 

- Que s’est-il passé ? 

- Rien. 

- D’accord. 

Au bout de quelques minutes, le Serpentard senti que l’autre reposait sa main.  

- Voilà, tu vas pouvoir mettre la pommade. Il faut juste nettoyer un peu avant. Regardant sa main, le blond pâlit un peu. Harry comprit soudainement. 

- C’est le sang, n’est-ce pas ?  

Le Serpentard regarda le brun avec étonnement. Harry répondit à sa question silencieuse. 

- Tu n’es pas le seul. Hermione aussi, et Dean. Beaucoup d’autres sûrement. Ils ne supportent plus depuis… 

Depuis la guerre, la célèbre bataille qui avait vue la mort de Voldemort. Mais aussi de nombreuses personnes. La bataille avait été d’une violence inouïe, personne ne s’était attendu à autant de violence. Les Mangemorts avaient utilisé des sorts inconnus à ce jour. Le nombre de sorts impardonnables s’était accru. Lentement le blond répondit : 

- C’était terrible. Tout ce sang partout, les corps éclatés, les cris partout autour… 

- Je sais Drago. C’est fini maintenant. Viens. 

Il précéda le Serpentard dans la salle de bain, ce dernier le rejoignant rapidement. Harry avait rempli la vasque d’eau tiède. Trempant un gant dedans, il prit la main blanche pleine de sang et la nettoya doucement. Rapidement l’eau prit une teinte pourpre et le blond détourna le regard. 

- J’ai fini Drago. La crème est posée là. Ajouta le brun en désignant un pot posé à côté de la vasque. Laissé seul, le Serpentard massa sa main un moment en se maudissant d’avoir montré une de ses faiblesses. Il prit quelques instants pour reprendre ses esprits. Tout ceci n’était pas prévu et n’aurait jamais, au grand jamais dû arriver. Jamais Potter ne le reverrait ainsi. Il fallait mettre les choses au clair. 

Lorsqu’il sorti enfin de la salle de bain, il trouva le brun qui faisait son lit.

 - Ca va ? 

- Qu’est-ce que ça peut te faire ? 

Harry s’éloigna du lit pour s’asseoir sur un des fauteuils. 

- Il va falloir que tu comprennes une chose, tu ne me croiras pas, j’en suis presque certain, mais je m’intéresse à toi, si tu vas mal ça me pose un problème. 

Drago bouillait sous son allure glaciale. 

- Potter, les quelques conversations à peu près civilisées que nous avons pu voir dans le passé au siège de l’Ordre n’ont pas fait de nous des amis. 

Le mutisme du brun l’incita à continuer. 

- Tu me détestes, je te déteste. Ca a toujours été comme ça. Ne changeons rien puisque cela convient à tout le monde. 

- Tu te trompes. Moi, ça ne me convient pas. 

- Potter, si tout le monde se souci de ce que désire le Survivant, moi pas. Je me fiche de toi comme de ma première robe. Potter arqua un sourcil, narquois :  

- Je ne te crois pas Malfoy. 

Depuis quand Potter hausse-t-il les sourcils de cette manière. On dirait…moi ! Argh il m’imite !

 - Je sais que tu ne peux pas te passer de moi Malfoy. 

- Tu es bien présomptueux. 

- Tu sais que j’ai raison. Tu es incapable de te passer de moi Malfoy. Tu ne peux pas passer plus de quelques jours sans me voir.  

- Tu t’emballes Potter. 

Harry se leva alors du fauteuil pour se diriger vers le blond. La démarche langoureuse et assassine, il se rapprocha de Drago :  

- Tu as besoin de moi Malfoy. Tu as besoin que je te regarde.  

Il captura son regard. Et s’approcha un peu plus. Le Serpentard leva la main vers le visage d’Harry :  

- Arrête ça, siffle t’il, menaçant. 

- Tu as besoin de me toucher. Il arrêta la main de Drago. 

- Tu as besoin que je te touche. 

Il caressa la main levée avec douceur cette fois. 

- Cesse immédiatement. 

La main du brun redescendit à regret. 

- Pourtant tu en crèves d’envie. 

Oh par Merlin, oui, j’en rêve.

 Ne laissant pas le temps au blond de répondre quoi que se soit, Harry se dirigea vers la cuisine et en ressortit avec un plateau garni de croissant et autres viennoiseries, un bol de café et un autre au chocolat viennois. 

- Le petit déjeuner est servi. 

Il s’assit et commença à déguster un croissant qu’il trempait dans son café. Voyant Drago qui le fixait, immobile, il désigna le bol de chocolat :  

- Tu n’aimes pas ? 

- Ne parle pas la bouche pleine. C’est dégoûtant. Comment sais-tu que c’est ce que je préfère ? 

- Je sais pleins de choses sur toi. 

- Tu m’espionnes ? 

- Ne dis pas n’importe quoi, je te rappelle que nous avons passé un mois ensemble au quartier de l’ordre. Ca et six ans à déjeuner dans la grande salle en même temps. Je sais donc ce que tu préfères prendre le matin.

 La faim tiraillant Drago, il s’assit face à Harry. Il goûta la chantilly, son regard suspicieux sur le brun :  

- Ca ne veut pas dire qu’on va être ami. 

Le Gryffondor sourit :  

- Ce que tu peux être borné toi ! 

Le blond ne releva pas la remarque.  

Tu ne piges rien à rien toi…tu y crois tellement fort. Je ne serais pas là quand tu retomberas Potter, je ne veux pas être là. J’ai déjà eu mal, merci.

 Harry n’osait pas briser le silence imposé par Drago pendant le petit déjeuner. Il l’observait derrière ses lunettes. Le blond ne regardait pas Harry, ce qui l’arrangeait plutôt. Il le détaillait tout à loisir. Les muscles tendus de sa mâchoire, ses cils blonds qui caressaient ses paupières. Il buvait son chocolat avec délectation. 

- Ca te plait ? Murmura Harry. 

Le Serpentard releva doucement la tête :  

- Ca aurait pu être pire. 

- J’aurais pu essayer de t’empoisonner, c’est ça ? Demande le brun en rigolant. 

- Exactement. Une part de toi-même doit me détester non ?  

Harry se leva et débarrassa la table, Drago le suivit dans la cuisine. 

- Effectivement, une partie de moi te détestait. C’était épidermique même. 

- Détestait ? - Hum, disons que je suis passé par plusieurs phases. Et que je ne te déteste plus. 

Drago serra compulsivement les muscles de sa mâchoire. 

- Ca aurait été plus simple que tu veuilles me tuer. Surpris, le brun sorti les mains de l’eau et se retourna vers le blond :  

- Plus simple ? Tu trouves ça simple de se battre dans un couloir et de finir à l’infirmerie ? 

- Faut croire. 

Le blond observa Harry. Le survivant avait bien changé depuis leur première année à Poudlard. Il n’était plus ce petit maigrichon perdu. Ses combats répétés avec le Mage noir, ses entraînements physiques et magiques, l’avaient musclé tout en finesse. Il devinait ses muscles tendus sous son T-shirt. Sa peau brune contrastait avec le vert de son T-shirt. 

Merde ! Je ne tiendrais jamais ici !…En plus, il me rend vulgaire. 

Plus agacé par lui-même que par la situation, il sorti de la petite cuisine. Quand Harry eu fini, il trouva Drago devant l’une des fenêtres. 

- C’est toi qui as eu l’idée des fenêtres ? Demanda doucement le blond. 

Harry secoua la tête négativement. 

- Je pensais que c’était toi. 

- Peut-être bien, murmura le blond, j’y ai pensé hier soir. 

Sans quitter des yeux le paysage qui s’offrait à lui, il murmura :  Alors tu vas vraiment me garder enfermé ici ? 

Harry s’approcha doucement du blond : 

- Ne m’en veux pas Drago, j’ai besoin de t’avoir ici… avec moi.  

Son regard dans mon dos…Une minute ! Il m’a appelé Drago ?  

Observant le paysage par-delà de la forêt interdite, il sentait son corps frissonner sous le regard pourtant brûlant du Gryffondor. Il se ressaisit rapidement, se tournant, une expression glaciale sur le visage:

- Ecoutes Potter, si on doit passer une semaine ici, il va falloir qu’on mette en place quelques règles. 

- Par exemple ? 

- Rien ne change, c’est simple. Nous ne sommes pas amis, nous ne le serons jamais. N’essaye pas d’être attentionné ou gentil comme tu peux l’être avec la belette. 

- C’est tout ? 

- T’es tordu Potter. Je te dis que rien ne va changer et toi tu me demandes si c’est tout. T’es maso ou quoi ? 

Le brun lui sourit effrontément :

 - C’est parce que je sais que tu as besoin de mettre ces barrières pour te protéger…de moi. Mais tu as besoin de moi, comme j’ai besoin de toi Malfoy ! 

- Je n’ai pas besoin de toi Potter. 

- Malfoy, pour toi, trois jours sans se battre et s’insulter, c’est déjà trop. 

- On pari ? 

- Pardon ? 

- Je peux me passer de toi Potter, ne prend pas tes rêves pour la réalité. 

Sur ce, il se dirigea vers un fauteuil, prit un livre au passage dans la bibliothèque et se plongea dedans. 

- Malfoy ? 

Le blond ne lui répondit pas et continua à lire.  

Ok, tu veux jouer à ça, jouons à ça. Tu craqueras avant moi, j’en ai la certitude.

 A son tour, il prit un livre sur le Quidditch et s’allongea sur son lit. Deux longues heures s’écoulèrent ainsi. Sur son fauteuil, le blond fulminait. 

Un livre sur le Quidditch ! Comme si tu en avais besoin, tu voles si…naturellement. Je dois m’entraîner en permanence, rechercher la performance. J’ai un meilleur balai que toi et tu me bats. A chaque fois. Pour toi c’est inné. Tu es l’air… Tu ne comprends pas… Jamais tu ne comprendras. On ne peut pas être ce que tu désires. 

De son côté, Harry faisait semblant de lire, se rappelant de tourner les pages régulièrement. Une seule fois il avait regardé le blond. Celui-ci l’observait et il avait rapidement baissé les yeux, surpris dans sa contemplation. En réalité, il cherchait un plan, pas trop foireux tant qu’à faire, pour que l’autre craque. 

Toute la journée s’écoula de la même façon, le dîner fut fugace. La nuit prit ses quartiers bien après le coucher des deux jeunes hommes. En effet, pour éviter le Gryffondor, Malfoy s’était réfugié dans son lit, tirant les rideaux. Rapidement le brun avait fait la même chose face au mutisme de l’autre.

 

 

  
 
 
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