Au grand dam du brun, la journée du lendemain se déroula de façon quasi-identique. Il prépara le petit déjeuner, ainsi que le déjeuner, qui se déroulèrent dans le silence. Entre les deux repas, chacun étaient assis de son côté. Harry mit ce temps à profit pour trouver son fameux plan et enfin il trouva comment rendre dingue le Serpentard. Enfin c'est ce qu'il pensait. Tout le reste de la journée s’écoula de la même façon. L’ambiance était pour le moins tendue. Drago changeait de livres environ tous les quarts d’heure. Chose qui agaçait le brun au début mais l’amusait maintenant. Le blond avait tour à tour prit un livre de potions, puis d’arithmancie, puis un livre de divination qu’il avait pris à l’envers (chose qu’on ne peut peut-être pas lui reprocher mais qui faisait bien marrer Harry.). Le brun, assis sur le canapé, le suivait du regard, son devoir de botanique sur les genoux. Quand enfin le soir pointa le bout de sa lune, Harry décida d'aller se coucher car s'il n'avait pas bougé de la journée, son cerveau lui n'était pas loin de l'implosion. - Si tu as faim, tu n’a qu’à te préparer quelque chose, moi je vais prendre un bain. Dit Harry à son camarade de chambre. C’étaient les premiers mots prononcés depuis la veille et Drago sursauta. Il haussa les épaules et suivit le Gryffondor des yeux. Harry posa son devoir sur la table et se dirigea vers la salle de bain. Il enleva rapidement son T-shirt qu’il jeta par terre. Sur son fauteuil, Drago le suivait toujours du regard. Il vit donc très nettement le brun enlever brusquement son T-shirt et pousser la porte du pied. Porte qui s’arrêta juste avant de se fermer. Le blond pouvait observer le Gryffondor par l’interstice laissé. A quoi tu joues Potter ? Qu’est-ce que tu… ? Par Merlin ! T’es complètement allumé Potter… Le Gryffondor enleva très doucement sa ceinture puis son pantalon. Il chantonnait doucement. Il entreprit alors de glisser ses pouces dans son boxer Le brun arrivait donc à la fin à la fin d’un effeuillage lascif. Sur son fauteuil le blond venait de se lever d’un coup pour se diriger vers son lit. Tu me payeras ça Potter, dès qu’on sera dehors, je te le ferais payer au centuple ! Il s’enferma comme la veille dans son lit et entendit à peine le lion se coucher à son tour, le bruit de ses pas étouffé par les rideaux.
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