- Harry ? Demanda inquiet le blond. Blottis l’un contre l’autre dans le lit aux couleurs vert et argent, Drago serrait anxieusement la main d’Harry. - Ne sois pas inquiet Drago. - C’est demain Harry. Continua le blond pourtant inquiet. - Je sais. C’est pour ça qu’il ne faut pas t’inquiéter. - Ne pas tout gâcher. Profiter de cette dernière journée… Le brun se redressa et planta son regard émeraude dans celui du blond. - Un jour et une nuit Drago d’amour pour une vie de haine. Il faut en profiter tu ne crois pas ? - Merci de me le rappeler. Marmonna Drago. Pour calmer le serpentard, pour le rassurer, Harry fit la seule chose qui lui vint à l’esprit. Doucement, il attrapa les lèvres ouvertes du blond et entreprit d’y déposer une multitude de baisers entrecoupés de quelques mots : - Un jour…et une nuit…juste…un jour…et une nuit…Drago… *** - Tu penses à cet été parfois ? Demanda distraitement le blond, les doigts passant et repassant dans la chevelure d’ébène. - Quel moment ? Il s’est passé tellement de choses cet été là…Questionna Harry en faisant référence à la mort de Voldemort. - Je pensais au début de l’été, tu sais à l’Ordre… - Oh…ce moment là…oui j’y pense parfois, souvent en fait. C’est un peu grâce à ça que nous en sommes là toi et moi. - Oui, c’est à ça que je pensais aussi. Je pense tout le temps à ça. Le jour où tout a changé pour moi. Mais jamais je ne tu ne le sauras. Alors pour vaincre le malaise qui s’emparait de lui, il s’accrocha désespérément aux lèvres rouges et avides de baisers du Gryffondor. Parce qu’il sentait que s’il parlait maintenant, il serait perdu. Harry était sa perte…ou il était la perte d’Harry…il ne savait plus très bien…il se souvenait juste de la limite à ne pas franchir…la ligne rouge. *** Flash back - Harry ! Descend s’il te plait. Tout le monde est là. On a besoin de toi. Appela Molly en bas des escaliers. Couché sur son lit, Harry s’empara de l’oreiller et s’en couvrit les oreilles. Hors de question que je descende ! Qu’ils se démerdent tout seuls ! Cette décision prise, il ajouta son bras par-dessus l’oreiller, bien décidé à ne pas bouger de son lit. Mais c’était sans compter Ron qui déboula comme un boulet (^^ comment c’est recherché !) dans la chambre du brun. - Harry, vient vite, on a besoin de toi ! Remus a ramené quelqu’un et Pomfresh ne peut pas venir immédiatement ! - Pourquoi moi ? Marmonna le brun sous son oreiller. Le roux qui ne comprenait pas enleva l’oreiller et le jeta au loin. - Je sais que ça te gonfle mais d’après Hermione il est vraiment en sale état donc…euh… Capitulant, Harry se leva prestement, s’empara de sa baguette et rejoignit les autres membres de l’ordre dans le salon du 12 square Grimmaurd en grognant que, qui que se soit, il avait vraiment intérêt à être dans un sale état. Mais en arrivant dans le salon des Black, il comprit que, qui que se soit, en l’occurrence était Severus Snape. - Vous vous foutez de ma gueule ? Vous ne pensez quand même pas que je vais soigner ce chien galeux ?! - Harry ! S’écria Hermione. Il est blessé, et puis ce n’est pas ce que tu crois, Remus nous a expliqué que… - Que quoi au juste ? Est-ce qu’il a une raison assez valable pour venir ici, dans cette maison, qui je vous le rappelle appartenait à mon défunt parrain, au passage, haït par cet homme que je suis sensé soigné. Qu’il vous a toujours rabaissés, tous autant que vous êtes, sans m’épargner. Et oh joie, il a tué Dumbledore. Le silence qui suivit laissa de marbre Harry qui se dirigea vers la porte mais il fut interrompu par deux mains qui claquaient ensemble. Deux mains qui l’applaudissaient. - Bravo Potter, c’était très mélodramatique votre petit discours. Mais parfaitement inutile comme toujours. Voici une lettre pour vous de la part de Dumbledore. Je vous serais gréé de la lire rapidement et de venir me soigner ensuite. Passablement énervé, le jeune homme s’empara de la lettre et la parcourue rapidement. Au fur et à mesure de sa lecture, la colère s’emparait de lui. Lorsque enfin, il eut fini la lettre, il la froissa et l’enflamme d’un seul geste. Il se tourna ensuite vers les membres de l’ordre présent ce jour là, Hermione et Ron bien sur, mais aussi Lupin, Tonks, une blonde dont il ne se souvenait plus le nom et enfin Molly. Platement, il leur intima de sortir de la pièce. Ce que tous firent à l’exception de Ron. - Harry, mon pote, tu sais…je ne crois pas que… Sans un regard pour son ami, les yeux fixés sur le malade, il répondit froidement. - Sors Ron. Le rouquin sorti sans rien ajouter, conscient que s’il insistait il risquait de déclancher la colère de son ami. Restés tous les deux, le professeur et l’élève se jaugeait du regard. - Alors Monsieur Potter, on a changé d’avis ? Ne répondant pas à la remarque, il marmonna un sort et les vêtements de l’homme disparurent. - Potter ! Je peux savoir à quoi vous jouez ? - Je ne joue pas Professeur. Je vous soigne. Si vous n’êtes pas content, c’est pareil, maintenant cessez de bouger, je dois me concentrer. En quelques minutes, il soigna les plus importantes blessures de l’homme soit quelques fractures, et une plaie assez profonde à la tempe. - Pour vos blessures mineures je ne peux rien faire, je ne connais pas les sorts, mais je pense que Molly ou Remus doivent les connaître, vous n’aurez qu’à leur demander. Prêt à repartir, il fut retenu par l’homme qui tenta de se lever. - Attendez Potter. Merci pour vos soins. - Je ne veux pas de vos remerciements. Par contre, si vous pouviez m’oublier, jusqu’à, disons la fin des temps, ça m’arrangerait. Vous et le professeur Dumbledore m’avez manipulé depuis que je suis entré dans cette école. Vous l’avez tué à sa demande et vous m’avez laissé croire que vous étiez un salaud de la pire espèce. Vous avez gagné professeur. Vous êtes effectivement un salaud de la pire espèce et Dumbledore n’était qu’un abject manipulateur. Jusqu’à la fin de cette guerre, ou jusqu’à ma mort, c’est selon, je ferais ce que je dois faire. Si je survis, oubliez moi. Alors qu’Harry s’apprêtait enfin à sortir de la pièce, Snape rétorqua sarcastique : - Toujours aussi mélo Potter. - Je vous emmerde Professeur. Lui répondit Harry haut et clair en sortant enfin. Ceci fait, le brun remonta immédiatement dans sa chambre et s’y enferma. Il retourna sur son lit, remit l’oreiller sur sa tête et repensa à la lettre. « Harry, Quand tu liras cette lettre je serais mort par la main de Voldemort. Effectivement, l’Avada Kedavra est venu de Severus mais à ma demande. J’étais mourant Harry. Un mauvais sort lors de mes recherches sur les horcruxes. Il me fallait mourir un jour. Et ce jour là, ma mort a permis de sauver une vie. Bien assez tôt tu saura de qui je parle, j’en suis certain. D’ailleurs, si Severus t’as donné cette lettre, c’est que tu le rencontreras bientôt. Fais ce qui doit être fait Harry. Albus Dumbledore. » Court, sans queue ni tête, du Dumbledore tout craché ! S’il n’était pas mort, je me chargerais de lui ! Si ce qu’il a écrit est la vérité, et je pense que ça l’est, alors ils se sont bien foutus de ma gueule, l’un comme l’autre ! Et son « Fais ce qui doit être fait Harry », comme si j’avais vraiment le choix. Imagine le tête des gens, si leur Survivant prenait ses cliques et ses claques et se barrait faire le tour du monde. Pouffant de rire devant sa propre bêtise, il n’entendit pas la porte s’ouvrir. - Alors c’est ici que se cache le Héros. - Malfoy ?! En un rien de temps, Harry s’était emparé de sa baguette et la pointait à présent sur le Serpentard. - Fais un seul geste et tu es mort Malfoy. Dit Harry froidement. - Toujours aussi démonstratif. Réfléchis deux secondes Potter. Comment aurais-je pu arriver jusqu’ici si je n’étais pas de votre côté. - J’en sais rien. RON ! HERMIONE ! Appela le survivant, sa baguette toujours pointée sur le blond qui ne bougeait pas un sourcil, conscient de la réelle menace qui pesait sur lui. Rapidement, Ron et Hermione rejoignirent la chambre du jeune sorcier. - Harry ? Qu’est-ce qui…Le rouquin s’interrompit en voyant le blond. Qu’est-ce que tu fous ici toi ? Qui t’a permis de monter ? - Saches que je prends les permissions Weasmoche. - Malfoy, tu la boucles. L’interrompit Hermione. Harry, c’est pour lui que Severus est revenu aujourd’hui. Mais il était sensé attendre en bas, pendant que l’Ordre se réunissait. - Et vous comptiez m’en parler à quel moment exactement ? - On venait justement te chercher Harry. Lui répondit Ron. Tu es partis tellement vite tout à l’heure que nous n’avons pas eu le temps de t’expliquer la situation. - Je vous écoute. Dit le brun, sans toutefois interrompre la menace de sa baguette sur le Serpentard. - Descendons Harry, tout le monde est en bas. Dis doucement la jeune fille. Et toi, tu dis un mot, et je te bloque la langue. Dit-elle plus durement à l’adresse du blond en sortant à son tour sa baguette. Celui-ci leva les mains en signe d’acquiescement et suivit le roux dans les escaliers, Hermione et Harry à sa suite. Arrivés dans la grande cuisine des Black, ils se retrouvèrent au milieu d’un grand nombre des membres de l’ordre. Se trouvaient là, Lupin, la majorité des Weasley, Tonks accompagnée d’une dizaine d’Aurors dont les noms avaient, pour la plupart, échappés à Harry, le professeur McGonagall, madame Pomfresh, finalement arrivée et enfin Harry, Ron, Hermione, Drago et Severus Snape. La cuisine avait donc l’air minuscule, certains assis sur les bancs de part et d’autre de la table, les autres, debout derrière, le long des murs. Rémus prit place en bout de table et obtient rapidement le silence. - L’Ordre est réuni aujourd’hui car une nouvelle importante nous est parvenue aujourd’hui. Pour commencer, tout le monde a pu remarquer la présence de Severus Snape ici. Une lettre de Dumbledore, qui ne nous est parvenue qu’aujourd’hui, nous apprend les véritables circonstances de son décès. Effectivement, Severus a bien tué Dumbledore. Mais à sa demande. Des murmures s’élevèrent dans la cuisine. - Dans une de ses missions, Dumbledore s’est retrouvé face à un sortilège de magie noire qui le tuait à petit feu. Severus a fait son possible à ce moment là pour atténuer le sort, mais rien ne pouvait être fait. Vous devez vous souvenir de la main de Dumbledore ? Cela était du au sort. A côté de ce fait, Drago Malfoy s’est vu ordonner par Voldemort de tuer le directeur. Mais ce que tu ignores Drago, c’est qu’il était au courant. Il se savait mourrant, il a donc fait jurer à Severus de le tuer quand viendrait le moment. De le tuer à ta place. Car assurément, il savait qu’un jour ou l’autre tu te retrouverais ici avec nous. Et il ne voulait pas que tu deviennes un tueur. - C’est pour ça que j’ai accepté le serment inviolable Drago. Tu es destiné à autre chose. Dit à son tour Severus. Ce jour là, la discussion dura longtemps. La majorité voulait un interrogatoire sous veritasérum afin de vérifier la véracité des faits. Lettre de Dumbledore ou pas. Ce que les deux Serpentards acceptèrent. Ils furent interrogés séparément et tout ce qui fut dit concordait. Harry se retrouva donc avec un nouveau locataire en la personne de Drago Malfoy. *** - Ron, ne me dis pas qu’en plus de devoir le supporter dans cette maison, je vais devoir me le coltiner aussi dans la chambre ?! - Désolé Harry, il n’y a plus de place ici. On allait quand même pas le mettre dans la chambre des filles. - Manquerait plus que ça. Marmonna le brun. Si tu pouvais mettre son lit le plus loin possible, genre sous la fenêtre là-bas. - C’est très serpentard ça Potter. Fit alors une voix derrière lui. - Le voilà qui commence déjà à me pomper l’air. - Qu’est-ce que tu voudrais que je te pompe d’autre ? Ricana l’autre. (1) Devant le double sens, les deux Gryffondors rougirent sous l’air goguenard du blond. - Vous en faîtes pas les pucelles, vous n’êtes pas mon genre. Railla l’autre avant de métamorphoser un lit sous la dite fenêtre. *** Contre toute attente, le Serpentard s’adaptait très bien à sa nouvelle vie. Il participait aux taches ménagères – sous les yeux ébahis de tous les gryffondors – était poli et courtois avec Molly Weasley. Bref, c’était le parfait hôte. Ce qui tapait sur le système d’Harry qui cherchait l’affrontement à chaque instant. Lassée, Hermione le prit entre quatre yeux. - Ecoutes Harry, je sais que tu ne peux pas le sentir, mais maintenant il est de notre côté. Il a besoin de l’ordre pour survivre. Tu sais que Voldemort veut sa mort maintenant. Dehors, il n’a aucune chance. Et il fait des efforts alors fais en autant s’il te plait. Au moins en publique. *** Et Harry fit ce qu’Hermione lui avait demandé. En public, il se montrait aussi poli qu’un Gryffondor pouvait l’être avec un Serpentard. Mais en privé, c’était une toute autre histoire. La chambre était devenu No man’s land pour qui n’était ni Harry ni Drago. Ils en venaient parfois aux mains, souvent en fait. Un soir, Drago explosa : - Par Merlin Potter ! C’est quoi ton problème ? - Je te déteste Malfoy ! Je déteste te voir ainsi. Gentil et poli et attentionné ! Je sais que se n’es pas toi ! Tu es imbuvable, méprisant, mauvais ! Tu es faux ! - Tu te trompes Potter, en réalité, je suis tout cela. Comme tout le monde j’ai plusieurs facettes selon le monde qui m’entoure. Mais ici, j’ai du laisser ça de côté. Il se tu un instant et s’assied sur son lit. Harry suivit son instinct et ne dit rien, se contentant d’attendre la suite. Au bout de quelques minutes, le blond repris. - A Poudlard, j’ai du me forger une image, une réputation. Encore différente de celle que j’avais chez moi. Et puis tu m’as bien aidé. J’ai construis mon image sur notre haine. Mais l’année dernière tout a changé. Voldemort, la marque, la mission…tuer Dumbledore était au dessus de mes forces. Je ne le pouvais tout simplement pas. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Etre ici me sauve tout simplement la vie Potter, alors je ne vais certainement pas me montrer imbuvable par-dessus le marché. Celui que tu vois ici c’est le vrai Drago Malefoy. Harry s’était assis à son tour sur son lit. Un peu perdu face aux révélations du blond. - Potter, je me fiche de ce que tu penses. Tu vas devoir me supporter jusqu’à la fin de cette putain de guerre quelle que soit sa durée, alors toi et moi on va donner le change. Et arrêtons de nous disputer, ça me fatigue. Au moins jusqu’à Poudlard. Si un jour nous retournons à Poudlard. Le discours avait fait son effet et Harry ne disait toujours rien, se remémorant encore et encore leur scolarité, puis leurs quelques jours ici. Et pendant qu’Harry cogitait, Drago était sorti de la chambre. Fin du flash back *** - Tu m’as retourné la tête ce jour là ! Râla le brun. - Et toi, tu me prenais la tête depuis des jours ! J’en avais marre de nos disputes quotidiennes, j’avais, moi aussi, Voldemort sur le dos, et toi qui en remettais une couche, franchement, ça faisait trop. - C’n’était pas plus mal en fait ! - Mouais, marmonna le blond. - Ne le nie pas, regarde où nous en sommes aujourd’hui. - Ben justement Harry. Nous sommes enfermés ici, et quand nous resortirons… - Ne parles pas ce ça, s’il te plait, l’implora le brun. - Tu te rends enfin compte Harry…dehors, la vie sera impossible dorénavant. Oui, maintenant, Harry se rendait compte de son erreur. Il avait voulu retrouver le Drago qu’il avait connu pendant l’été. Il avait réussi mais avait peur de le regretter. Flash-back Dans un couloir du square Grimmaurd, se regardaient en chien de faïence les deux sorciers. Le blond avait sa main crispée sur sa baguette tandis que le brun laissait simplement sa magie crépiter autour de lui. - Tu vas regretter d’être venu Potter. Je vais te faire ravaler ton sourire de Survivant. - Tu paniques Malefoy. Tais toi donc, et concentres toi. Lui intima le Gryffondor. Obéissant, le serpentard se reconcentra sur le duel, faisant fi de l’odeur de brûlé, de l’obscurité ambiante, fixant son regard dans celui du brun. - Je peux savoir ce que vous faites tous les deux ? Les apostropha une voix venue du bout du couloir. En un instant, la baguette fut rangée, et Harry reprit le contrôle de sa magie. - Rien Mione, rien du tout. - Ne me prend pas pour une bille Harry Potter ! Et toi non plus Malefoy ! Ajouta t’elle au blond qui ricanait. Harry ne pu retenir une grimace en la voyant se rapprocher d’eux. - Je crois qu’on est grillés Malefoy. - Tu te crois drôle ? Elle va nous arracher les oreilles. Et effectivement… - MAIS QU’EST-CE C’EST QUE CE FOUTOIR ? Hurla la jeune fille en désignant les tapis brûlés, les tableaux noircis et les rideaux en lambeaux. Vous vous êtes encore battus ? - Mais non Granger. - Boucles-là Malefoy ! Harry explique moi ! Si ledit Malefoy obéit, Harry, lui, eu un peu plus de mal car il savait que la colère de la jeune fille, quand elle saurait la vérité, dépasserait sans conteste l’ire présente. Les yeux fixés sur un bout de tapis brûlé, le brun marmonna. - Déjà, je suis chez moi, donc je fais un peu ce que je veux Mione et … - N’essaye pas de me rouler dans la farine toi ! Crache le morceau ! - Ok, Granger ! Potter et moi, on s’est entraîné à lancer des boules de feu. Et sous le calme apparent de la jeune fille, Harry vit la colère exploser dans les yeux bruns. - Et vous avez fait ça ici ? …5… elle bouillait. - Dans un couloir ? …4 …Je rêves où elle cherche sa baguette ?! - A l’intérieur d’une maison ? …3 …A bah non, je ne rêve pas. - Une maison où vit en moyenne une quinzaine de personnes au bas mot ? …2 …On est morts. - Alors qu’une guerre se déroule hors de ces murs ? …1… Aïe… - MAIS VOUS AVEZ DECIDEZ DE NOUS FAIRE MOURIR AVANT L’HEURE ??? Feu ! - Espèces d’inconscients ! Vous mériteriez que j’en parle à Molly ! Donnez moi vos baguettes bandes de crétins pyromanes ! TOUT DE SUITE ! Hurla la jeune fille. Trop surpris, les deux pyromanes lui tendirent leur baguette respective sans broncher. - Dans votre chambre ! Immédiatement. Et essayez de réfléchir à ce que vous avez fait. Sans un mot et honteux, les deux sorciers se dirigèrent vers les escaliers menant à leur chambre. Revenus dans la chambre, ils s’assirent sur le grand lit. Au bout de quelques minutes, Drago brisa le silence. - Elle a prit nos baguettes ? - Ouai. - Et on a rien fait pour l’en empêcher ? - Ouai. - Pourquoi ? - Elle est comme ça Mione. - On fait quoi maintenant ? - On attend que la tempête se calme. Tu verras, elle oublie vite. - Mouai. Je n’en serais pas si sur. Ajouta le blond avant de sortir le jeu d’échecs de Ron. - N’empêches, j’ai encore gagné. Ajouta malicieusement le brun. - N’importe quoi Potty ! Rappelle toi, 2 tableaux pour moi à 3 points, un rideau et demi, et le grand tapis. Donc 9 points et demi pour moi. - Et moi, j’ai eu deux rideaux, le grand tableau de famille et le tapis rouge. - Ce qui fait 7 points. - Attends, le tableau était balèze quand même ! - Hun, hun. Un tableau, trois points. T’as perdu. Assume. Ils attendirent quelques heures, se divertissant avec le jeu d’échec et les quelques magazines de Quidditch qui traînaient ça et là. Quand la faim se fit plus pressante, Harry déclara qu’Hermione devait être calmée maintenant. Alors qu’Harry se dirigeait vers la porte, Malefoy l’arrêta. - Potter, tu comprends que tout ceci ne mènera à rien n’est-ce pas ? Etre civil et courtois l’un envers l’autre ne feront pas de nous des amis. Ce qui s’est passé aujourd’hui ne se reproduira plus. Taches de le faire comprendre à ta copine. Ajouta t’il acide. Harry coula alors un sourire amer sur son visage. - C’est noté Malefoy. Fin du flash back *** C'est là qu'Harry avait comprit que ses sentiments avaient changés. Et qu'il était mal barré.
|