C’est dans un silence tendu que le blond se réveilla le troisième jour de sa captivité. Il ouvrit doucement les rideaux de son lit et fut ébloui par la clarté qui régnait dans la pièce. Les lourds rideaux n’avaient pas été tirés et la lumière se répandait dans toute la pièce par les grandes fenêtres. Il se leva et s’approcha de la vitre. Le front collé à la vitre, il observait le parc de Poudlard. Il est vide, il a toujours été vide…la magie ne fait pas tout…pas d’élèves, pas de professeurs…personne ne s’inquiète. J’étouffe ici, rien n’est réel, illusoires fenêtres… Il ferma un instant les yeux. Devant ses yeux clos, l’image d’Harry se dessinait en noir et blanc. Potter à son chevet le premier matin, Potter et son regard triste devant ces mêmes fenêtres, Potter et son foutu strip-tease à deux noises hier. Potter, partout Potter. Partout Harry…. Il faut que je sorte d’ici. Il se retourna vers le lit rouge et or de l’autre côté du mur qu’il avait mis le premier soir. - Comment fais-tu pour dormir ainsi, les rideaux ouverts, avec toute cette lumière Potter ? Murmura le blond au silence. J’avais oublié…L’entraînement parait-il. Tu peux dormir n’importe où n’importe quand. Pour récupérer. Foutu héros ! La colère grandissait chez le Serpentard qui n’en pouvait plus d’être enfermé jour et nuit. Il avait besoin de sortir, de se défouler, quelques premières années feraient l’affaire, mais il fallait qu’il sorte de cette foutue pièce. Il se dirigea avec détermination vers le lit où dormait l’autre et s’assit à ses côtés. - Potter, réveille toi. Intima froidement le Serpentard. Il se retenait de saisir le brun, de le jeter à terre. Sous le drap, le brun s’agita un peu, descendant le drap sur ses hanches. Couché sur le dos, il tourna la tête vers le mur. Par Salazar, même dans son sommeil il respecte ce foutu défi ! - Potter, je ne vais pas te secouer alors réveilles-toi avant que je ne te jette un sort de mon cru. Dans le lit, le brun remua un peu plus dévoilant un peu plus de lui à chaque fois. D’un mouvement brusque le blond se saisissa du drap et le remonta sur le corps du Gryffondor. Avant qu’il n’ait eu le temps de lâcher le drap, il senti le brun s’emparer de son poignet. - Je peux savoir à quoi tu joues Malfoy ? demanda le brun, parfaitement réveillé. - Mes yeux peuvent se passer d’un tel spectacle si tôt le matin Potter. Maintenant lâche moi. Tenant toujours le poignet blanc, Harry s’assis dans son lit. - Tu vois, j’avais raison Drago, repris plus doucement le brun, tu ne peux pas te passer de moi. - Ne rêves pas foutu gryffy. Ca fait trois jours maintenant. Fais moi sortir d’ici. Harry relâcha doucement le fin poignet et ancra son regard dans celui de l’autre. - Pas maintenant Drago, c’est trop tôt…pas maintenant. Nous n’avons pas eu le temps… Chez Drago la rage s’était décuplée. Il se remit debout et se mit à hurler. - Le temps de quoi ? Que croyais-tu qu’il allait se passer ? Hein ? Nous ne sommes plus au QG ! Cette parenthèse est finie Potter ! Finie ! Il ne restait seulement quelques mois Potter, quelques foutus mois ! Mais toi tu n’as pas voulu attendre ! C’était trop difficile de respecter ça ! Me laisser ces quelques mois ? Après tout aurait été fini. Chacun de son côté, tout aurait été fini ! Malfoy se dirigea vers le mur où devrait se trouver la porte et se mit à le frapper des ses deux poings. - La porte Potter ! Laisse moi sortir et je te foutrais la paix si c’est ce que tu veux, plus d’insultes, plus de disputes, plus d’infirmerie… Derrière lui, Harry s’était levé et s’approchait doucement du jeune homme qui s’était laissé glisser à terre. Le jeune homme n’hurlait plus à présent, il murmurait des paroles inaudibles pour le Gryffondor, le visage tourné vers le mur. Proche de lui, Harry posa sa main sur l’épaule du blond qui fit volte face en poussant la main de son épaule. - Foutu sauveur ! Toujours à vouloir aider ton prochain Harry n’est-ce pas ? Mais je ne veux pas de ton aide ! Tu sais ce que je veux ? Que rien ne change en dehors de ces murs. Cracha le Serpentard. - C’est impossible Drago et tu le sais. La guerre est finie, pourquoi la nôtre doit-elle continuer ? Je suis fatigué de me battre Drago, je n’en peux plus. Cette semaine ici avec toi c’est ma dernière chance, notre dernière chance. Il chercha à capturer le regard du blond avant de continuer. Comme dans un défi, celui-ci accepta et ancra son regard au sien. - Drago, je n’ose te parler d’amour, mais peut-être d’amitié. Et si tu refuses ça, accepte au moins que nous ne soyons plus ennemis. A ces mots, le Serpentard se releva. Sans quitter le regard du brun, il s’avançait lentement. Autour de lui, la magie crépitait. - Mais tu me parles d’amour. Depuis que tu nous as enfermés ici, tout en toi parle d’amour. Tes attentions, et tes regards parlent d’amour ! Crois-tu que se soit facile pour moi ? Sa voix était glaciale mais l’air devenait brûlant, sa magie s’échappait par vague. Le brun n’osait interrompre le blond. Pour la première fois de sa vie, le Serpentard l’effrayait. Déjà il commençait à regretter toute cette situation. Muet, il attendait la suite. Il voyait sa Némésis se rapprocher peu à peu, mais le blond s’en rendait-il seulement compte ? - Depuis la rentrée je t’observe. Tu as cessé les combats, les insultes, même les messes basses. Pourquoi t’en prives-tu Potter ? Tes camarades ne se gêne pas tu sais. Je me demandais pourquoi tu te privais d’une telle joie, six ans de joyeuses bastons et tu te permets de tout envoyer en l’air. Pourquoi Potter ? J’ai fini par trouver. Oh oui, cet été tout a changé, la guerre est finie, le Lord noir est mort, finalement tous les Serpentards ne sont pas de foutus Mangemorts. Je n’étais pas Mangemort. C’était ça. Tu as voulu me voir différemment. Tu as bêtement cru que nous pourrions devenir amis cet été. Mais je t’exècre Harry Potter, toi et toute ta foutue vie de Survivant ! A ces mots hurlés, une de bibliothèque se renversa, déversant tous les livres par terre. - Je te déteste Potter ! Tu entends ? Je te hais ! Je t’interdis de me regarder avec ces yeux là ! Tes yeux doivent refléter la haine Potter, ils doivent attiser l’envie du défi ! Tu me regardes juste doucement ! Tu n’as pas le droit de me regarder doucement Potter ! Je te l’interdis ! Je veux que tu me détestes Potter ! Détestes-moi ! Détestes-moi ! Détestes-moi ! DETESTES MOI POTTER ! TU DOIS ME DETESTER ! Le Serpentard s’était beaucoup rapproché du Gryffondor. Les puissantes vagues de magie qui émanaient du corps du blond l’impressionnaientt et l’effrayaient. Au fond de lui, il savait que tout n‘était que mensonge mais il avait mal. - Je ne peux pas te haïr Drago, je ne peux pas. Murmura le brun en soutenant son regard. - SI TU PEUX POTTER ! Il envoya alors son poing dans la mâchoire du Gryffondor qui chancela sous le coup. - Et là tu me déteste ? Cracha le blond au jeune homme qui se tenait la mâchoire. - Non Drago. Murmura le brun. - Il faut que tu me détestes Potter. Il faut que tu me détestes. Autour d’eux, tout explosa, les fauteuils crachaient leurs plumes, les livres, leurs pages, tout s’envolait pour s’écraser plus loin. Drago s’était rué sur le Gryffondor et déversait sa rage sur lui. Les coups pleuvaient, les poings s’écrasaient sur des côtes, dans l’abdomen, parfois sur le visage du brun. Harry ne répondait pas aux coups, il tentait seulement de les arrêter. Mais Drago continuait sa litanie, comme pour se donner la force d’agir. Au bout de quelques instants, Harry se saisit des mains du blond et encore une fois plante son regard vert dans celui d’acier car il n’y a que comme ça qu’ils pouvaient réellement parler. Lorsqu’ils ont cette subtile attention de la part de l’autre. A genoux l’un devant l’autre, Harry murmura : - Jamais Drago. Jamais je ne pourrais. J’ai trop hais. Je ne peux qu’aimer ou ignorer. Je ne peux plus haïr. Autour d’eux, les objets retombèrent d’un seul coup, Harry ne ressentait plus les vagues de magie, juste un grand vide. Le Serpentard détacha alors son regard de celui d’Harry. - Alors ignore-moi. Chuchota t-il. - Je suis désolé Drago. Je n’ai jamais voulu ça. Je voulais te faire comprendre, peut-être te faire m’aimer ne serait-ce qu’un peu. T’aimer un peu Harry…pauvre con, je ne t’ai pas attendu pour t’aimer ne serait-ce qu’un peu. Mais avant que toi tu ne m’aimes, je m’en sortais très bien. Les Gryffondor ou l’art de tout compliquer. Ca n’aurait jamais du arriver. Tu aurais pu me détester, tu aurais du me détester…Mais au dernier moment, le blond se ravisa, il releva la tête et sursauta devant l’état du lion. - Tu saignes Potter. Murmura le Serpentard. Il pencha la tête lentement vers l’autre. - A la lèvre. Il effleura la lèvre avec les siennes. - Juste là. Souffla t’il avant de déposer un léger baiser sur la coupure. Harry trembla sous le baiser et ne pu que marmonner : - Qu’est-ce que tu fais ? - Je te déteste Potter, à ma façon je te déteste. Il reprit d’assaut les lèvres abîmées par ses poings, plus violement cette fois. Il mordait, léchait, suçait avec ardeur les lèvres gonflées et rouges. Harry serrait toujours ses poignets mais répondait avec acharnement au baiser. Leurs langues se mélangeaient, se cognaient, se cherchaient. Le baiser n’était pas langoureux, il était brutal, violent, haineux. Ils étaient affamés. La pression sur autour des poignets de Drago se relâcha soudain et il senti le brun le repousser violement. Haletant, les lèvres gonflées par le baiser et les coups reçus, le brun murmura : - Pourquoi faire ça Drago ? Essoufflé, le blond se releva doucement et alla devant une des grandes fenêtres. Autour d’eux, la pièce donnait l’impression qu’une tempête avait fait rage, ce qui au fond était le cas. Le canapé, les fauteuils, les lits, tous étaient éventrés. Des plumes et des lambeaux de pages jonchaient le sol au milieu des livres et des éclats de bois. Près d’un lit, un encrier brisé laissait couler l’encre sombre sur le parquet. - Tu as remarqué que le parc est toujours vide Harry ? Il n’y a jamais d’élèves dehors. Pourtant il ne fait pas froid. Enfin je crois. Je ne sais plus vraiment. La voix n’était qu’un souffle, un murmure. A son tour, le brun se releva et le rejoignit à la fenêtre. - Je ne crois pas que se soit vraiment le parc de Poudlard. C’est juste une illusion. Le blond appuya son front sur la vitre et ferma un instant les yeux. Exactement comme ce matin, pensa t’il. - C’est ça. C’est exactement ça. C’est une illusion. Tout n’est qu’illusion Harry. Tu comprendras quand nous sortirons d’ici. Tu veux de l’amour, moi je préfère ma haine. C’est une très belle illusion. Et elle a le mérite de plaire à la majorité. - Pourquoi la haine Drago ? Demanda doucement Harry. Drago ouvrit doucement les yeux et se retourna pour faire face au Gryffondor. - Parce que la haine est beaucoup plus facile à gérer que l’amour. C’est ainsi que j’ai grandi. Sans amour, dans la haine. On m’a appris à haïr. Je ne connais que ça. L’amour t’a sauvé, moi c’est la haine. C’est ainsi. Dans les yeux gris, Harry lisait la sincérité de ces paroles. Le mal-être aussi, et beaucoup d’incertitudes. - Tu aurais pu me forcer à te faire sortir depuis le début. - Oui. - Mais tu ne l’as pas fais. - Non. - Et tout à l’heure tu aurais pu me blesser beaucoup plus. - Je pense. - Tu t’es retenu ? - Je crois qu’au fond, je ne voulais pas te faire de mal. Mais je voulais que tu souffres comme moi je souffre. Je ne sais pas vraiment ce que je voulais. - Et tu m’as embrassé. - Je sais. - Tu ne me détestes pas. - Non. - Alors tu… - Ne me demande pas ça. Coupa Drago. - D’accord. Un long silence s’incrusta dans l’air. Drago regardait de nouveau le parc tandis qu’Harry regardait Drago. - Alors laisse moi gérer l’amour ici. Dehors je te laisserais la haine Drago. Laisse moi ces jours qu’il nous reste pour l’amour. Je te laisse tout le reste pour la haine si c’est ce que tu désires. Lentement le blond lui refit face et scruta son visage à la recherche d’un quelconque signe de folie. - Tu te rend compte de se que tu proposes ? Ce que tu aurais ici, plus jamais tu ne l’obtiendras lorsque nous serons sortis d’ici. Le brun se rapprocha du Serpentard et lentement, posa son front sur celui de l’autre. - Laisse moi te montrer l’amour Drago. Et j’accepterais ta haine. Car tu as raison, c’est une très belle illusion. Pour toute réponse, il senti les lèvres roses effleurer doucement les siennes. - Jusqu’à la fin de la semaine. Souffla Drago sur les lèvres rouges du Gryffondor. Cette fois le baiser n’avait rien de violent, il était savouré comme doit l’être un premier baiser. Il était ressenti. Les langues s’effleuraient, les lèvres se cherchaient et se trouvaient pour se sceller dans un souffle. Leurs mains se firent plus pressantes, plus baladeuses. L’envie, le désir, la passion se mêlèrent au plaisir d’enfin savourer l’autre. Ils continuèrent longtemps de s’embrasser, là, contre la fenêtre. Debout, juste l’un contre l’autre. Juste ensemble. Mais les mains du blond se firent plus pressantes, elles se faufilèrent sous le T-shirt du brun avec ardeur, passant sur la boucle de la ceinture, cherchant à la défaire. Harry se détacha à regret du blond et le regarda tristement : - Pas comme ça Drago. Je te montrerais seulement l’amour, je ne pourrais pas supporter de t’avoir pleinement pour ensuite te laisser partir. A ces mots la colère monta en Drago : - Comment veux-tu me montrer cet amour que tu dis avoir sans me faire l’amour justement ? Tu n’as pas envie de moi, c’est ça ? - Ne dis pas n’importe quoi Drago. Je crève d’envie de t’avoir nu sous mes mains, sous ma bouche, sous mon corps. Je rêve de te voir nu et d’apprendre par cœur les creux et les pleins de ton corps. Mais je m’y refuse parce que dans quatre jours, nous sortirons d’ici et je regretterais de ne pas t’avoir fais l’amour. Mais je ne veux pas regretter de ne plus pouvoir te faire l’amour. Sa colère apaisée, mais le désir toujours présent, le blond se rapprocha : - Qui te dis que ce n’est pas moi qui vais te faire l’amour Harry ? A ces mots, le brun retient un éclat de rire. - C’est là que commence l’amour Drago. Faire l’amour, c’est un acte entre deux personnes qui se font l’amour l’une à l’autre. Si l’une pense baiser l’autre alors effectivement l’une baise et l’autre se fait baiser. C’est vulgaire mais c’est la réalité. - Tu considères les choses d’une étrange façon Harry. N’as-tu fais l’amour que lorsque tu étais amoureux ? - Pas du tout. Simplement, je pense que faire l’amour nécessite un certain respect pour l’autre. Pour moi, ce n’est pas simplement le fait de soulager un désir. Le Serpentard alla s’asseoir sur le canapé qu’il répara d’un sort. - Tu dis vouloir me montrer l’amour mais sans me faire l’amour. Tu dis me désirer mais ne pas vouloir céder à tes désirs. Et c’est toi qui me parlais de petite mort il y a deux jours ! - Je sais. Mais à présent tout est différent non ? Et puis au fond, nous avons déjà passé un drôle de marché, alors un peu plus ou un peu moins de bizarrerie n’y changeront pas grand-chose tu ne crois pas ? Drago regarda Harry s’asseoir à son tour à l’autre bout du canapé, les jambes pliées sous lui. - T’en fais pas, je comprends ce que tu veux dire. Je crains simplement avoir du mal à me contrôler quand je suis près de toi ! - Alors il faudra faire un effort. C’est ça ou rien. Le blond observait tranquillement le Gryffondor quand soudain il s’aperçu qu’Harry avait le visage tuméfié par endroit et qu’il se tenait les côtes. - Harry ! Tu as mal ? Je…je t’ai blessé ? Le brun lui sourit : Ne t’inquiètes pas. Une petite potion et demain je n’aurais plus rien. Le serpentard se rapprocha du brun. - Je suis désolé…je ne voulais pas…Merlin… Harry rie doucement : Tu n’avais pas autant d’état d’âme avant. - Pas la peine d’en rajouter une couche là ! - Viens là, je vais te montrer la tendresse espèce de brute. Attirant le blond à lui, il captura ses lèvres. La nuit les surpris au milieu de leurs baisers et leurs murmures, en même temps que la faim. D’un commun accord, ils prirent quelques gâteaux dans la cuisine et retournèrent sur le canapé. - Au fond, ça devait être facile pour toi de me haïr. Dès la première année, j’ai refusé ta poignée de main. - Et même avant ça, tu sais. J’ai grandi en entendant ton nom partout autour de moi. Pour moi tu étais responsable de la déchéance de ma famille. Il n’y en avait que pour le retour du Lord et ta mort prochaine. J’étais programmé pour te haïr. La poignée de main, c’était une confirmation en quelque sorte. - Et si je l’avais serrée ? - Alors tu serais mort Harry. Durant la première année probablement. C’était les consignes pour chaque enfant de Mangemorts présents à Poudlard. Faire en sorte de te livrer à leurs parents. Ou plus exactement à mon père. Malgré lui, le Gryffondor frissonna. Il avait connu la guerre, la mort, la douleur mais aujourd’hui il se rendait compte qu’en plus de Voldemort et toute sa clique, il avait miraculeusement sauvé sa vie en choisissant les bons amis. L’amitié de Ron et Hermione bien sur, mais aussi tous les autres, tous ceux qui l’avait aidé et soutenu un jour. Ils parlèrent ainsi longtemps, de tout. La guerre, bien sûr, de ceux qui n’y avaient pas survécut, de l’école aussi, de Dumbledore et de Snape (au grand désespoir d’Harry qui changea vite de sujet de conversation), de leurs amis respectifs à qui ils trouvèrent des points communs. Théodore Nott était encore plus fan que Ron des Canons de Chudley, il avait non seulement la parure de lit (lit simple ET double !), le bol, le mug, l’écharpe, tous les fanions, les maillots (en double, s’il vous plait, un pour porter et un qui reste comme au premier jour !), les écussons, mais aussi tout l’attirail, c'est-à-dire, le stylo bille (si si…), le balai miniature au couleur de l’équipe et son vif d’or enchanté pour voler autour a mettre sur la plage arrière de la voiture (je vous jure !), la casquette (A t’on jamais vu un sorcier porter une casquette ?), le bob ( sans commentaire), les T-shirt des différentes saisons (et ouai, on est fan ou on l’est pas !), mais aussi, le verre, la glacière, la nappe (c’est bien connu, le pique-nique et le Quidditch font la paire), des meilleures, et j’en passe. Drago avait purement et simplement menacer Harry de le tuer s’il n’en parlait ne serait-ce qu’à ses chaussures ! Et en bon Gryffondor, Harry avait promis, juré ! (Mais pas cracher parce que c’est sale). Ils parlèrent aussi de Sirius et des parents d’Harry. De la maison de Godric Hollows qu’il aimerait bien habiter après l’école. Drago parla de son éducation sans émotion particulière ce qui affecta Harry qui était choqué par le conditionnement de son ami. Ils parlèrent tard jusqu’à ce que le sommeil se rappelle à eux. Au moment de se coucher, sans un mot, le blond fit disparaître le mur entre les deux lits et se dirigea vers le sien. - Bonne nuit Harry. Déjà couché, le brun se releva et vint déposer un baiser sur la bouche de Drago. - Bonne nuit Drago. |