Bonsoir, merci pour vos reviews, mais ne soyez pas trop méchants avec Harry voyons >.<
Et voici la suite de LTTDMB :) Vous avez droit à deux chapitres encore ! Et après il restera les deux derniers chapitres que je publierai en même temps également, le plus tôt possible pour alléger vos attentes. Deux jours après, la rentrée approchait à grand pas et nous nous étions entraînés la veille avec quelques membres de l’équipe. Cela n’avait pas été fructueux et je n’avais pas été assez dans ce que je faisais. Je n’étais pas détendu quand je mettais un pied dans les vestiaires, et encore moins en l’air, à la vue de tous. De plus, malgré qu’il ne neige plus il faisait gelé et le temps avait de quoi nous démotiver.
Je sortais du bureau de Mc Gonagall pour réserver le terrain pour le lendemain, le jour de la rentrée. Il y aura toute l’équipe et un meilleur temps, de quoi rattraper le dernier entraînement qui n’était pas glorieux.
Je me rendis en direction du fond du couloir, vers les toilettes des hommes. Il n’y avait pas un fantôme dans les couloirs pourtant devinez qui était là, adossé contre une fenêtre. Drago Malfoy en personne. Plus pâle que jamais, et d’une maigreur inquiétante.
À première vue il ne m’a pas entendu arriver. Alors je fis un pas en arrière et me retournai pour sortir sans un bruit. Mais, loupé : « Harry ! Reviens ! » Il s’écria, avec le ton de quelqu’un qui vient de sortir de ses réflexions à l’instant.
Je me tournai vers lui mais ne m’avança nullement. Qu’avait-il à me dire de toute façon ? « Tu en avais marre de la poussière ? Maintenant tu préfères les chiottes aux placards ? Je n’appellerai pas ça une amélioration, Malfoy. » Lui dis-je un sourire mauvais, en insistant sur son nom. Que les choses soient claires entre nous. Nous nous détestons, nous ne sommes donc pas amis. Donc on ne s’appelle pas par nos prénoms. « Harry, tu m’en veux. J’en suis navré. Je pensais que je pourrais retrouver un appui. » Il dit en se détournant et en retournant à la contemplation de l’extérieur. Il n’a toujours pas compris que je ne veux pas qu’il m’appelle ‘Harry’.
« Mais tu en as un. Blaise s’inquiète pour toi je te signale. » À son air interrogateur je continuai : « Il est venu me voir il y a plusieurs jours. Il te cherchait. » « Pourquoi il est venu te voir ? » « Il te cherchait je te dis. » « Oui mais pourquoi il vient demander à toi, un Gryffondor ? Il sait pourtant qu’on se hait ! » « Apparemment non. »
Je me tus et sentis son regard vouloir percer mes pensées. Un éclair passa dans ses yeux gris et il me demanda : « Il t’a dit autre chose ? » « Pas grand-chose. » « Non, tu mens. Même si je ne reconnais pas Blaise là dedans, vous vouliez sûrement chacun des explications. » « Eh bien… Il m’a expliqué pourquoi tu n’avais plus… pourquoi tu étais seul. » Je répondis, ne voulant pas paraître sévère. Il avait bien des amis, même s’il ne s’en rendait pas compte. « Je veux dire par là que je sais que tu n’as pas voulu d’une relation avec lui et je sais pourquoi. Et je sais qu’ils se sentaient – lui et le reste de tes amis – mal que tu ne leur aies pas dit plus tôt pour tes parents. » « Blaise t’a dit tout ça ?! » S’exclama-t-il, étonné et presque hilare. Mais il reprit vite son sérieux : « Je veux bien te croire, il a du vouloir s’expliquer pour savoir ce que toi tu savais, s’il s’inquiète. Et que t’a-t-il dit pour la raison que je ne voulais pas être avec lui ? » « Que tu aimais quelqu’un, Malfoy. Une personne qui ne mérite pas l’intérêt que tu lui portes, ou l’inverse d’ailleurs. Maintenant je me casse, j’en ai marre de passer pour le pigeon dans tout ça. Occupe toi de tes amitiés tout seul. » « Attends Harry, je ne… - « MERDE MALFOY ! Po-tter ! POTTER. C’est mon nom ! C’est comme ça que tu m’appelles ! Et fous moi la paix avec tes problèmes ! »
Je m’étais peut être un peu trop emporté. Mais qu’est ce que je faisais, là, à vouloir presque que tout s’arrange pour lui ? J’ai été clair, je ne veux plus rien avoir avec lui. Ce type est vraiment détestable. Au moins maintenant il a du comprendre. Peut-être retrouverai-je le vrai Malfoy, le Serpentard pur et dur, un jour. Il comprendra qu’il n’est pas dans son état normal et que rien ne va quand il est comme ça.
Je marchai en hâte dans les couloirs et rejoignis mon lit. Sous les draps, j’étais sur de ne pas le voir. Pourtant il apparaissait de plus en plus souvent dans mes rêves.
C’est une tare ce mec. :)
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