Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit organe central supervisant le système nerveux.
Prairing : HP/DM
Rating : T+
Correctrice : Camille O'Zyeux Bleus
Petit mot de moi : Et voici le troisième chapitre de cette grande épopée où les princes affrontent de vils nains multicolores aux goûts fabuleux, où la magie affronte la magie...des bonbons, où les princesses à secourir sont des princes...normal quoi, c'est Poudlard ! Je vous souhaite une bonne, drôle et décontractante lecture - on en a bien besoin en cette période d'examen qui part un peu dans tous les sens cette année !
- BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS -
CHAPITRE 3 : DORMEUR
Mardi 5 janvier dans la soirée
Harry, Ron, Neville et Dean savaient qu’Hermione leur en voudrait pour ce qu’ils allaient lui faire, mais bon, elle était plutôt insupportable depuis que les boîtes des frères Weasley étaient arrivées alors…
- Que diriez-vous de « prof », proposa Neville.
- Ah non, dit Ron, elle nous enquiquine déjà assez comme ça avec ses bouquins. Imagine que le bonbon lui fasse réciter toutes les lois d’Arithmancie.
- Oui, tu as raison.- Le problème c’est qu’à part « timide », remarqua Harry, on ne sait pas ce que font les autres.
- Eh bien c’est Hermione qui nous le dira. Pourquoi pas « simplet » ? C’est à l’opposé de ce qu’elle est, ça peut être intéressant, tenta Dean.
- Oui mais je le sens pas celui là.
- Ouais, Harry à raison.
- « Dormeur » ! s’exclama Ron.
- Ouais, c’est pas mal. Dormeur…dormeur, répéta Neville comme si le simple fait de le dire pouvait l’aider à savoir ce que ce bonbon provoquait.
- Moi, ça me plait.
- Moi aussi.
- Alors va pour « dormeur », conclut Dean.
- Mais comment est ce qu’on va le lui faire avaler ? demanda Harry.La joie retomba.
- Très bonne question, maugréa Ron. C’est peut être à ça qu’on aurait du réfléchir en premier.
- Aaaaaah, soupira Dean, vous vous inquiétez vraiment pour des futilités.
Les trois autres se regardèrent sans comprendre. Pour eux faire avaler le bonbon à Hermione sans qu’elle se méfie n’était pas une futilité, c’était plutôt un gros problème, surtout quand on connaissait Hermione. Mais Dean les regardait toujours avec un petit sourire. Il se décida enfin à parler :
- J’ai trouvé la parfaite opportunité. Le hasard fait parfois vraiment bien les choses, ça en deviendrait presque étrange. Demain, c’est l’anniversaire de Lavande, alors il va y avoir une petite fête ici entre 9 et 10H, comme on n’a pas cours à cette heure là. Il y aura de la Bieraubeurre, un gâteau, et…des bonbons.
Les trois autres comprirent tout de suite où il voulait en venir.
- Dans ce cas ce sera facile de lui proposer un bonbon, elle fera moins attention, dit Ron.
- Oui mais si elle voit que c’est un berlingot ? En plus, on a essayé, ils sont in-transformables.
- C’est pour ça qu’il faut s’arranger pour qu’il y ait un bocal plein de berlingots, et pour que se soit moi qui en distribue, dit Dean. Elle se méfiera déjà un peu moins avec moi.
- Oui, continua Ron, et ça ne devrait pas être trop dur de trouver assez de bonbons pour les transformer en berlingots. Avec tout ce que j’ai eu pour Noël.
- Et ce que moi j’ai eu, renchérit Harry, ça devrait aller.
- Je crois qu’on va bien se marrer.
Mercredi 6 janvier 9H10
- JOYEUX ANNIVERSAIRE LAVANDE !!!
Tous les Gryffondors de septième année, ainsi que quelques quatrièmes années (le « fan-club » de Lavande), étaient réunis dans la tour des Lions. Lavande était surexcitée comme d’habitude, mais pour une fois elle avait une bonne raison. Ce n’était pas tous les jours qu’on avait dix huit ans (même si pour le monde sorcier elle était déjà majeur depuis un an).
Hermione était en train de discuter avec Ron et Neville. Comme les garçons l’avaient prévu, Dean attrapa le bocal de confiseries, dont Harry s’était occupé, sortit discrètement LE berlingot violet de sa poche et s’approcha.
- Tenez, dit-il en faisant comme s’il avait prit un bonbon dans le pot en donnant le fameux berlingot à Hermione, puis distribua les autres aux deux garçons. Vu tout ce qu’il y a à manger, je crois qu’on peut en profiter.
Dean mit un bonbon dans sa bouche et glissa un léger clin d’œil à Ron avant de s’éloigner pour continuer sa distribution.
Hermione dégusta consciencieusement son berlingot pour le plus grand plaisir de ses deux interlocuteurs.
- Vous voulez quelque chose à boire ? finit par demander Ron.
- Je veux bien un verre d’eau de coquelicot, dit Hermione.
- Et toi, Nev’ ?
- Une Bieraubeurre, s’il te plait.
- Ça marche.
Ron se dirigea vers le buffet, où il avait repéré Harry.
- C’est bon elle l’a pris.
- Je sais, Dean me l’a dit, l’informa Harry. Tu ne trouves pas que c’était trop facile ?
- Pour une fois que quelque chose de facile t’arrive, tu ne vas pas te plaindre. Tu aurais préféré combattre une goule, des strangulots et une armada de détraqueurs avant de pouvoir à peine espérer lui faire avaler ce bonbon ?
- Non, répondit Harry mi amusé mi songeur. Je me demande quand même bien ce qui va lui arriver, (il ne pouvait s’empêcher d’être un petit peu inquiet).
- Moi aussi. Tu viens ?
Ron et Harry prirent les boissons et retournèrent au près de Hermione et Neville qui parlaient de la découverte récente d’une dépouille parfaitement conservée d’un Veracrasse préhistorique de quinze mètres de long !
.o0O0o.
A onze heures, Harry, Ron et Hermione s’installèrent, avec leur classe, en cours de Métamorphose. Les deux garçons avaient surveillé leur amie pendant le cours précédent, mais elle n’avait montré aucun signe particulier.
- Jeunes gens, commença MacGonagall, aujourd’hui je vous demanderai votre attention la plus complète. Nous continuons la métamorphose humaine. J’aimerais que pendant ce cours, vous transformiez votre main gauche en serre d’aigle.
Il y eu quelques exclamations.
- Je sais que cela peut paraître impressionnant, mais si vous vous y prenez correctement, il ne devrait pas y avoir de problèmes…majeurs. Bien, prenez vos baguettes…
- Zzzzzz.
- …tenez-les fermement…
- Zzzzzzzzz.
- …tournez dans le sens des aiguilles d’une montre et…
- Zzzzzzzzzzzzzzz.
- Est-ce que je pourrai savoir QUI ou QUOI ose faire ce sifflement alors que je vous ai demandé toute votre attention, s’emporta MacGonagall.
Tout le monde avait bien ramarqué le bruit léger, mais personne ne savait d’où il provenait. MacGonagall attendit quelques secondes, et n’entendant plus rien elle reprit :
- Vous tournez donc votre baguette dans le sens des aiguilles d’une montre et vous abaissez en prononçant la formule…
- Ronnnn Pischhhhhhh
- La formule Ravina…
- RONNN PISCHHHH !!!
- MISS GRANGER ?!?! s’exclama MacGonagall totalement outrée.
BOUM !!
- Aïe ! Hein, quoi, qu’est ce qui se passe ? demanda Hermione en relevant sa tête douloureuse.
Hermione Granger, LA Hermione Granger, s’était endormie en cours en ronflant, sous le nez de MacGonagall, personne n’en revenait, et surtout pas MacGonagall. Hermione la tête appuyée dans une main avait sentit ses yeux se fermer pendant les explications de leur professeur, et avait vaguement entendu sa respiration sifflante. Puis plus rien. Elle s’était mise à ronfler, et quand MacGonagall l’avait appelé, elle avait sursauté, la main qui soutenait sa tête avait dérapé, et elle s’était cognée la tête sur sa table.
- Miss Granger, répéta MacGonagall qui n’en revenait toujours pas que sa meilleure élève se soit endormie pendant son cours.
- Excusez moi, professeur, bredouilla Hermione elle-même surprise, je ne me suis pas rendu compte que je m’endormais.
- Vous vous sentez bien ?
- Oui, professeur.
- Vous êtes sûr ? Peut être que Potter pourrait vous emmener à l’infirmerie.
- Non, ça va aller.
- Bien. Dans…dans ce cas reprenons.
Une demi-heure plus tard, Hermione était en train de réaliser la métamorphose pour la cinquième fois, lorsqu’elle s’endormit de nouveau brusquement. Son sortilège de Ravinaclawana fut dévié de sa trajectoire et atteignit le nez de Parvati qui se mit à piailler :
- Mon nez ! Mon nez !
Toute la classe se mit à rire lorsqu’ils virent que le nez de Parvati s’était transformé en une espèce de patte de poulet en caoutchouc qui pendait mollement. Tout le monde riait sauf Hermione qui dormait et MacGonagall qui s’empressa de redonner à Parvati son nez d’origine.
- Miss Granger !
- Hermione réveille toi, lui dit Ron entre ses dents en lui donnant un coup de coude.
- Quoi, qu’est ce qu’y a ?
- Ce « qu’y a », Miss Granger, c’est que cela fait deux fois en moins d’une heure que vous vous endormez dans mon cours. Je ne sais pas ce que vous faite de vos nuits, mais je ne tolérerais pas votre conduite plus longtemps.
- Mais…mais, professeur.
- Il n’y a pas de « mais ». J’enlève dix points à Gryffondor et je vous donne une retenue, ce soir 20H30 dans mon bureau.
De nouveau Hermione ouvrit la bouche mais rien ne sortit, alors elle se résigna, et bouda jusqu’à la fin du cours.
En sortant de la classe pour aller déjeuner, Harry et Ron eurent la délicatesse de ne pas poser la question à 1000 Gallions : Mais qu’est ce qu’il t’arrive, Hermione?, puisqu’ils connaissaient déjà la réponse. Même s’ils se sentaient un peu coupables, ils ne pouvaient pas s’empêcher de se lancer des coups d’œil complices et amusés dans le dos de leur amie.
- Votre attention, s’il vous plait, demanda Dumbledore pendant le repas. Je dois vous avertir que la sortie à Pré-au-Lard de samedi est annulée.
- Ohhhhhh !!
- Je me doute que cette annonce ne vous enchante guère, mais c’est pour des raisons de sécurité que nous préférons repousser la sortie à la semaine prochaine. Les chutes de neige des derniers jours ont été trop importantes, et la route est dangereuse. Bon appétit.
Le directeur se rassit, et les conversations reprirent leur cours.
- Pourquoi est ce qu’ils ne se servent pas de la magie pour dégager la neige ? demanda Colin Crivey qui était assit à deux chaises d’Harry.
- Je n’en sais rien, répondit un de ses amis.
- Zzzzz.
- En tout cas moi, ça m’arrange, dit Ron à Harry en se servant une montagne de purée.
- Pourquoi ça ?
- Parce que je n’ai commencé aucun des devoirs que l’on doit rendre la semaine prochaine. Comme la sortie est annulée, je vais pouvoir rester pour travailler.
- Zzzzzzz.
- Tu aurais pu aussi rester au château pour faire tes devoirs même si la sortie n’avait pas été annulée, dit Harry.
- Et rater une occasion de se goinfrer gratis chez Honeyduke ? intervint Ginny. Je pensais que tu connaissais mieux mon cher frère et son estomac. Il préférerait ne rendre qu’un devoir sur trois plutôt que de rater une sortie comme celle là.
- Rrrrrooonnn schh.
- Merci Ginny de me rabaisser devant mes potes.
- De rien, mais tu sais très bien te rabaisser tout seul, en général tu n’as pas besoin de moi.
- Gnia, gnia, gnia, répondit Ron vexé.
- RRROOONNNN PISCHHHHHH !!
A ce moment là, plusieurs têtes, à la table des Gryffondors, se tournèrent dans la même direction. Hermione s’était endormie la joue sur une tranche de pain et le menton dangereusement proche de son couteau.
- Heu…Hermione, appela Ginny, Hermione ?
- RRROOOONNN PISCHHHHHHHHHH !!!
- Je crois que votre conversation commençait à la saouler, plaisanta Seamus.
Harry, Ron, Dean, et Neville échangèrent des regards amusés.
- Qu’est ce que vous avez à vous regarder comme ça, demanda Ginny soupçonneuse.
- Oh rien, répondit Dean un petit sourire aux lèvres.
- RRRROOOOONNNNN PICSHHHHHHHHH !!!
- Hermione, continua Ginny. Hermione ! HERMIONE !!
- Hein quoi ?! dit Hermione en se réveillant en sursaut faisant voler au passage la tranche de pain qui lui servait d’oreiller.
Les quatre garçons ne purent retenir leur fou rire.
- Mais qu’est ce qui vous arrive, bande d’idiots.
- Ri…rien, hoqueta Ron, c’est nerveux.
- Ouais ben c’est surtout contagieux et débile, maugréa la rouquine. Tu vas bien, Hermione ?
- Heu…oui. Ne me dis pas que je me suis encore endormie ?
- Si.
Les autres continuaient de se marrer, mais leur fou rire se bloqua net lorsqu’ils entendirent la voix de MacGonagall dans leur dos.
- Allez-vous arrêter de vous donner en spectacle, jeunes gens, leur dit MacGonagall sur un ton sec. J’aimerais bien savoir ce qu’il y a de drôle à ce point. Miss ?
- Ce n’est rien, professeur, répondit Ginny en les fusillant du regard. Neville à raconter une blague que je préfère ne pas vous répéter.
Neville s’empourpra instantanément.
- Je vois, dit MacGonagall toujours aussi sèchement. Mr Londubat je n’imaginais pas que vous étiez du genre à raconter ce type de plaisanteries. Je vous prierais de bien vouloir vous calmer sinon…
- Zzzzzzrrrrzzzz !!
- Miss Granger !
Hermione s’était encore endormie pendant que MacGonagall parlait. La directrice adjointe n’aurait pas été plus choqué si on lui avait baillé au nez.
- Ou…oui, professeur.
- Ce ne sont là pas des manières, Miss. Je pensais avoir été clair ce matin.
- On ne peut plus clair, professeur, répondit Hermione le rouge aux joues. Mais je vous assure que je ne le fais pas exprès.
MacGonagall la toisa toujours scandalisé par son comportement.
- Je vous assure.
- Dans ce cas vous devriez aller à l’infirmerie.
Sur ces mots la co-directrice fit volte-face et retourna à la table des professeurs. Sans rien ajouter, Hermione se leva et sortit.
Ginny regardait les quatre garçons avec des yeux soupçonneux.
- C’est vous, finit-elle par lâcher.
- Quoi ? demanda Ron.
- C’est à cause de vous qu’Hermione s’endort tout le temps.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Arrêtez de me prendre pour une idiote ! Je sais que c’est vous, sinon pourquoi est ce que vous vous seriez bidonnés.
- Oh, ça va c’était juste une farce.
- En attendant vous feriez bien d’aller la voir à l’infirmerie pour lui expliquer et vous excuser.
- Heu…je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
- Oui, on va attendre un peu au cas où Pomfresh sache pourquoi elle est dans cet état. - Dean a raison, je n’ai pas envie de me faire arracher la tête. Hermione peut être très…agressive quand elle est très en colère.
- Bande de nazes, dit Ginny en fronçant le nez comme si elle avait devant elle la plus odorante collection de bouses de dragons.
.o0O0o.
Au même moment à la table des Serpentards.
- C’est chiant que la sortie à Pré-au-Lard soit annulée, y a une dégustation gratuite chez Honeyduke justement samedi, dit Crabbe.
- Ouais, en plus je n’ai plus de muffins fourrés au chocolat, renchérit Goyle.
Drago, Blaise et Pansy levèrent les yeux au ciel. Gregory et Vincent étaient sympa, mais à part leur estomac et ce qu’ils pouvaient y mettre, rien ne les intéressaient vraiment.
- C’est pas grave les gars, leur dit Blaise, ma mère m’a envoyé un petit colis ce matin, et il y a pas mal de bonnes choses dedans.
- C’est vrai ?
- Oui.
- D’ailleurs je me suis dis que pour le dessert on pourrait faire honneur aux bonbons.
- Bonne idée, Blaise.
Zabini sortit une boîte en carton bleu nuit de la poche de sa robe. Après avoir fait la distribution, il s’arrangea pour que LE berlingot vert, le « grincheux », se retrouve à proximité de la main de Drago qui, sans que l’on sache pourquoi, avait toujours eu une attirance pour les bonbons verts. Une chance ! (1)
Une fois que le blond eu le berlingot en bouche, Pansy et Blaise se jetèrent un regard de conspirateurs.
- Au fait, demanda Drago, où est Nott ?
- Je crois qu’il s’est éclipsé avec un Serdaigle juste avant le déjeuner, répondit Pansy en essayant de ne pas paraître trop excité.
- Je vois. J’espère pour lui qu’il s’amuse bien, continua Drago sur un ton qui supposait qu’il avait de l’expérience dans ce domaine.
« Nous en tout cas », pensèrent Blaise et Pansy en même temps, « on ne va pas manquer de s’amuser cet après midi. »
.o0O0o.
Après le déjeuner, Harry, Ron, Neville et Dean passèrent par leur salle commune pour récupérer leurs affaires de l’après midi.
A peine étaient-ils entrés que :
- JE VOUS HAIS TOUT LES QUATRE !!! leur hurla une Hermione hors d’elle.
Et comme pour confirmer la fureur de la jeune sorcière, une de ses plumes des plus aiguisée fila à travers la pièce et vint se planter dans le mur à quelques centimètres de l’oreille gauche de Ron, qui avait blanchit d’un coup.
- Oho ! Je crois qu’elle est au courant, chuchota Neville en regardant alternativement Ron et Hermione.
- COMMENT AVEZ-VOUS OSÉ ME FAIRE AVALER UN DE CES TRUCS !!
- Du calme Hermione, lui dit Harry en s’approchant. Tout le monde nous regarde.
- ET ALORS ? Continua-t-elle. VOUS AVEZ PEUR QU’ILS APPRENENT QUE VOUS ÊTES UNE BANDE DE SALAUDS !!
- Faut quand même pas poussé, dit Dean.
- JE POUSSERAIS AUTANT QUE JE VEUX !!
- S’il te plait Hermione, on peut discuter calmement, essaya Neville.
- Oh Neville ! Ne me dis pas de me calmer. Dean et Ron encore je peux comprendre qu’ils m’aient fait ça, ils sont puérils ! Mais toi Neville et toi Harry, ça me dépasse.
- Comment ça puéril ? dit Ron les joues rouges cette fois.
- C’était juste une blague, Mione, répondit Harry.
- Je t’interdis de me donner des petits noms après ce que tu viens de me faire!!
- Comment ça puéril ? redemanda Ron.
- Pourquoi est ce que vous m’avez fait ça ?
A ce moment là les yeux de Neville et d’Harry se tournèrent vers Dean. Ron lui était trop occupé à fixer Hermione.
- Dean ? demanda Hermione, c’est toi ?
- Merci les gars, c’est sympa, maugréa-t-il. Bonjour la solidarité.
- Je ne suis pas PUÉRIL !!
Cette fois c’est sur Ron que tous les regards se posèrent. Harry, Neville et Dean étaient surpris, Hermione était toujours énervée.
- Oh si tu es puéril, Ronald, répondit Hermione. Faire une blague de ce genre c’est totalement et définitivement puéril.
- Vraiment ?
- Oui.
- Et ça, est ce que c’est puéril ?
- De quoi ? demanda-t-elle soudain plus étonnée qu’énervée en voyant Ron avancer vers elle. De quoi tu mmm…
Sous les yeux ronds de tout le monde, Ron venait de poser ses lèvres sur celles d’Hermione.
- Alors, demanda Ron en esquissant un sourire, les joues roses, est ce que c’était puéril ?
- Je…je ne sais pas, dit Hermione les joues tout aussi roses alors qu’une lueur s’allumait dans ses yeux. Je n’ai pas eu le temps de décider, tu devrais peut être recommencer pour que je te dise si je trouve ça puéril ou pas.
Cette fois Ron enlaça tendrement Hermione, et le baiser dura plus longtemps. Tous les Gryffondors présents se mirent à applaudir et à siffler.
La dispute s’était pour une fois très bien, très très bien terminée.
Les deux amoureux se regardèrent en souriant, en cet instant, c’était comme s’ils étaient seuls au monde. Plus rien ne comptait pour eux à part leur bonheur d’être enfin plus que des amis.
« Et merde ! », ne pu s’empêcher de penser Harry.
A suivre…
(1): Aaaaaahhhh !! la magie de la fiction…
Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Alors ?
Bon week-end et à bientôt !!!
IMPORTANT
Je ne posterais pas la suite avant un moment simplement parce que ma bien adulée correctrice Dame Camille s'est fait enlevée, il y a déjà quelques semaines, par un dragon et puis vous connaissez la suite: Stockholm Syndrome ! et donc au final Dame Camille et son dragon convolent pendant une grande partie des vacances.
Donc voilà, pour l'instant je cherche un moine copiste étudiant qui serait intéressé par ce job d'été.
Et LoveGaaraOfTheSand arriva et me sauva ! Merci à elle.
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