Titre : Le Mangeur de Monde Auteur : Phantom Disclaiming : Les personnages sont tous à moi, mais les images dont je me sers pour les visualiser appartiennent au jeu Shining Wind et à d'autres mangas... Ou pas. Des dessins aussi \o. Ca on s'en fout au final... L'histoire est également à moi, mais je ne cache pas qu'elle a été surement inspirée d'un livre que j'ai lu il y a quelques années... Si quelqu'un reconnaît le livre à travers mon histoire, merci de me le signaler, j'aimerais beaucoup le relire °° Je me souviens qu'en gros, ce que vivait la fille faisait parti d'un jeu vidéo... C'était étrange et très prenant °°". Rating : Bah, T... Y'aura quelques combats, des injures surement, mais pas de slash ni autre chose mettant en cause la vertue de mes personnages °°" Enfin, normalement... u_u" Bon, y'aura surement un peu de shonen-ai par ci par là, rien de bien méchant [on n'se refait pas]... Si ça change, je préviendras --" J'n'abandonne pas Monochrome, non non... ^^". Envie de changer un peu, c'est tout =). °_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_° L’herbe ondulait doucement sous la brise marine. Sydë… Magnifique planète de verdure et d’eau, abandonnée par l’homme. Le guerrier ferme les yeux, se laissant porter par la douce et agréable senteur qui règne dans la clairière. Les souvenirs flottent dans l’air, souvenir d’une guerre ancestrale qui s’est déroulée ici il y a bien longtemps… Sydë… Monde de merveilles et de terreurs, de rêves et de cauchemars. Et pourtant, c’est encore ici qu’il se sent le mieux. Le pépiement des oiseaux se tait doucement, et les yeux gris acier se rouvrent, pour contempler l’animal qui lui fait face. Un oiseau inhabituel ailleurs, mais fourmillant ici. Mesurant une soixante de centimètre de haut, il faisait plus d’un mètre d’envergure quand il volait, mais ici, au sol, il en faisait à peine cinquante. L’animal faisait, de plus, un mètre cinquante de long, taille aisément atteinte avec l’immense queue de plumes écarlates qui battait l’air derrière lui. S’approchant prudemment en sautillant, l’oiseau s’avançant dangereusement vers l’humain, avant de se stopper, penchant la tête sur le côté en lâchant un pépiement d’une musicalité limpide et pur. Observant attentivement l’animal, le garçon put constater que les prémices de la saison des neiges arrivaient, le plumage de l’oiseau ayant perdu quasiment toutes les couleurs vives et flamboyantes de la saison douce pour revêtir celles, moins colorées et plus discrètes du froid. Le rouge écarlate de son bec et de sa queue finirait en un rose pâle quasi-indétectable dans la neige, le vert émeraude de son plumage virait lentement à un vert ancien, puis au jaune pâle. Oui, la saison des neiges viendrait rapidement… Un bruit de cavalcade leur fit tourner la tête. Alors que le garçon portait vivement la main à l’arme qui reposait contre sa taille, l’oiseau détourna seulement la tête, observant de ses yeux noirs et brillants ce qu’il se déroulait, avant de reposer son attention sur le garçon, guettant les gestes de l’intrus.
Alors seulement, le garçon put comprendre pourquoi Sydë méritait son nom du monde de terreur et de cauchemars, d’endroit où les rêves côtoyaient l’horreur. Un boulet de canon surgit, sifflant aux oreilles du garçon qui fit un geste bien inutile pour se protéger, croisant ses bras devant son visage. Puis des rires, des chants, le bruit des lames qui s’entrechoquent avec violence et rage. Des hurlements, des gémissements, encore et toujours ces canons… Les bras s’écartèrent alors que sous les yeux ébahis du garçon, se déroulait la Guerre de Sydë. Il comprit, enfin, pourquoi le monde portait ce nom à double face. Il ne dit rien, restant aux côtés de cet oiseau qui avait vu des centaines, des milliers de fois cette scène se dérouler sous ses yeux, dans ce lieu et un peu partout en ce monde. Observant les hommes se battre, il réalise que ce n’était qu’une illusion. S’approchant d’un des hommes qui se battait vaillamment près de lui, il tendit sa main tremblante, tentant de toucher cet être mort il y a des centaines et des centaines d’années. Les doigts effleurèrent le corps fantôme, passant au travers de la brume opaque. Puis l’illusion se dispersa, les corps de brume s’envolant dans un coup de vent. Plus de bruit. Les ravages de l’Ancienne Guerre disparurent, la végétation abandonna sa destruction précédente pour reprendre sa vie comme si de rien n’était. Les oiseaux se remirent à chanter, la forêt à vivre.
Celui qui n’était encore qu’un enfant en ce monde comprit que ce monde vivrait à jamais cette guerre, sans relâche, sans trêve. Triturant sa montre, une bulle dorée l’entoura et il disparut. L’oiseau sursauta, pour la première fois de sa vie, il était surpris. Dans un mouvement d’aile semblable à un haussement d’épaule, il disparut plus loin, de son étrange démarche sautillante, son chant se mêlant à celui de la forêt et des habitants, pour former cette ode funèbre aux soldats morts, à l’humanité décimée de cette planète appartenant désormais aux animaux.
°_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_° Fin du Prélude Voilà voilà. L'histoire en elle-même commence au chapitre suivant, que je nommerais, n'en déplaise aux gens... Chapitre 1. :P J'espère que ça vous a plut. Merci à ma betaaa <3 Donc... Le rythme de cette fic sera assez régulier, je compte poster un chapitre toutes les deux semaines, un par mois au pire... ^^" |