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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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Là où le soleil saigne
Par TheMagician
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
4 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     5 Reviews    
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4.

 

Disclaimer: Je ne possède rien. Mais je ne suis pas contre, hein!

Fond musical: “24”, Jem

4.

Wanda Chase soupira. Qu'est-ce qui lui avait pris de sauver le gamin? Elle était dans de sales draps, maintenant. Sûr, il allait lui coller aux basques jusqu'à la fin de sa scolarité. Comme si elle avait besoin de ça. Avec les BUSES à la fin de l'année, en plus... Elle entortilla autour de son doigt pâle une mèche de ses cheveux étrangement blancs. Cela allait bientôt faire quatre heures qu'il dormait. Elle avait décidé de l'emmener à l'infirmerie lorsqu’il aurait repris conscience. Il n'était pas dit qu'un Serpentard puisse déshonorer sa maison en arrivant devant la grosse Pompom tremblant et faible. Faible. C'était l'impression qu'il lui avait donnée, recroquevillé sur le sol, comme s'il avait voulu attendre la fin de la bataille. Comme s'il avait renoncé avant l'heure. Oui, -et tant pis pour lui s'il en avait des séquelles- il irait chez Pomfresh la tête haute. Wanda replongea dans son livre de métamorphose. C'était les vacances, et alors? Il n'est jamais trop tôt pour être intelligente.

-

Une petite voix glaciale murmura le mot de passe.

-Salazar.

La porte s'ouvrit en un chuintement désagréable et révéla à un Harry assez mal en point la salle commune des Serpentards. De lourdes tentures vert sombre cachaient les rayons du soleil, et les rares rais dorés qui parvenaient à s'infiltrer dans la pièce résonnaient sur la pierre jeta un rapide coup d'œil dans la pièce. Quelques élèves étaient assis dans des fauteuils ouvragés près du feu qui brillait d'une lueur malsaine. Leurs visages blafards étaient partiellement éclairés par de petites lampes verdâtres suspendues à des chaînes métalliques. Quelques uns se tournèrent vers lui mais s'en désintéressèrent aussitôt. A droite, dans un coin, assise à une longue table noire, une jeune femme albinos révisait. Elle leva la tête vers lui et se leva. Elle s'approcha en ondulant, dans une sorte de danse hypnotique et mystérieuse. Elle lui adressa un sourire tordu :

-Eh bien, petit, on ne remercie même plus les super héros?

Elle lui adressa un clin d'œil entendu et feint de soupirer.

-Ne me dis pas que tu ne te souviens plus d'hier soir...

Il grimaça et elle éclata de rire. Sa voix cascada ainsi en perles acides et cristallines pendant quelques minutes, puis elle se reprit et lui demanda plus sérieusement :

-Tu n'es pas allé à l'infirmerie?

Il jeta un regard sur ses vêtements couverts de sang coagulé et répondit d'une voix douce et posée, sans âme.

-Non...

Elle le toisa de haut en bas et, avisant sa stature frêle, lui conseilla :

-Tu ferais mieux, si tu ne veux pas tomber dans les pommes...

Elle sourit à une réflexion intérieure, et se détourna de l'adolescent pour aller se replonger dans son manuel. Il resta debout au milieu de la pièce, raide, comme s'il n'avait pas entendu ce qu'elle venait de lui dire. Puis il secoua la tête, tel un chien fou, et, semblant se reprendre, s'approcha de la table noire aux pieds griffus -qui curieusement réveillèrent en lui un brumeux souvenir- et se planta devant elle. Elle ne lui prêta aucune attention.

-Merci.

Toujours sans le regarder, elle durcit son visage jusqu'à le figer en un masque cruel.

-Je n'aurais pas laissé un morveux comme toi ruiner notre réputation.

Un soupir dédaigneux s'échappa de ses lèvres roses si livides qu'on aurait pu les confondre avec celles d'un des fantômes de Poudlard. Mais il ne tiqua même pas et s'appuya sur le bord de la table pour lui souffler :

-Tu as raison.

Un rire bref et sarcastique lui échappa.

-Je ferais mieux la prochaine fois.

Il glissa les mains dans ses poches et, soudain guilleret, s'éloigna en sautillant :

-A charge de revanche!

Wanda Chase fixa un instant la lourde porte de pierre de la salle commune des serpentards. Peut-être que son cas n'était pas totalement désespéré, finalement.

-

Harry Adder poussa la porte de l'infirmerie le sourire aux lèvres et la haine au cœur. Il avisa une femme qui slalomait entre les lits déserts pour réajuster des draps qui n'avaient pas besoin de l'être.

-Madame?

La femme se retourna et Harry put voir l'expression avenante deson visage rond et juvénile se transformer en une moue horrifiée.

-Oh, mon petit, allongez vous vite!

Il parut surpris par ce débordement de bons sentiments, mais obéit, et s'allongea sur le premier lit venu. L'infirmière grassouillette s'approcha de lui et commença à le palper un peu partout pour réaliser l'étendue de ses blessures. Quand elle eût fini, elle releva la tête et lui adressa un long regard à la fois compatissant et méfiant :

-Qui vous a fait ça, mon garçon?

Il la réconforta d'un signe désinvolte de la main.

-Personne. Je suis tombé dans les escaliers.

Il ricana intérieurement. Harry -l'ancien Harry, Harry Potter- aurait fait pareil. Il n'aurait pas dit la vérité à l'infirmière, parce qu'il aurait voulu, non pas se venger, mais découvrir les raisons de l'acte de son agresseur et lui jouer un mauvais tour, une farce d'enfant. Lui se vengerait. Vraiment. Il prêta l'oreille aux divagations de la femme :

-...et par Merlin, il était mal en point!

Elle se pencha vers lui avec de grands yeux écarquillés et il se sentit obligé de dire quelque chose.

-Vraiment?

Elle se rejeta en arrière tout en essuyant sur son tablier blanc ses mains couvertes de la pommade qu'elle venait de lui appliquer sur les côtes.

-Si je vous le dis!

Elle continua son récit en agitant ses grandes paumes dans le vide.

-Et il y avait cette trace sur son front, c'était horrible, si vous l'aviez vu! Il hurlait qu'il ne fallait pas le laisser et qu'elle allait revenir... Je me demande bien qui lui a fait ça...

La curiosité d'Harry fut attisée mais il n'osa pas demander de qui il s'agissait de peur de froisser la pauvre infirmière qui marmonnait encore.

- ... un grand S tracé dans sa chair... Je le vois encore.

Elle frissonna violemment puis se remit à l'ouvrage, tout en poursuivant son babillage.

-Pourtant, il n'est pas méchant, ce pauvre Potter...

Elle soupira et se tut -enfin-. Harry, interloqué, resta pendant quelques secondes, incapable de la moindre réaction. Puis, la voix dure, il interrogea la femme qui le soignait :

-Comment avez-vous dit?

Elle se tourna vers lui, étonnée par son ton cruel, et répondit :

-Un grand S de ...

Il secoua la tête comme pour en chasser une mouche ou une pensée agaçante.

-Je sais. Je veux son nom.

-C'était le petit Asturius Potter, en cinquième année...

Le garçon acquiesça et se perdit dans ses pensées. L'infirmière rondelette examina attentivementles plaies de l'adolescent. Il devait en avoir pour cinq côtes cassées, là-dedans... Elle appliqua plus vigoureusement la pommade, ce qui le fit tressaillir, puisse mit à masser son torse bleui. Lorsqu'elle eût fini, elle le retourna doucement et découvrit de nouveau une constellation de bleus et de blessures sur son dos, puis sur ses mains. Elle les soigna avec constance, pendant plusieurs heures, nettoya et aseptisa la vilaine plaie qu'il portait à la tempe, et allait s'occuper de celle de sa pommette quand la main de l'enfant l'arrêta :

-Pas celle-là.

Elle leva les mains en signe de paix et d'acquiescement.

-Bien, bien...

Si elle l'avait regardé de plus près, elle aurait vu dans ses pupilles la lueur aveuglante, l'empreinte sanguine qu'avait laissé la haine, et, au creux de l'iris, miroitante de pureté factice, dorée et appétissante , tentatrice, l'orange qui lui tendait les bras.

-

Harry ingurgita avec reconnaissance la potion de sommeil sans rêves que lui donna l'infirmière et plongea dans un sommeil réparateur où il était sûr de ne pas retrouver les intrigants personnages de son Pays des Merveilles personnel : la fille blanche et rouge, le rouquin, le petit homme sec, la brunette et au milieu d'eux, déambulant comme un roi auto proclamé au milieu de, le jumeau maléfique aux attaches fines. A la seconde où sa tête s'affaissa sur l'oreiller immaculé, tous perdirent leur consistance pour laisser la place à un néant aveuglant. Il dormit ainsi de tout son saoul, relâchant la crispation de ses épaules d'enfant brisé et peu habitué à la haine. C'était une bien fragile scène que pouvait voir celui qui entrait dans la pièce clinique : un adolescent minuscule, roulé dans les couvertures neigeuses, sur lesquelles tranchaient ses mèches sombres et ses deux cicatrices, la première refermée et dégagée par ses cheveux épars, en forme d'éclair, prophétesse, et la seconde toute neuve, aux bords rosés et propres, une jolie balafre sur sa pommette encore ronde.

Quand Wanda entra, vers la fin de l'après-midi, à l'heure où le ciel se teinte d'une lueur incertaine qui vacille entre le rouge, le violet et l'ocre, elle fut tout d'abord repoussée par l'aspect vulnérable du gamin, mais,alors qu’elle le détaillait à la recherche d’un quelconque signe de la force intérieure qu'elle y avait trouvé le matin même, elle fut attirée par cette lésion rosâtre sur sa joue. Elle sourit tristement, mais bientôt sur son visage la mélancolie fut remplacée par la satisfaction. Ainsi il était des leurs. Elle s'assit sur une chaise près du blessé et ouvrit son livre, “Le rouge et le noir” de Stendhal, à la page 74, où elle s'était arrêtée. Un léger sourire planait sur ses lèvres entrouvertes.

Harry ouvrit les yeux alors que l'astre du jour explosait en fumerolles amarantes. En réalité, il ouvrit un œil, et au travers de cet unique iris, il aperçut la jeune fille à laquelle il avait parlé ce matin qui lisait à la faible lueur d'une lampe de chevet blanche. Sa chevelure -blanche elle aussi- faisait un rideau sur son visage, qui ne laissait apparaître qu'une paupière presque translucide sous laquelle le jeune garçon pouvait deviner le cercle rouge de sa pupille. Elle parcourait les pages du regard lentement, mais curieusement on avait l'impression en la regardant qu'elle ne faisait que survoler les rectangles de papier. Parfois elle soulevait une page pour la tourner, et son index effectuait une gracieuse courbe dans l'air, si aérienne qu'il semblait qu'elle ne la touchait même pas. Tout en elle murmurait quelque chose qui ressemblait à un enchantement où la douceur se mêlait à la dureté et la légèreté à une haine languide. Harry la dévisageait de son unique œil depuis déjà quelques minutes quand elle parut s'en apercevoir-ou peut-être l'avait-elle fait exprès, comment savoir?- et plongea son orbe visible et sanglante dans celle, sylvestre, d'Harry. L'échange l'électrisa et il sursauta. Il aurait voulu s'enfuir où sauter dans les bras de la fille -mais il n'en fit rien-. Il se contenta de garder sa pupille fermement ancrée dans celle de l'adolescente, comme raccroché à une perfusion de savoir ancien et de magie trouble. Un flux d'électricité presque tangible navigua ainsi entre leurs deux corps pendant ce qui sembla à Harry un nouveau néant, puis elle secoua ses cheveux sans couleur, découvrant son second œil -était-ce lui ou il était moins profond, moins rouge et moins intense?-. Elle sourit doucement, gentiment, puis -il ne vit pas ses lèvres bouger, mais il était sûr de l'avoir entendue- elle parla :

-Bonjour.

-

Il ne répondit que quelques instants plus tard, hébété :

-Bonjour.

Elle tendit sa longue main laiteuse vers la fenêtre, et déclara d'un ton neutre :

-Il fait presque nuit. Tu as beaucoup dormi.

Machinalement, il acquiesça :

-Oui.

Elle prit sa petite main dans la sienne, immense en comparaison -il se fit la réflexion qu'elle devait bien pouvoir entourer son cou, et frissonna- et se présenta :

-Je m'appelle Wanda Chase.

-Enchanté.

Elle haussa un sourcil aigu et fin :

-Et .... ?

Il rougit légèrement :

-Harry Adder.

Comme ce nom semblait naturel à présent! C'était à n'y rien comprendre. Elle murmura :

-Je crois que tu as beaucoup de choses à apprendre ...

Puis, d'un ton moins sombre, elle reprit :

-Tu es nouveau?

-Oui.

-D'où as-tu été transféré?

Il garda le silence. Elle n'insista pas.

-J'imagine que tu ne connais pas les usages de notre maison?

-Non.

Qu'avait-il à ne parler que par monosyllabes? Elle continua :

-Nous, les Serpentards, avons, comme tu as pu le constater à tes dépends, une autre maison avec laquelle nous ne nous entendons pas très bien...

Elle lui adressa une œillade. Comment pouvait-elle plaisanter avec cela? Il sentait la douleur, comateuse, serpenter dans ses membres à moitié guéris.

-Les Gryffondors.

Elle avait craché ce nom avec une véhémence qui surprit l'adolescent. Mais il acquiesça et elle poursuivit :

-Nous dirons que nous avons des valeurs diamétralement opposées. Les Gryffondors sont courageux, nous sommes réalistes. Nous fuyons quand nous ne faisons pas le poids, eux se tuent pour une cause qu'ils estiment juste.

Elle releva son visage qui s'était perdu dans l'ombre et exposa son visage où flottait une haine diffuse aux rayons ambrés.

-Nous sommes cruels.

Elle haussa les épaules comme si elle énonçait une fatalité.

-C'est comme ça.

Elle le fixa droit dans le jade de sa pupille.

-Nous sommes lâches quand il le faut, mais quand nous avons l'avantage nous faisons mal. Vraiment.

Ils se sourirent, du même rictus maladif, un peu fou, violent, et un éclair de compréhension les submergea. Elle les avait vengés. Pour cette fois. Et pour la prochaine, elle serait son maître.

-

Ils passèrent la fin des vacances ensemble. Elle lui apprit ce qu'il avait besoin de savoir, de voir, les brisures et les lésions, elle lui apprit à retenir la douleur et à la retourner à son avantage. Elle lui dit peu sur elle-même, car elle n'en savait pas grand-chose. Ils se regardèrent beaucoup, se sourirent, s'apprivoisèrent peu à peu, il dormit sur ses genoux comme un enfant et elle apprit à lui confier quelques unes de ses peines. De leur façon à eux, mêlée avec la noirceur de leurs âmes et de leurs apprentissages, ils s'offrirent une confiance torturée et cristalline, un fil de verre qu'il serait simple de briser lorsqu'il serait temps. A la faveur des nuits hivernales, elle lui fit découvrir des endroits du château qu'il ne connaissait pas. Il sut bientôt comment haïr les faibles et respecter les forts, envier leur force et la leur dérober. Elle lui enseigna que la connaissance était le plus important, et que l'intelligence valait les sacrifices qu'on lui dédiait. Que l'amour était quelque chose qu'il connaîtrait bientôt et dont il lui faudrait se méfier, quelle que soit la forme sous laquelle il se présenterait. Il s'habitua à son apparence et elle à la faiblesse qui subsistait en lui, et malgré leurs différences quelque chose que l'on pouvait sans savoir appeler amitié s'installa entre eux. Ils s'accommodèrent de leurs manies respectives : celle qu'elle avait de tordre ses cheveux en arabesques autour de ses doigts dans ce geste imperceptiblement souverain, et celle qu'il avait de toucher sa cicatrice sur le front sans y penser, et parfois même l'autre, en y pensant et avec un regard lointain perdu dans les nuées. Un jour qu'ils étaient allongés dans le cocon rassurant des couvertures de la salle commune, seuls à cette heure tardive du soir, et qu'elle venait de finir de le former à un sortilège de métamorphose de première année -elle lui demandait souvent pourquoi il ne les connaissait pas tous et semblait perpétuellement étonné par ses dons, mais il ne pouvait pas se résoudre à lui révéler d'où il venait, ni de quand-, il l'interrogea:

-Wanda?

Elle garda les yeux fermés et répondit doucement :

-Mmm?

-Pourquoi les gens ont-ils peur de la mort, Wanda?

C'était encore un enfant. La mort avait toujours été pour lui -son ancien lui- une fatalité ennuyeuse, certes, mais inéluctable. Les gens mourraient, oui, ils mourraient tout le temps autour de lui, et il ne pouvait rien faire pour l'empêcher, si ce n'est infliger cette même mort à d'autres qu'on lui désignait d'office. Quand Asturius l'avait battu -cela lui semblait loin, maintenant-, il n'avait pas été effrayé. Curieux, peut-être. Non, la seule chose qu'il voulait, c'était arrêter cette horrible douleur, et puis la mort devait ressembler à cette potion de sommeil sans rêves que lui avait donné Madame Pomfresh, un néant réconfortant, un vide. Tout simplement. Wanda respira l'odeur âcre de la fumée qui sortait de l'imposante cheminée de pierre, et la souffla. L'espèce de brume grise glissa sur sa joue comme une larme et elle répondit à voix basse :

-Parce qu'ils ne connaissent pas la vie, Harry.

To Be Continued ...

NdA : Voilà un troisième chapitre où Harry apprend que non, la vie ce n'est pas que des chocogrenouilles et des sortilèges de lévitation. Que la vie, ça fait mal. Eh ouais.

Merci pour toutes vos reviews (je fais groupé). J'espère que ce chapitre vous aura plu. N'hésitez pas à laisser vos impressions!!!

 

 
 
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