Disclaimer: Je ne possède rien. Mais je ne suis pas contre, hein!
Note de l'auteur :Je m'appelle Mathilde, ceci est ma deuxième fiction, et ma première sur Manyfics. Homophobes s'abstenir. Je ne sais pas combien de chapitres cette histoire comportera. Les MàJ seront à peu près tous les mois. Voilà, je crois que tout est dit. Bonne lecture. N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, bonnes ou mauvaises.
Fond musical: “Bring me to life”, Evanescence
1.
Il était son Frère, son jumeau maléfique, l'incarnation de sa noirceur, le reflet de son vice et le sel sur ses plaies; il était l'Autre, la chimère et le fantasme, sa faiblesse, son Miroir.
Là où le soleil saigne, au-delà des frontières du temps, enfermés dans cet amour voué à l'échec.
Là où le soleil saigne, sur la crête des montagnes rouges, prisonniers de leur passion.
Là où le soleil saigne, ils avaient vendu leur âme, troqué leurs démons,et ils étaient partis, main dans la main, libérés de leurs craintes et de leurs attaches.
Ils avaient aimé, et péri.
Le fil avait roulé, enchaîné leurs chaînes, étranglé leurs chants, arrêté leur cheminement.
L'araignée avait tissé, sécrété, tressé, dévidé, arraché, coupé, répugnante Parque*.
S'ils avaient su, eux, ce qu'Il avait vu dans le miroir du Riséd.
S'ils avaient su, eux, le terrible secret du Survivant.
S'ils avaient vu la flamme émeraude dans ses yeux, ils auraient reconnu sa saveur:
“Avada Kedavra”
Il était son Frère, son jumeau maléfique, l'incarnation de sa noirceur, le reflet de son vice et le sel sur ses plaies; il était l'Autre, la chimère et le fantasme, sa faiblesse, son Miroir.
*Les Parques sont trois déesses de la mythologie grecque. Respectivement nommées Clotho, Lachésis et Atropos, elles sont les déesses de la vie et de la mort. La première tient la bobine du fil de la vie, la seconde la dévide et la tient, et la troisième le coupe quand la vie d'un individu est arrivée à son terme.