Petite note pour Naoky : Tu trouveras dans mon chapitre la fameuse Tarte au chocolat qui n’est pas sur la table des Serpentard, c’est vrai mais qui est là quand même !

Chapitre 1   

            C’était un vendredi matin comme les autres au collège Poudlard. Notre héros préféré, se levait difficilement comme à son habitude. Son meilleur ami bailla bruyamment, passa la main dans sa chevelure rousse et tira nonchalamment le rideau du lit à baldaquin de Harry. La violence soudaine de la lumière lui fit plisser ses jolis yeux verts. Quand il réussit enfin à relever chacune de ses paupières ensommeillées, il vit que les lèvres de son rouquin de copain bougeaient. Cependant, aucun son ne lui parvenait aux oreilles. « Je crois qu’il essaie de communiquer. » pensa-t-il. Visiblement, Ron attendait maintenant une réponse de sa part. Ne sachant que dire, il grogna et guetta la réaction de son interlocuteur. Et comme d’habitude Ron se contenta du grognement de Monsieur Pas-du-matin (Harry quoi, vous avez du mal avec les surnoms, c’est ça ?!).

            Harry décida au bout quelques minutes qu’il était préférable de se lever, histoire de ne pas se mettre en retard inutilement. Il se mit donc debout, ce qui lui demanda un effort colossal pour ne pas se rendormir aussi sec. Il traîna des pieds jusqu’à son armoire et s’habilla à la hâte. Il ne prit pas la peine de se coiffer, car de toute façon coiffé ou pas, personne ne verrait une grande différence. Il allait enfin sortir de son dortoir, quand la porte, ouverte par une autre personne de l’extérieur du dortoir, heurta violemment son nez. Il essaya de rester calme mais ce n’était pas vraiment son point fort, le calme en toutes circonstances. Mais la personne coupable d’avoir abîmé son visage ne se souciait guère des petites colères de notre ami Harry.

En effet, Hermione avait déjà commencé son sermon habituel quand au fait qu’elle ne pouvait pas se permettre d’être en retard à cause de lui. Bizarrement, il s’en contrefichait. De toute façon, chaque matin il essayait vainement de comprendre ce que sa Trop-intelligente-pour-vous de copine voulait dire, mais, il ne parvenait à comprendre que certains mots parmi les phrases qu’elle débitait étonnement rapidement. Parfois, il se demandait où elle avait appris à parler aussi vite de si bonne heure et soupçonnait vivement une histoire d’extraterrestre visant à l’amélioration de la race humaine. Ce vendredi matin là, le flot de mots incessants sortant de la bouche de la semi-extraterrestre ne monta pas toute suite au cerveau de l’endormi face à elle. En effet, Harry entendit : « Vite … Petit déjeuner … Maintenant … Petit déjeuner … Petit déjeuner … Manger … Retard … Déjeuner … ». Evidemment, le cerveau de la marmotte ne faisait aucune sélection. Comme vous pouvez le deviner, Hermione avait appris auprès des extraterrestres l’art du message subliminal.

Passons sur les phénomènes paranormaux et reprenons le cours normal de notre histoire, vous voulez-bien ?

Donc, Harry, le roux et l’intello (bien sûr maintenant je n’ai plus besoin de vous dire qui est qui puisque vous commencez à tout comprendre. Y’en a là-dedans !) se mirent en route vers la grande salle. Ce long périple avait presque réussit à réveiller totalement Harry. C’est pourquoi, il entra dans la salle, alléché par les odeurs exquises qui s’en échappait, mais, encore un peu embrumé tout de même. Il tomba brutalement sur le banc des Gryffondor et se jeta aussitôt sur la nourriture amassée sur leur table. Il se goinfrait comme un vrai porc … Quoi ? Ce n’est parce que Môssieur Harry Potter est un peu (hum ok, un peu beaucoup plus) célèbre qu’on ne doit pas dire les choses telles qu’elles le sont ! Donc, il se goinfrait comme un porc et ne se souciait de rien d’autre car pour lui le déjeuner (et tous les autres repas d’ailleurs) était l’étape la plus importante de la journée. Il entendit Ron demander quel était le premier cours de la journée. Ce sujet ne l’intéressait pas vraiment mais il suivit quand même d’une oreille distraite la conversation.

Soudain, Harry recracha bruyamment sa part de tarte au chocolat (Clin d’œil à Naoky ;) ) à la figure de Neville Londubat, son voisin d’en face qui à cet instant aurait tout donné pour se trouver ailleurs. Ce jet instantané de nourriture avait été provoqué par un Harry se rendant compte que le premier cours de la journée n'était autre que le cours de potions commun à ces chers Serpentard et dirigé par l’aimable professeur Rogue. Il se rendit alors compte, sa bouche étant encore grande ouverte, qu’il devait vraiment avoir l’air ridicule et le pauvre Neville aussi, accessoirement. Il se leva rapidement, laissant derrière lui un homme au visage couvert de petits bouts de tarte.

Une fois sorti du lieu de son humiliation cuisante, Harry marcha distraitement en direction des cachots, l’endroit de ses pires cauchemars ; enfin peut-être que j’exagère encore un peu là. Bref, perdu dans ses pensées, il ne regardait pas où il allait et heurta violemment une personne qu’il ne vit pas toute suite. Cependant, il reconnu instantanément la voix froide qui s’éleva dans le couloir :

« Bon sang ! Serait-tu dans l’incapabilité de regardé où tu vas, Potter ? »

            Harry trop préoccupé par son prochain cours ne répondit même pas à Malfoy. Ce dernier en tomba des nues. C’était la première fois qu’Harry ne répondait pas à ses provocations. Habituellement, Malfoy était très fier de son petit effet, car immanquablement Harry s’énervait contre lui pour des pacotilles. Mais ce vendredi matin était différent des autres et Malfoy en était presque déçu. En y repensant, cela faisait un certain temps qu’Harry ne prenait plus part aux disputes entre Gryffondor et Serpentard et lui non plus n’éprouvait plus autant de plaisir à rabaisser Harry. Enfin, cela l’amusait certes, autrement nous aurions sérieusement à nous poser des questions, mais étrangement tout lui semblait différent. C’était comme si quelque chose de nouveau avait besoin de se produire. Oui, la situation était bloquée, il n’y avait plus d’issues, c’était un cul-de-sac … Bref, Harry le savait et il ne voulait plus répondre aux provocations de Draco Malfoy car ce serait comme s’enliser dans cette impasse. Tout serait alors une immense routine comme dans les couples formés depuis des mille et des cent.

            Harry arriva bientôt à sa lugubre destination qu’étaient les cachots de Poudlard. Pour une fois, il n’était pas en retard. Harry n’était non seulement pas du matin mais le bougre avait également la fâcheuse habitude d’être en retard. Mais Harry n’était jamais le seul retardataire, aussi redoutable que soit Rogue, aucun Gryffondor (à part Hermione l’extra-terrestre) n’avait envie d’assister à son cours. Ah, les jeunes de nos jours. Que voulez-vous certaines valeurs se perdent !

            Harry entra donc dans la salle sombre et déprimante et s’assit à sa place habituelle. Peut-être que la routine existait déjà finalement. Il n’était pas le premier. Certains élèves étaient en avance aussi. Cependant ils n’étaient que trois dont deux Serpentard. Le Gryffondor, qui n’était autre que Neville (prévisible étant donné que Rogue était la phobie de ce pauvre homme alors arriver en avance s’était comme se rassurer et éviter une dispute supplémentaire) avait posé sa tête sur son livre et ronflait doucement. Harry était très tenté de faire de même, cet indécrottable dormeur, mais se résout à rester éveiller en entendant les autres élèves arriver dans le couloir.

            Le cours commença et leur professeur aussi adorable qu’un petit lapin rose ne manqua pas de remarquer que l’arrivée d’Harry à l’heure était chose inhabituelle. Pour changer, les élèves passionnés devaient concocter une potion qui était très facile- enfin, uniquement si l’on possédait un doctorat en potion. Par conséquent, chacun s’affairait autour des chaudrons avec toutes sortes d’ingrédients peu ragoûtants. Tout semblait se passer normalement : Neville Londubat avait manqué a deux reprises de faire exploser son chaudron, Rogue enlevait des points aux Gryffondor à tour de bras et Hermione murmurait des tonnes de formules et autres astuces à toute vitesse pour réussir à 200% sa potion.

            C’est alors qu’une étrange poudre rose et étincelante tombant du plafond attira l’attention de chacun. Puis, un « Plop » sonore retentit dans la salle de classe. A ce moment précis, quiquonque se trouvant approximativement dans les environ de … Ben en fait quiquonque au Royaume-Uni put entendre alors un cri effroyable.

            Le professeur Rogue hurlait à plein poumon puis se répandit en larmes en hoquetant : « Qu’ai-je bien pu faire à Merlin pour mériter ça ? Je suis toujours sage, toujours impartial et très généreux et compatissant ». Alertée par les cris de désespoir de ce professeur au bord de la crise de nerf, le professeur Macgonagall entra en trombe dans la salle de classe étrangement bruyante. Elle tomba alors à la renverse. Ce fut au tour du professeur Flitwick d’entrer, il eut un hoquet de surprise mais contrairement à ses collègues trop émotifs appela directement le directeur.

             Lorsque ce dernier arriva il pu constater que la situation actuelle était des plus critiques : le charmant professeur Rogue était effondré en larmes sur son bureau, le professeur Mcgonagall était étendue par terre au milieu des élèves et le professeur Flitwick était perché sur une chaise, elle-même placée sur une table ayant l’air d’une ménagère de la quarantaine effrayée par une horde de rongeurs. Cependant, ce spectacle affligeant le fit éclater de rire. Non, il n’était pas fou (enfin il ne riait pas à cause de sa folie), la situation était réellement ridicule. Il se calma, pointa sa baguette magique vers sa gorge et demanda le calme d’une voix magiquement amplifiée. Il dit alors : « Professeur Rogue ressaisissez-vous, mon cher ! N’avez-vous donc jamais eu à faire à des enfants ? Mon cher Flitwick, je pourrais vous faire la même remarque ! Descendez de cette chaise. Et aussi de la table enfin ! Réveillez le professeur Macgonagall et tous les deux vous trouverez une pièce à aménager pour nos élèves. De mon côté je vais m’atteler à chercher une solution. Je ne comprends vraiment pas comment nos chers élèves ont pu être transformés en enfants de 6 ans. » 

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 A suivre ...