CHAPITRE 2 

            Je n’ai pas besoin de présenter le charmant professeur Séverus Rogue. En effet, cet homme a toujours su se faire aimer des lecteurs grâce à son incroyable bonté et à sa joie de vivre débordante. Oui un auteur peut aussi être lèche botte. Un souci ?

            Bref, je parlais de ce merveilleux professeur. En ce vendredi, il demandait au grand Merlin, ce qu’il avait bien pu faire de mal pour mériter ce qui lui arrivait (il ne trouvait d’ailleurs rein à se reprocher, je dirais presque of course !). Car si sa merveilleuse journée ensoleillée …

Comment ça vous commencer à trouver que l’auteur en fait un peu trop ? Vous pourriez vous contenter de lire sans faire de commentaire pour une fois ! Bande d’ingrats !

Bref, même si sa journée avait donc bien débuté, un événement imprévu avait légèrement noirci le tableau. En ce moment même il se trouvait dans une salle du 3ème étage réaménagée pour l’occasion. D’énormes coussins en plumes d’oie de couleur bleue et rose étaient étalés partout dans cette salle, des jouets d’enfant déjà mâchouillés et abimés jonchaient le sol et de petites couvertures étaient pliées dans un coin. Jusqu’ici rien de spécialement ennuyeux vous me direz. Mais c’est vrai qu’un léger détail venait chambouler l’univers calme et reposant de cette pièce. Un détail insignifiant : une vingtaine d’enfants de six ans qui criaient et chahutaient sans interruption.

Pour en revenir à notre mouton, Séverus Rogue avait la tête prête à exploser. Je vais sûrement vous surprendre mais je crois qu’il n’aimait pas les enfants ! (J’entends certains lecteurs qui sont tombés de leur chaise, je vous avais pourtant prévenu !) Il maudissait donc Merlin en chassant le mini Neville accroché à sa jambe. Il grommelait dans sa barbe fictive en confisquant son livre à la petite Hermione Granger qui lisait à voix très, très haute. Il pleurait presque de dégout séparant Dean Thomas et Millicent Bulstrode tandis que celui-ci léchait la figure de la pauvre enfant. Il rageait en punissant Blaize Zabini qui essayait d’arracher tous les cheveux du pauvre Grégory Goyle, lui-même essayait de manger les doigts de Pansie Parkinson. Mais ce que notre professeur préféré ne savait pas encore, c’est qu’il aurait bientôt le choc de sa journée.

Alors que ce cher professeur avait enfin réussi à trouver un moment de répit entre les jérémiades incessantes, les pleurs et les cris exaspérants de nos chers petits élèves, un hurlement strident retentit dans la salle de classe. Rogue accourut immédiatement au secours de la pauvre enfant en détresse ! Naaaaaan, je plaisante. Il commença par lâcher malgré lui un « Qu’est-ce qu’il y a encore ? » désespéré puis se leva dans un effort surhumain et se dirigea enfin vers la source de ses ennuis futurs. Quand il arriva enfin à destination, ce qu’il vit acheva définitivement sa journée : Harry Potter miniature tenait le model réduit de Draco Malfoy dans ses bras comme une peluche précieuse et fragile. La dite peluche ne se plaignait pas, au contraire elle arborait un regard suffisant qui disait : « Vous aimeriez bien être à ma place ? Ba, bien fait car je suis un Malfoy et seul un Malfoy peut bénéficier des plus hauts privilèges que le Terre puisse porter et de toute façon vous n’êtes que des êtres insignifiant et si peu digne de ma présence alors déguerpissez à grande vitesse. Ceci est un ordre ! »

 Je confirme, son regard en disait long ! ^^ 

C’est donc à ce moment où, pour ne pas manquer à votre réputation de lecteurs impatients et chipoteurs, que vous vous demander pourquoi une élève a crié. Ce à quoi je répondrais : « Ca vient, ça vient ! ».

Rogue découvrit donc, après cette scène attendrissante pour un poufsouffle mais très peu ragoutante de son point de vue, la raison pour laquelle la fillette qui n’était autre que la pauvre Lavande Brown avait hurlée. Il semblerait qu’Harry Potter miniature ait inconsciemment lancé un sort à la pauvresse qui se retrouva submergée d’une sorte de glue et qui ne pouvait s’en dépêtrer. La professeur Rogue, ou du moins ce qu’il en restait après une journée aussi difficile, comprit que ce matin il avait fait l’erreur de se lever.

Il réalisa quelques minutes plus tard qu’il commit une deuxième erreur. Il avait alors demandé au Potter miniature : « Mais pourquoi Potter as-tu aspergé Miss Brown de colle ? ». Son ton angélique (je continue à chouchouter mes personnages car ils pourraient sinon se rebeller contre l’auteur =P) ne plût pas à Harry. Ce dernier se mit alors à hurler et pleurnicher en serrant Malfoy plus fort. Rogue sentit poindre un mal de tête prononcé à l’instant même ou le « plus chieur des nains » (je cite) se mit à geindre. Il réussit tout de même à comprendre qu’Harry ne voulait pas que l’on touche à son précieux (nan je ne m’inspire d’aucun film, je n’ai pas besoin de ça moi !). Le professeur tenta alors de dire que le pauvre Malfoy ne devait pas être content d’être dans les bras d’Harry. Il se rendit alors compte que ses longs cheveux étaient couverts de chewing-gum bien collant.

C’est à ce moment précis que celui qui ne faisait le plus de bruit dans la salle n’était plus un gentil marmot de six ans mais le professeur de potion qui hurlait : « Je démissionne ! » aussi fort que ses poumons pouvait lui permettre.

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            Plus tard en ce vendredi au collège Poudlard, ce fut au tour du professeur Macgonagall de surveiller nos petits anges. Des anges certes, mais des anges bruyants se disait le professeur de métamorphose. En effet, elle s’était fait une petite note mentale : « Penser à aller faire vérifier l’état de mes tympans chez Mme Pomefresh ». Car malgré leur petite taille, les voix de ses petits enfants étaient bien en forme. Ils ne cessaient jamais de crier et même pour des raisons futiles. Par exemple, le petit Vincent Crabbe hurla la mort lorsque Seamus Finnigan déposa amicalement sa main sur l’épaule. Bon d’accord, il avait un peu craché dans son cou. Mais franchement, ce n’était pas la peine de faire la fillette !

La chère Minerva pensait s’en être sorti convenablement au moment de la sieste, lorsqu’elle entendit un hurlement provenant d’une des rangées de dormeurs. Elle se releva donc de sa chaise péniblement et vint à l’encontre de l’enfant qui hurlait poussant des soupirs à fendre l’âme. Elle s’aperçut alors que Ron Weasley s’était endormie sur la pauvre mini Hermione et avait commencé à lui baver dessus. Elle se dit d’abord que le problème serait vite réglé lorsque les deux petits monstres (oui il y a un moment où il faut dire les choses comme elles sont) seraient séparés. La question à présent était de savoir comment les séparer. Notre professeur qui n’avait peur de rien (pour le moment), décida d’abord de demander poliment au jeune garçon de lâcher sa petite camarade :  "Tu va lâcher l’autre gourdasse, oui ou non ?!". Il s’avéra que cette solution n’eut que très peu d’effet. Le petit Ron n’était pas vraiment sensible aux menaces. Elle se dit ensuite qu’elle avait surement plus de force qu’un petit garçon et essaya donc de les séparer avec la forces de ses bras. Mais, elle avait omis de se rappeler qu’elle avait sécher les cours de gym durant toute sa jeunesse. Enfin, pour être plus clair elle n’avait vraiment pas de force dans ses vieux bras ridés ! Elle oublia alors sa résolution d’être douce et compréhensive avec les enfants et sortit sa baguette de sa manche. Le pauvre Ron Weasley était terrifié, il s’attendait à se faire ava kédavrisé (oui j’invente des mots et alors ? je trouve franchement que les lecteurs ne sont vraiment pas compréhensifs !). Mais le sort qu’avait lancé Minerva fit simplement apparaître un bavoir autour du cou de Ron. Il portait l’inscription en son centre « Aspirtout » (le bavoir pas Ron ! Par moment je doute de votre intelligence ! Non ne vous vexez pas je blaguais ! Mince maintenant je vais devoir aussi faire de la lèche aux lecteurs, je ne suis pas sortie de l’auberge, moi !). C’est alors qu’un gnome habillé en costume cravate que porte les moldus lors des événements importants fit à son tour son apparition en scandant : « Aspirtout, le bavoir qui aspire tout ! ». Puis il repartit dans un plop sonore aussi rapidement qu’il était arrivé.

Minerva se sentit rassurée voyant que miss Granger s’était calmée. Elle aurait cependant ne pas crier victoire trop tôt. D’ailleurs, elle ne l’a pas crié, mais murmuré pour ne pas réveiller les anges endormis. Mais la venue du gnome publicitaire, avait fait son petit effet. Bien sur, mes lecteurs très perspicaces ont compris que les enfants s’étaient tous réveillés. (Je vois que vous souriez, vous aimez les compliments, nan ?) Et lorsqu’ils étaient sortis de leur petite phase de sommeil, ils se mirent à reprendre leurs hurlements  de plus belle et à se rebeller contre la personne qu’ils tenaient pour responsable de leur réveil douloureux. Ils se ruèrent tous sur leur surveillante improvisée, certains lui tirant les cheveux, d’autres la mordant et d’autres encore lui pinçant les mollets. Je vous laisse imaginer comme une attaque d’une vingtaine de petits montres en furie peut-être douloureuse ! C’est pourquoi, Macgonagall tenta de s’enfuir en courant et en hurlant : « J’abandonne » !

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            Dans le bureau de l’homme citron (je sais, je sais j’aime les surnoms, pas vous. Je parle de Dumbeldore), se tenait une drôle de réunion. Elle était composée de plusieurs professeurs plus ou moins amochés. Il y avait tout d’abord le professeur Rogue qui n’était pas parvenu à retirer le chewing-gum de ses cheveux, le professeur de métamorphose à qui il manquait plusieurs touffes de cheveux, le professeur Flitwick en larmes et le bas de sa robe déchiré, et enfin le professeur Chourave couverte de griffures. Ils râlaient tous, pestant et tempêtant de toutes parts. Le professeur Dumbeldore qui lui n’avait rien qui clochait, enfin, rien de plus que d’habitude, tentait tant bien que mal de dissimuler son sourire grandissant à l’écoute des plaintes des malheureux professeurs. Pour sa défense, cela devait être plutôt comique. Déjà, à la vue de l’allure de ses professeurs, il n’avait pas su retenir un pouffement qu’il fit passer plus ou moins discrètement pour une quinte de toux. Enfin, en essayant de rester rationnel, il se dit qu’il allait finir par user tous les surveillants potentiels dont il disposait pou ce travail. Il conclut qu’il était temps de mettre fin à la petite farce. Il espérait simplement que cette dernière serait suffisante à apaiser les récentes tensions entre les deux maisons. Il annonça alors à ces collègues qu’il avait enfin trouver la solution et qu’il espérait vraiment qu’elle allait marcher. Un soupir de contentement extrêmement bruyant ce fit entendre dans le bureau ovale (on se croirait aux USA). Il sortit donc sa baguette magique et prononça la formule qui permettait d’annuler le sort lancé.

            C’est après que la formule soit dite, que chacun des professeurs qui était dans le bureau eurent une vision d’horreur : M. Rusard venait de rentrer en trombes dans le bureau du Dumbeldore vêtu d’un tutu rose, dévoilant ses jambes usées et surtout poilues comme un chat angora, ainsi que son torse velu et ses bras flasques. Il haletait et se mit les mains sur les genoux pour mieux reprendre son souffle. Il dit alors : « Plus jamais, au grand jamais j’accepterait de surveiller ces monstres »

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A suivre …  

Je pense que le prochain chapitre sera le dernier de ce petit délire.

La bise, Apple