Après six ans de trou noir, j'ai eu envie d'écrire la fin de cette fiction. Ca m'a prit comme une envie de ... Enfin bref, bonne lecture !
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Chapitre 3
La sonnerie du réveil se fit entendre dans le dortoir du préfet des Serpentard. (C’est même pas un surnom alors faîtes un effort) Cependant, le beau gosse qui occupait cette chambre n’était pas au comble de la motivation après ce vendredi au collège Poudlard. En effet, Draco Malfoy trainait dans son lit en gémissant sur son sort et sur une journée des plus pénibles qui s’annonçait. Il n’avait franchement pas envie de voir ses camarades après les évènements de la veille.
Le blondinet le plus célèbre de Serpentard (Ba quoi ? On change pas une qui gagne, enfin qui gagne, vous me direz c’est vite dit vu que vous comprenez jamais de qui je parle mais bon je m’en fou moi j’aime les surnom et c’est ma fic alors je fais ce que je veux ! Nananère ! Et même que si je veux faire une parenthèse de dix qui kilomètres et ba je le fais ! Et toc !) finit tout de même par se lever. Il commençait toujours ses journées par une inspection minutieuse de sa petite personne qui se devait d’être parfaite - le minimum pour un Malfoy - devant le miroir de sa salle de bain privée. Mais ce matin n’était pas comme les autres et Draco n’avait pas la tête à se regarder. Même, il préférait ne pas trop voir la tête qu’il devait avoir après une nuit aussi compliquée.
Apparemment les petites mésaventures de la veille n’avaient pas uniquement perturbé l’équilibre mental de nos professeurs dévoués. Monsieur parfait, alias Draco Malfoy, avait quelques souvenirs embrumés de la veille, lorsque par un curieux hasard, un coup du sort sans pareille, un rebondissement involontaire et inattendu … Hum, passons, je disais il avait quelques souvenirs de la veille lorsque pour raison inconnue (ok j’arrête) les élèves de sixièmes années qui assistaient alors à leur cours de prédilection, du moins celui de notre ami Draco, avaient retrouvé leur jeunesse en revenant au temps de leur six ans. Ses souvenirs étaient un peu flous mais pas assez pour ôter se sentiment de honte qui ne le lâchait pas depuis son retour à son âge avancé ou du moins son âge normal.
Qu’est-ce qui lui avait pris de se coller à se balafré de Potter ! Il n’avait vraiment pas envie de se rappeler de ça ! Mais Merlin n’était pas de cet avis et il ne pouvait plus s’empêcher d’y songer à chaque minute, chaque seconde. Et le pire, parce qu’il y avait pire que de se revoir dans les bras de cet empêcheur de tourner en rond qu’est Potter (je sens que tous les lecteurs ne sont pas d’accord avec notre Draky chou pour dire que le souvenir des bras musclés d’Harry Potter était désagréable et vous n’avez probablement pas tort), le pire c’est qu’il se rappelait avoir eu une drôle de sensation lors de son passage collé à Mossieur-le-sauveur-de-la-terre-entière-et-même-plus-encore. Il se pourrait qu’il ait possiblement dans une éventualité problable un petit peu apprécié cette sensation. Mais un tout petit peu, vraiment pas grand-chose. Un tout petit peu beaucoup. Un peu beaucoup à la folie. Bon d’accord, puisque dans votre perversité de lecteurs chipoteurs vous insistez avec vos regards suspicieux, il ne s’était jamais aussi bien sentit de sa vie. Et pour ça, il n’avait pas envie de se regarder dans la glace.
Il prit une douche et, après de longues minutes d’hésitation, il se décida à sortir de son antre pour se rendre à la grande salle. Malgré toutes les pores de sa peau qui lui criait d’éviter le contact avec tout être humain même ceux qui pouvaient s’approcher le plus de son rang (Quoi prétentieux ? Juste réaliste les gars ^.^), il devait se sustenter pour survivre. Dans les couloirs pour se rendre à la dite place, il gardait la tâte haute pour bien signifier à tous ses concitoyens (Malfoy président !!) sa supériorité. Il était hors de question de laisser croire à quiconque qu’il avait un moment de faiblesse aussi infime soit-il. Par conséquent, il entra dans la grande salle avec une attitude conquérante. Il arriva juste à temps pour s’apercevoir que le directeur était sur le point de faire une annonce (Un discours, un discours ! Ok, Ok, je sors). Malfoy s’assit alors à sa place habituelle et écouta d’une oreille distraite ce vieux fou. Il était question d’une visite de contrôle pour les victimes du mauvais sort de la veille.
En effet, vous pensiez qu’après son coup fumant de la veille, il était rentré sagement dans son bureau et en était resté là, laissant enfin la paix à ses pauvres enfants. Que nenni ! Il avait encore un tour dans son sac pour mener à bien sa petite expérience et s’assurer d’obtenir les résultats escomptés. Il avait donc organisé auprès de Mme Pomfresh une visite médicale de « contrôle » pour chaque élèves ayant été changé en enfants puis revenus à leurs boutons d’ado. Et pour bien faire, il avait mis au point un planning des rendez-vous, dont vous nous direz des nouvelles.
Notre très cher Draco, grommela dans sa barbe (oui il en a pas je sais, mais c’est une expression. Allo !) comme beaucoup d’autres sixièmes années sur cette perte de temps. Mais bien sûr il n’avait pas le choix. Il finit donc son petit déjeuner rapidement, car quand on se permet de traîner le matin, on a plutôt intérêt à bouger ses fesses de rêves pour ne pas être en retard. Oui, la vie ne fais pas de cadeau, même lorsque notre moral est au plus bas. Vous sentez l’intensité dramatique du moment ?
Le dernier des Malfoy, se leva donc, et se dirigea, sa mauvaise humeur grandissant chaque seconde, vers le planning des rendez-vous. Il se fit dépasser par Vincent Crabbe cet affreux idiot mais qui s’avérait parfois être utile. (Ça vous choque ? Vous êtes bien naïfs mes pauvres enfants) D’après ce que pu en comprendre le beau gosse de serpentard, ou plutôt, comme il ne prenait pas la peine d’écouter les petits problèmes des autres – et puis quoi encore ? répondre au courrier du cœur ?- d’après le rapport de Blaise Zabini son fidèle bras droit (Ca fait un peu génie du mal non ? J’aime bien) Crabbe, le gorille number one, cherchait à se venger de Seamus Finnigan qui avait profiter de leur jeunesse éphémère pour lui cracher éhontement dans le cou !
Mais Malfoy n’en avait cure, il jouait à présent du coude pour voir son nom sur la liste. Il vit alors qu’il devait se rendre à l’infirmerie à 11 heures ce matin. Il ne pris pas le temps d’étudier la liste en détail au vue de la foule pressante qui évoluait autour de lui. Et puis, vous n’avez surement pas oublié que Monsieur-je-suis-beau-et-riche-et-je-le-sais n’était pas très en avance ce matin. Il partit à l’assaut des couloirs en quête de son cours d’arithmancie. Il aimait bien l’arithmancie mais il devait avouer que c’était dur de rester concentré pendant l’entièreté de la session sous peine d’avoir un mal de crâne carabiné. Et ça l’inquiétait, car qui disait déconcentration disait pensées hors de propos, et il avait peur qu’en ce moment il pense à ce m’as-tu-vu de Potter. D’ailleurs, il commençait déjà à divaguer. C’était pas bon, pas bon du tout. Sa santé mentale allait en prendre un coup ça c’est sûr.
Bien, chers lecteurs, je choisis ce moment du récit pour vous annoncer que comme nous ne sommes pas aussi barjos qu’Hermione Granger, nous allons faire une légère ellipse temporelle, car soyons francs, vous n’avez pas vraiment envie que je conte par le menu le cours d’arithmancie de ce matin-là.
~~oOo~~
Le cour d’arithmancie toujours aussi passionnant s’achevait et Draco Malfoy rangeait ses affaires l’esprit ailleurs. Pendant ce cours, il avait l’esprit qui avait dévié légèrement. Mais très légèrement car cette matière était si prenante, tellement captivante et autrement plus subtile qu’un banal cours de sortilège ou de soin aux créatures magiques. (Oui, je fais semblant d’être intello, laissez-moi rêver ! Flûte) Il avait eu une illumination. Il acvait conclu que s’il avait de curieuses pensées à propos d’un Potter version mioche qui l’enlaçait s’était sûrement que le maléfice qui leur avait été jeté à lui et à tous ces autres camarades, lui avait forcément laissé des séquelles ! C’était évident, sinon, pourquoi donc quelqu’un d’aussi sensé que ce cher directeur (Non, il ne change pas du tout d’avis quand ça l’arrange, on dirait l’auteur tiens !) avait prévu une visite à l’infirmerie aujourd’hui ? Des séquelles je vous dis, un problème mental dû au choc du sort.
Il était donc beaucoup plus serein lorsqu’il fallut prendre la direction du repaire de Mme Pomfresh. Il marchait d’une démarche fière et assurée fraîchement retrouvée. Cependant, en approchant du but, il entendait des bruits suspects. Sa bonne humeur à peine recouvrée se détériora aussi sec.
Il franchit les derniers mètres en serrant les mâchoires. Il avait un mauvais pressentiment. Et il s’avéra assez rapidement qu’il n’avait pas entièrement tort. Lorsqu’il pénétra les lieux, il constata que l’entrée de l’infirmerie avait été changée en salle d’attente avec des banc où quatre personnes attendait de jouir de leur rendez-vous (ne vous enflammez surtout pas). Draco en pâlit d’avance, ça laissait présager une attente interminable …
Pour compléter le tableau, qui n’était déjà pas bien rose, on entendait distinctement la voix de Pompom s’élever de derrière un grand rideau : « Professeur Rogue, je vous déjà dit que l’onguent qui fera partir définitivement le chewing-gum de vos cheveux doit encore reposer une heure ! Alors, s’il vous plait laisser moi examiner les élèves qui avait rendez-vous, j’ai déjà près de deux heures de retard avec vos jérémiades ! »
Draco en eut presque les larmes aux yeux, deux heures de retard ! Et le professeur Rogue réprimandé par l’infirmière, quelle drôle de semaine ! Il se résout alors à trouver un siège et débuter son temps d’attente. Il regarda alors plus attentivement la salle dans laquelle il se tenait. Et là, horreur ! Elle était infesté de Gryffondor ! Il y a Neville qui se rongeait les ongles avec un air angoissé, Lavande Brown qui tremblait en le regardant, allez savoir pourquoi, et il y avait aussi Hermione Granger, cette Miss-je-sais-tout des plus agaçante plongée dans un énorme ouvrage. Et, comble du malheur, le tant redouté Harry Potter se tenait là assis l’air de rien.
Notre Serpentard à nous, (Oui, dans ma générosité je le partage avec vous, je suis sympa non ?) s’assit le plus loin possible du binoclard et s’appliqua à l’ignorer. Aussitôt que son divin fessier vint frôler la chaise, Lavande Brown se leva et s’assis plus loin. Elle se trouvait plus ou moins aussi loin d’Harry que de Draco.
- Arrête de gigoter Lavande, tu me déconcentre ! gronda Hermione sans lever les yeux.
- Je ne souhaite pas me retrouvée couverte de colle gluante, figure toi !
Soudain la lumière se fit dans l’esprit de Draco. Lavande était la pauvre victime du protectionnisme d’Harry envers Draco de la veille lorsqu’il avait de nouveau six ans. Hermione ne daigna même pas répondre, elle s’était déjà totalement refocalisée sur son livre. Draco , lui, laissa naître un petit rictus méprisant sur ces lèvres. Cette idiote avait surement mérité son sort. Mais les pensées malveillantes de Malfoy furent interrompues par un ado boutonneux (haha ça casse le mythe hien ?) en colère.
- Qu’est-ce qu’il y Malfoy ? Ça te fait rire ?
- Les malheurs des Gryffondor me font toujours jubiler cher pote-Potty
- Ote ce sale sourire de ta face de fouine, tout ça c’est de ta faute !
- De ma faute ? De ma faute ? Non mais ça c’est la meilleure, je savais que t’étais de mauvaise foi, mais là ça bat des records ! Tu vas peut-être me dire que Salzar Serpentard est responsable de la fonte des glaciers en Antarctique pendant que tu y es ! (Instant écolo)
- Oui, évidemment que c’est de ta faute, tu t’es jeté dans mes bras je te signale ! T’as fait le coup de « Ah, je me suis tordu la cheville » et moi je te suis venu en aide c’est tout !
- Mais bien sûr ! Merci Saint Potter sauveur de l’humanité, que serait Poudlard sans toi ? Et je parie que t’as inventé l’eau chaude aussi ?
- T’es vraiment désagréable ! Et tu m’as forcé à lui jeter un sort !
- N’importe quoi ! Tu m’as agrippé avec tes petits bras de femmelettes et tu voulais plus me laisser partir !
- Quoi ? Tu te moque de moi ?
- Non, manque de chance c’est la seule réplique où je n’ai pas usé de l’ironie je te ferai dire !
- Oh, je te jure que si tu continues …
- Ba vas-y je t’attends
Pendant cette conversation hautement philosophique, les deux hommes en colère s’étaient rapprochés petit à petit, jusqu’à ce que leur nez se touchent presque. Ils se toisaient du regard, s’envoyant des éclairs à travers leurs yeux, les poings serrés. Ils soufflaient fort, comme pour maîtriser leur rage.
Puis, comme grâce à un accord tacite, ils se sautèrent dessus. Leurs lèvres se rencontrèrent. Soudain, ils s’embrassaient comme si leur vie en dépendaient. Leurs mains s’étaient jointes à ce balai incessant, la peau se laissait découvrir sous les caresses impatientes. Des frissons naissaient aux creux des reins de l’un, quand des baisers se frayaient un chemin dans le coup de l’autre.
BANG !!
(Revenez sur terre, bande de pervers ! HAHA)
La porte venait de s’ouvrir dans un fracas innommable. Millicent Bullstrod l’avait à moitié défoncé. Elle hurla presque qu’elle cherchait Dean Thomas. Et Draco l’envoya quasiment … aller voir ailleurs si sa beauté parfaite s’y trouvait.
Les regards entre les deux hommes avaient changés. Maintenant, il brulaient d’une passion, d’une envie, d’une promesse d’intimité prochaine. Leurs mains se cherchaient à nouveau. Ils allaient bientôt sentir à nouveaux ces sensations nouvelles mais si plaisantes.
Mais c’était sans compter sur le fameux Dean Thomas qui surgit de derrière la plante. Il était en sueur et il disait à la ronde : « Elle est partie ? J’en peux plus elle me court après depuis hier. D’où elle a vu que lécher la figure de quelqu’un était synonyme d’engagement ? ». Harry lui sauta presque à la gorge, lui conseillant de s’en aller au plus vite avant que, sur un regrettable malentendu involontaire, sa main atterrisse dans son petit visage.
Dean Thomas, partit Harry en revint à l’être qui occupait toutes ses pensées actuelles. Il se pencha vers lui, effleurant ses lèvres des siennes.
- Au suivant ! Cria Mme Pomfresh de derrière le rideau.
Lavande Brown terrorisée par les ébats de nos deux héros qui, dans son esprit, évoquait trop la veille, ce qui avait fini dans la glue pour elle, courra presque dans l’infirmerie.
Bref, Draco porta sa main à la joue de son camarade, la frôlant doucement du bout des doigts.
Mais, quand le sort s’acharne, Rogue sortit de derrière le rideau (Je me demande si ce rideau n’est pas en train de devenir le personnage principal de cette fiction, non ? Quoi, on s’en fout ?) avec un aura électrique symbolisant son humeur au summum du massacre. Il avait encore quelques tâches roses éparses dans ses cheveux gras. Il toisa toutes les personnes présentes dans la salle d’attente, comme pour les mettre au défi de lui adresser le moindre mot. Il s’assit sur une chaise.
Draco, un peu gêné mais pressé de reprendre ses occupations Potteriennes, se rapprocha une fois de plus du sauveur de son cœur.
- N’y pensez même pas. Prenez une chambre et dégagez d’ici ! Je déteste les adolescents et leurs hormones débordantes presque autant que les chiards de six ans. Déguerpissez sales gosses !!!
~~oOo~~
Quelques jours plus tard, Albus Dumbeldore retrouva enfin le calme de son bureau en haut de sa tour. Les plaintes virulentes des professeurs de Poudlard après ce drôle d’incident, ou le vendredi noir, comme ils l’avaient surnommé, avaient fini par cesser. Tout était redevenu normal dans le château de Poudlard. Enfin, aussi normal qu’avant.
Albubussoussou (oui je gardais le surnom le plus kitch pour la fin) avait repris son poste d’observation derrière son bureau, à travers sa boule de cristal. Après avoir matté un peu la Macgo (Oui, ba il changera pas ses habitudes pour vos petites trognes de lecteurs offusqués), il chercha les deux personnes qui l’avaient décidé à lancer ce petit sortilège de rien du tout. Il chercha, chercha et chercha encore mais ne trouva rien.
Puis, il finit par apercevoir Harry Potter, au détour d’un couloir. Il avait l’air d’essayer de ne pas être vu. Mais la discrétion n’était pas spécialement le fort de Harry. Surtout sans sa cape d’invisibilité. Déjà que quand il la portait, il était capable de se prendre une armure de plein fouet ou d’éternuer, alors sans … Pourquoi ne la portait-il pas d’ailleurs ? La curiosité de Dumbledore était piquée à vif. Il s’installa plus confortablement dans son siège, renvoya les personnages braillard des tableaux et se reconcentra sur monsieur discret.
Il approchait maintenant d’un placard à balai. Tiens mais que faisait-il là ? Il jeta un coup d’œil autour de lui. Personne. Il tourna la poignée et se faufila « discrètement » à l’intérieur.
- T’es en retard, comme d’habitude ! Je sais même plus pourquoi je continue à te le faire remarquer.
- Tais-toi et embrasse-moi !
Draco obéit à Harry et appuya doucement ses lèvres sur les celles de son camarade.
Dumby-Dumbou, se frotta les mains. Le sortilège avait créé l’effet souhaité ! Mais … Quand même, obligés de vivre leur amour cachés dans un placard … C’était pas encore tout à fait ça. Il s’appuya au fond de son siège et gratta sa longue barbe blanche en fronçant les sourcils qu’il avait plutôt touffu. Peut-être qu’il y avait encore quelque chose à jouer. Il attrapa sa baguette et d’un geste fit venir son gros grimoire sur le bureau. Oui, celui-là même grâce auquel il avait fait rajeunir ses élèves. Il y existait sûrement un bon moyen dans ce grimoire de faire en avancer les choses et, peut-être même que cette fois aussi il allait bien se fendre la poire …
FIN
Merci d'avoir lu, et, à dans six ans ! (ou plus encore ^^)
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