Destin contrôlé… ?

Bien sûr, rien n’est à moi, tout appartient à la fabuleuse J.K.R. sauf les aventures spécifiques que les personnages vivront dans cette fic.

Il est donc évident que je ne gagnerais pas d’argent grâce à cet écrit, mais bon si vous souhaitez tout de même me faire des dons anonymes je ne vous en voudrais pas… (lol) non ? Vous n’y tenez vraiment pas ? Même pas pour mon béta ? Bon bah tant pis.

Attention je ne sais pas encore vraiment pour le moment, mais il est fort probable qu’il y ait des couples slash (rapports amoureux entre deux personnages de même sexe) dans cette fic, donc si cela devait déranger quelqu’un, que cette personne passe son chemin tout simplement.

NdA  : je remercie mon chéri qui veut bien me servir de béta sur cette fic, vous prie d’être indulgent pour ce premier travail et vous souhaite une bonne lecture… !

Et maintenant place à la lecture….

Chapitre 3 : Protection

Yuki était chez lui en pleine réflexion, sa maison étant reliée au manoir de Godric Hollow, elle bénéficiait aussi d’un sort de fidélitas avec son gardien propre, Albus Dumbledor. Saï était donc le seul contact des Potter, avec Sirius, avec le monde extérieur.

Flash back deux semaines plus tôt

Les Potter jouaient avec le petit Harry âgé de 14 mois ½ dans le jardin.

Le petit garçon était très en avance pour son âge. Il avait commencé ses premiers mots vers les 9 mois et aujourd’hui il balbutiait quelques phrases enfantines composées de deux ou trois mots. Il marchait depuis maintenant quatre mois.

Ses parents avaient dû se montrer vigilants et faire travailler sa magie dès le début. Les premiers mois, ils faisaient tomber une balle en mousse au dessus de la tête du bébé allongé et par automatisme Harry créait un bouclier pour se protéger. Progressivement, les exercices étaient devenus des jeux de plus en plus complexes.

Un jour, quatre mois auparavant, le hasard avait voulu que Sirius rate une de ses blagues et qu’un sort fonce directement sur son filleul à la plus grande horreur des adultes. Instinctivement, Harry avait cherché à créer un bouclier comme pour les balles en mousse, pour que le sort rebondisse. Mais le sort s’était trouver beaucoup trop puissant pour la faible protection.

Sa magie avait donc trouvé une autre méthode. Elle avait semblé accueillir le sort dans son propriétaire, l’absorber, l’analyser, puis finalement le juger trop dangereux. Le sort était alors ressortit du corps d’Harry et s’était trouvé renvoyé à son propriétaire trop abasourdi pour esquiver.

Sirius s’était donc trouvé transformer en vieillard pendant dix minutes, sort qu’il avait jeté au départ.

Tout le monde avait été sidéré. Puis, Lyly s’était tournée vers Sirius et l’avait incendié pour avoir mis son fils en danger.

Yuki qui s’occupait de mettre en place le programme des exercices d’Harry pour évacuer sa magie, la calma en lui montrant que même si Sirius avait fait preuve d’une incontestable bêtise sur ce coup là, il n’empêche que c’était une excellente méthode pour entrainer Harry.

Depuis, Yuki ou les parents du bébé lui envoyaient des petits sorts immobilisants qui étaient sans danger, mais que sa magie analysait comme le mettant en position de faiblesse. Harry essayait de mettre un bouclier de plus en plus fort à chaque fois. Au début, le sort passait la barrière et était absorbé puis renvoyé, mais progressivement le bouclier était devenu assez puissant et maintenant Harry arrivait à directement bloquer les sorts.

Aujourd’hui, toute la famille Potter était donc dans le jardin à jouer ensemble. Le petit Harry était assis à califourchon sur le dos d’un cerf majestueux, soutenu par sa mère pour qu’il ne tombe pas en cours de ballade. De temps en temps, un sort fusait vers eux, lancé par Yuki, et Harry créait un bouclier.

Tout à coup, un grand froid envahit l’air. Le ciel s’assombrit et des éclairs jaillirent de partout à la fois.

Yuki créa un puissant bouclier autour d’eux quatre. James (retransformé) et Lyly essayaient de lancer un patronus pour résister à la dizaine de détraqueurs qui était apparus, mais ils arrivaient tout juste à les maintenir à distance, étant incapable de faire un patronus corporel contre autant d’adversaires.

Saï quant à lui, avait dû laisser tomber le bouclier qui lui prenait trop d’énergie et l’empêchait de se battre. Il essayait donc de se débarrasser du plus de mangemorts possibles tout en veillant à ce que les Potter soient en sécurité, ce qui n’était pas facile sachant qu’ils étaient une trentaine de mangemorts.

Les serviteurs des ténèbres voyant l’efficacité de Yuki à faire barrage entre eux et les Potter décidèrent de se séparer. Une vingtaine continuait de lancer sans relâche des sorts sur Saï, l’obligeant à se séparer de ses protégés, tandis que la dizaine qui restait se dirigeait sur les Potter.

James fit un bouclier autour de sa famille pour la protéger, avec Harry entre ses jambes et celles de Lyly. Il ne pouvait se permettre de l’abaisser pour répliquer et ainsi laisser un éventuel sort toucher l’enfant. Pendant ce temps, Lyly se chargeait de maintenir tant bien que mal les détraqueurs à distance.

Harry, assit dans l’herbe au milieu de tous ces combats, pleurait de peur, ne comprenant pas ce qu’il se passait autour de lui.

Ils tinrent ainsi une dizaine de minutes, Saï tuant ou immobilisant huit adversaires, mais James faiblissait, ne pouvant se débarrasser d’aucun de ses opposants, ni même les affaiblir. Son énergie se vidait en pure perte puisqu’il ne faisait que retarder le moment de la confrontation.

Finalement, ce qui devait arriver arriva, le bouclier de James vola en éclat sous le coup d’une multitude de sorts combinés. Un premier fusa et se dirigea directement vers Harry. A la surprise des mangemorts, le sort fut bloquer par un bouclier créé par le bébé qui, sentant la tension et le danger environnant, avait déployé plus de puissance que jamais.

Yuki mis cette surprise à profit pour tuer deux mangemorts de plus, les Potter étant trop étonnés eux même pour pouvoir utiliser cette brève accalmie chez les mangemorts. Cet acte signa la reprise des combats. James parait comme il pouvait, mais un sort passa sa garde et à sa grande horreur il vit Lyly s’écrouler terrassée par un sort terrible : le doloris.

Elle hurla et hurla encore, prise de convulsions, elle se tordait sur le sol, ses muscles se contractant sous sa peau, ses yeux roulant dans leurs orbites, elle avait l’impression que chacun de ses nerfs se déchiraient.

James essayait avec rage de se débarrasser du mangemort qui maintenait sa femme sous le sort, tout en résistant pour ne pas succomber aux détraqueurs qui se rapprochaient dangereusement maintenant que plus rien ne les repoussaient. Mais les autres s’étaient regroupés autour de lui et le protégeait. Ce dernier regardait son œuvre avec un sourire sadique aux lèvres et une folie morbide dans les yeux, un plaisir malsain émanant visiblement de ses collègues et lui même.

En entendant sa mère hurler ainsi, Harry ressentit le besoin instinctif de la protéger comme lorsqu’il était dans son ventre, ce n’était en aucun cas un acte réfléchi, juste une réaction purement instinctive de protéger sa génitrice.

Son corps se mit à briller petit à petit, de plus en plus fort, jusqu’à en devenir presque aveuglant. Il s’élevait en même temps progressivement du sol, arrivant à hauteur d’épaule de son père. Du vent se mit à souffler autour de lui, tous les combats avaient cessé pour laisser les combattants observer cet impressionnant phénomène.

Le vent sembla se condenser pour former une sphère tournant à tout à allure autour de son invocateur, puis une onde choc d’une puissance inouïe sortit du corps de l’enfant et souffla tout sur son passage, détruisant les détraqueurs et propulsant les mangemorts sur une vingtaine de mètres. Seul Saï et les Potter furent protégés dans une bulle lumineuse.

Terrifiés, les serviteurs des ténèbres transplannèrent auprès de leurs maître.

Harry retomba au sol, inanimé.

Le danger passé, James et Yuki se précipitèrent sur Lyly et Harry.

Fin du Flash back

Suite à cette décharge de magie, le petit Harry était resté cinq jours dans le coma, épuisement magique avait diagnostiqué Mme Pomfresh.

L’ordre du Phénix, au vu de l’attaque avait décidé de placer les Potter sous fidélitas, et c’était tout naturellement que Sirius fut choisit comme gardien.

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Mais Saï s’inquiétait, Sirius était passé la veille au manoir pendant une séance d’entrainement entre Lyly et James (entrainement sous ses directives, mais ça Sirius l’ignorait puisqu’il ignorait même que Saï avait toujours accès au manoir) et leur avait expliqué qu’il avait réfléchit et qu’il était arrivé à une conclusion :

Le choix de le prendre comme gardien était trop évident.

Tout le monde se douterait que çà serait lui, d’ailleurs il avait déjà dû éliminer quatre mangemorts (On est aurore ou on ne l’ai pas ! avait-il conclut.) qui l’avaient pris en filature et cela ne faisait que 15 jours que le sort était jeté !

Sirius leur avait assuré qu’il était prêt à mourir pour eux sans hésitation, mais qu’il ne supporterait pas de les trahir. Or, si les mangemorts réussissaient à le capturer et à lui faire avaler du véritasérum, aussi loyal était il, il ne pourrait rien faire d’autre que de leur révéler leur emplacement.

C’était pour pallier à cela qu’il avait, selon ses propres dires, conçut un plan génial, le plus grand coup de bluff de l’histoire (s’il savait !).

Peter allait prendre sa place.

Sirius avait développé devant leurs mines stupéfaites.

Lui, on savait pourquoi il ne pouvait pas continuer. Remus était, comme tout le monde le savait grâce au stupide décret de recensement du département de contrôle des créatures magiques, un loup-garou. Une caractéristique bien connue de cette espèce était sa fidélité sans faille à ceux qu’ils considéraient comme faisant partie de leur meute, or les Potter faisaient définitivement partie de cette catégorie pour Remus.

La possibilité de Sirius comme gardien écartée, tous les soupçons se tourneraient vers lui.

Peter par contre, était faible, effacé et démuni face aux dangers, ce serait donc la dernière personne à qui les gens penseraient pour protéger le célèbre couple Potter, Aurores renommés pour leurs efficacités.

Et s’était justement pour ça qu’ils devaient choisir Peter !

Après quelques hésitations, les Potter étaient arrivés à la même conclusion. Par contre Saï était plus réservé sur le sujet. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait confusément que c’était une mauvaise idée.

Lorsqu’il leur avait fait par de cette impression une fois Sirius parti, ils lui avaient répondu qu’ils n’avaient qu’à prendre Peter à l’essai pendant un mois et que si après ce délai son impression persistait, ils changeraient de gardien.

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On était donc le 30 octobre 1981 et Saï cherchait à savoir ce qui le poussait à refuser que Peter devienne gardien dans un peu plus de deux heures, enfin ce qui le poussait à refuser autre chose que le fait qu’il n’appréciait pas du tout l’homme avec ses attitudes, qu’il trouvaient hypocrites et ses manies qui lui hérissaient le poils d’énervement (retour au début du chapitre pour ceux qui ne l’auraient pas compris).

Lorsque vingt minutes avant l’arrivée de Peter, Saï se dirigea par le passage secret chez les Potter, il n’avait toujours rien trouvé qui expliquait son pressentiment. C’est donc avec un sentiment d’impuissance qu’il apposa sur lui-même le sort de désillusion et repousse attention qu’il mettait systématiquement lorsque les Potter avaient des invités.

Et c’est toujours avec ce même sentiment qu’il regarda Lyly et James accueillir Sirius et Peter à la sortie de la cheminée.

« Salut Sirius, Peter, vous avez fait bon voyage ? » Hochement de tête de Sirius

« Salut tout le monde, répondit Peter avec jovialité, dîtes, je ne voudrais pas paraître ennuyé de vous voir, mais on n’avait pas interdiction totale de vous voir jusqu’à nouvel ordre ? »

« Justement t’es là pour ça mon vieux, répondit Sirius un sourire fier placardé sur les lèvres, mais si on s’asseyait pour tout lui expliquer de mon idée géniale! »

James leur montra le canapé devant la cheminé du salon, s’y installant lui-même, Lyly ayant choisie de s’installer dans le fauteuil à bascule, Harry sur les genoux, le faisant sauter de temps en temps. Saï se positionna dans un angle sombre de la pièce de façon à être quasiment face à Peter et pouvoir ainsi l’observer à sa guise. Qui sait ? Peut être aurait il une illumination en décortiquant sa gestuelle, sait-on jamais….

« Quelqu’un veut il boire quelque chose ? demanda James, j’ai des bierrabeurre dans le frigo, puis il ajouta dans une boutade, dîtes oui histoire que Lyly ne m’ai pas fait une scène pour rajouter cette kitchenette pour rien ! » Lyly lui tira la langue dans une tentative très mature de lui exprimer son opinion.

La kitchenette en question était adjacente au salon et résultait d’une lubie de grossesse de Lyly. En effet, cette dernière s’était arguée qu’elle en avait marre de devoir faire sans cesse appel aux elfes de maison pour prendre une simple collation en lisant dans son fauteuil favoris, ou encore pour prendre un apéritif en amoureux avec lui. Elle avait donc demander (exiger) que l’on rajoute cette petite pièce à côté du salon, dans laquelle fut placer un frigo moldu à batterie magiquement trafiqué, un évier, ainsi qu’une petite cuisinière pour faire chauffer de l’eau ou du lait et quelques placards pour ranger gobelets, assiettes en plastique, gâteaux, biscuits et boissons apéritifs.

« Alors ça sera bierrabeurre pour tout le monde ! » lança en rigolant Sirius.

Lyly fit quelques gestes de sa baguette devant le nez de son fils très amusé par le manège de sa maman, vers la dite kitchenette et une bouteille de la succulente boisson vint se poser devant chacun d’eux sur la petite table basse.

Après quelques gorgées, Sirius reprit la parole, visiblement excité.

« Tu vois Peter, je suis comme tu le sais, le gardien du secret de James et Lyly, acquiescement de tête intrigué de Peter, seulement on pense que c’est trop évident pour les mangemorts, donc – Sirius regarda à ce moment là Peter bien dans les yeux – nous avons pensé que tu pourrais prendre ma place… »

Saï vit Pettigrew passer par toutes les mimiques de l’incompréhension et de la surprise avant de répondre.

« Mais pourquoi moi ? Je veux dire je ne suis pas débile, c’est évident que Remus ou… ou même Dumbledor pourquoi pas, seraient des choix bien plus intelligents. »

« Parce que Remus est presqu’aussi évident que Sirius et qu’Albus étant déjà le gardien de quelqu’un ne peut s’en charger, de plus on voudrait faire cela dans le plus grand secret, que l’ordre ne soit pas au courant pour éviter les risques de fuites en cas de taupe. Et puis comme ça tu ne risqueras rien. »

C’est à ce moment là que Saï vit quelque chose de bizarre. Le rat, après être passé par de l’incrédulité, avait affiché pendant quelques secondes un air de pure satisfaction, une satisfaction malsaine, avant de peindre sur son visage tous les traits de l’humilité.

« Je ne pensais pas que vous penseriez à moi pour une mission aussi importante, on ne peut pas vraiment dire que je sois le genre de personnes à qui l’on confierait ça. »

Yuki sembla déceler comme une pointe d’amertume dans cette dernière affirmation, mais les autres ne semblèrent pas la voir, preuve en fut par la réponse de Sirius.

« C’est justement pour ça mon bon vieux Queudevert que mon idée est aussi géniale ! Personne n’y penserait ! Et puis, ajouta-t-il avec un peu de tendresse cette fois-ci, tu le mérites bien, on a toute confiance en toi tu sais. »

Yuki se sentit écœuré par tant de bons sentiments tournés vers cet être qu’il trouvait au fil des mois, de plus en plus abjecte (bien qu’il l’appréciait au début). Mais bon, allez expliquer ça à des gens qui ne voient en ce dit « être » que leur meilleur ami au combien fidèle et gentil…

« Merci, ça me touche beaucoup les amis ! »

La conversation continua ensuite sur quelques badineries que Saï n’écouta que d’une oreille distraite, puis tous ce levèrent pour réaliser le sortilège.

Ils positionnèrent d’abord les trois Potter en triangle, fixant un léger sort de glue sur le popotin d’Harry pour qu’il arrête d’essayer de partir se balader, Sirius placé au milieu. Le chef de famille positionné au sommet nord de la pyramide dessina une rune antique dans l’air à l’aide de sa baguette en prononçant la formule :

« A fidélitas Sirius Orion Black » (NdA: c’est le « a » privatif latin)

Une boule de lumière sortit du corps de Sirius puis se divisa en trois et intégra le corps de chacun des Potter.

Le parrain d’Harry quitta la formation et Peter prit sa place. James dessina une autre rune selon le même procédé en incantant :

« Fidélitas Peter Andrews Pettigrew »

Une petite boule sortit du cœur de chacun des Potter, se réuni en une seule et pénétra dans la poitrine du rat.

Après le rituel, Lyly déposa Harry qui commençait à avoir la bougeotte, dans son parc avec un petit vif d’or ensorcelé pour voleter autour de l’enfant. Le bébé attrapait le jouet, bavouillait dessus allégrement, lui tirait les ailes avec félicité, le lâchait par accident et cherchait à le récupérer, bref il s’amusait beaucoup. Les adultes, eux, se rassirent et bavardèrent encore un peu autour d’un verre pour savoir ce que devait faire Peter.

« Je ne peux plus rentrer chez moi, si ils veulent m’attaquer c’est le premier endroit où il viendront me chercher. Vous avez une idée d’où je pourrais me cacher ? »

« Je ne suis pas d’accord avec toi Pete, ce n’est vrai que s’ils ont une raison de te chercher. Pour le moment ce n’est pas le cas, tu n’es pas une menace pour eux. »

« Sirius je ne suis peut être pas une menace comme tu dis, mais je pourrais être une source de renseignement pour leur dire où se cache Lyly et James ! »

« Ca m’ennuie de le dire, mais Sirius à raison, tu n’es pas une menace et comme les mangemorts savent que nous sommes sous fidélitas et qu’ils n’imaginent même pas que tu puisses être notre gardien, ils ne viendront pas te voir. Seules les personnes sous le sortilège doivent savoir le nom du gardien normalement (petit regard vers Sirius), donc ils ne penseront pas que tu es dans la confidence. Par contre si tu disparaissais subitement, c’est là qu’ils risqueraient de se poser des questions et chercheraient à te retrouver par tous les moyens. »

« Je suis d’accord avec James, Peter. Tu devrais ne surtout pas changer tes habitudes pour ne pas éveiller leurs soupçons, renchérit Lyly. Par contre nous devrions te trouver un plan de fuite rapide au cas où… »

Après un petit temps de réflexion James fit une proposition.

« Tu pourrais avoir un portoloin permanent intrassable tout le temps sur toi, comme ça en cas d’attaque mangemorts contre toi, tu pourrais disparaître à tous moments. »

« Oui mais pour allez où ? S’il m’emmène chez moi et que c’est là qu’ils m’attaquent, je fais quoi ? Je l’active et j’atterris dans le salon ? »

« Pas la peine de t’énerver, je sais bien que tu stresses mais on va trouver une solution. Tiens, pourquoi n’atterrirais-tu pas dans mon salon ? L’alarme que j’ai installée me prévient quand mon chéri arrive, si j’ai pu la régler pour qu’elle me prévienne de l’arrivée de Remus, je peux le faire pour la tienne aussi ! »

« C’est une excellente idée, comme ça si jamais tu es blessé Sirius pourra aller chercher de l’aide rapidement. » renchérit James pour parfaire de rassurer Peter. Yuki n’était pas persuadé que le fait d’évoquer l’idée qu’il puisse être blessé le rassure vraiment au vu de la tête qu’il tirait, mais bon...

« Bon maintenant que c’est réglé, il nous reste à trouver l’objet qui servira de portoloin et le mot de passe qui servira à le déclencher. -Lyly se tourna vers les autres- Des idées les garçons ? »

« Amitié » dit immédiatement James.

« Maraudeur » lança au même moment Sirius.

« Sirius » jeta Peter simultanément.

« Amitié, parce que c’est ce qui nous réuni dans cette histoire ! » argua James.

« Peuh ! Des amis y en a partout, mais des maraudeur, il n’y a que nous ! » Contra Sirius

« Sirius c’est plus simple, c’est chez lui que je vais, dans le feu de l’action, c’est ce dont je me souviendrais le plus vite ! » défendit Peter.

« Et pourquoi pas Queudevert ? C’est son surnom de maraudeur, les maraudeurs symbolisent votre amitié, c’est simple pour lui de s’en souvenir, même dans le feu de l’action. Et puis, de toutes façons Peter ne peux absolument pas utiliser le nom de code Sirius car cela donnerait à ses adversaire l’indication directe du lieu où il se rend. Dans ce cas nul besoin d’intraçabilité, autant envoyer directement un carton d’invitation… » Proposa Lyly pour les contenter tous.

« Adjugé vendu » conclut Sirius.

Par la suite, la conversation continua sur la même lancée pour trouver l’objet qui servirait de portoloin. Il fallait quelque chose de discret, n’attirant pas l’attention et que Peter pourrait porter sur lui en permanence sans en être gêné pour autant.

Le choix se porta sur sa vieille gourmette, elle était discrète, pouvant disparaître sous une manche si nécessaire. C’était une des manies du rat qui énervait tant Yuki. Peter était un éternel frileux, quelques soit le temps, il portait en permanence des manches longues. Petite nature va ! Le bijou bénéficiait en outre d’un sort de fermeture qui empêcherait qu’il ne tombe lors d’un combat quelconque et Peter le portait depuis tant d’année que c’était tout juste s’il sentait sa présence. De là à le gêner, on en était loin.

Ce fut Sirius qui réalisa le portoloin. Son appartement étant truffé de protections, le sortilège sur la gourmette devait s’accorder avec la magie du propriétaire.

Un peu plus tard Peter partit avec Sirius pour que ce dernier active l’alarme magique devant réagir à son arrivée.

Hphphphphphphphphphphphpphhphphphphphphphphphphphphphphphphphphphph

Une fois les deux amis partis, Saï sortit de son coin sombre et ôta ses sorts de protections si pratiques à tant d’égards. Grâce à eux, sa position de garde du corps pouvait rester secrète. Ainsi, il pouvait bénéficier de l’effet de surprise en cas d’attaque et le reste du temps observer tout à loisir les invités sans être suspecter ou bien les mettre mal à l’aise. Pour les personnes de l’ordre, Saï était un de leurs membres vivant près des Potter en cas d’alerte et qui avait sympathisé avec eux. Pour les maraudeurs il était un ami du couple et la personne responsable de l’ « entrainement » d’Harry pour canaliser sa magie.

Avec le temps, Lyly et James s’étaient habitués à se souvenir brusquement de sa présence lorsque leurs invités partaient et qu’il retirait ses sorts. Cependant, cela les faisait toujours légèrement sursauter. Il n’y avait qu’Harry qui ne sursautait pas mais au contraire se tournait systématiquement vers lui en gazouillant son nom, les bras joyeusement tendus en sa direction. Cette fois-ci ne fit pas exception à la règle…

« Yuki ces sorts étaient-ils absolument nécessaires ? Enfin je veux dire, c’était Sirius et Peter ! Ils font partie de mes meilleur amis, je leur fait totalement confiance tu comprends ? Ca me gêne que tu les suspectes tout le temps ainsi. » demanda James pendant que Lyly déposait un Harry tout joyeux dans les bras de Saï.

« James, nous avons déjà parlé de tout ça et j’ai une totale confiance en Sirius et Remus pour vous garder en sécurité, mais pas en Pettigrew. Et puis, ils ne sont pas au courant pour vous et moi, crois-tu vraiment qu’ils m’auraient fait confiance pour un truc aussi secret que le fidélitas ? »

« Pour la dernière partie ok, mais pour Peter, vraiment je ne te comprend pas. Je le connais depuis aussi longtemps que les deux autres et c’est le plus fragile de nous trois. Il est inoffensif, il ne ferait pas de mal à une mouche et il nous a toujours été fidèle ! »

« Lorsque je suis en sa présence, je sens comme une aura malsaine l’entourant. Rien que tout à l’heure par exemple, lorsque vous lui avez demandé d’être votre gardien, il a affiché pendant quelques secondes une expression bizarre de pure satisfaction, j’irais même jusqu’à dire de victoire et puis son expression s’est brusquement transformée pour être aux antipodes. Je ne sais pas… Tiens si, un peu comme une personne qui à truqué un concours, qui est satisfait d’avoir dupé tout le monde et qui juste après affiche un air de fausse modestie en servant un discours sur le côté totalement inattendu de cette victoire et le fait qu’elle aurait du revenir à un autre et patati et patata, histoire qu’on lui envoie encore plus de fleurs. Je trouve qu’il y a ce côté faux et calculateur chez Peter. »

« Tu te trompes, tu dis vraiment n’importe quoi ! -Le ton et la colère montait au fur et à mesure de ses parole- Tu m’entends ? Tu te trompe Yuki ! Si Peter à eu cette soit disante tête victorieuse, c’est parce qu’il manque de confiance en lui et qu’il a été heureux de voir que ce n’était pas notre cas. S’il était un traitre crois-tu vraiment qu’il se serait autant inquiété de sa protection ? Ca n’a pas de sens. -Sa voix devint soudainement basse, légèrement rauque, ses traits se peignant d’une colère glacée.- Maintenant, si tu ne comprends pas que je ne suspecterais jamais mes amis car ce serait les trahir, alors je crois que nous nous sommes assez vu pour ce soir. Rend moi mon fils et rentre chez toi Saï. » James n’appelait jamais Yuki par son nom.

Harry commença à pleurer face à la tension qu’il ressentait dans la pièce et la voix de son père qu’il sentait dangereuse. Yuki l’embrassa sur le front pour le rassurer et le confia à Lyly qui était accouru de la bibliothèque à l’entente du ton de voix de son mari.

Saï se dirigea vers le passage secret situé derrière une des étagères de la bibliothèque sous le regard glacial de James. Il activa le mécanisme d’ouverture et se retourna vers James juste avant de s’engager dans le passage.

« Si tu n’as pas l’objectivité de suspecter Peter, alors je le ferai pour toi James, mais je ne vous laisserai pas mourir parce qu’un sens de l’honneur mal placé t’as empêché de prendre du recule. Bonne nuit. » Sa voix avait été tout aussi froide que celle de James précédemment.

Yuki sortit, s’engageant enfin dans l’étroit passage reliant la bibliothèque du manoir Potter à son bureau. Quelques secondes après que le passage se soit refermé, un objet vint se fracasser sur les étagères le dissimulant.

« James ! » cria Lyly à son mari qui tremblait de frustration et de colère mal contenue.

« Quoi ? » Hurla-t-il en se tournant vers elle.

« Tu ne parle pas sur ce ton là et tu te calme, regardes, tu es en train de terrifier ton fils ! » la phrase avait été jeté sur un ton glacé.

Effectivement, en observant son fils, James le vit trembler et pleurer dans les bras de sa mère, s’accrochant désespérément à son pull.

Cette vision eu le bon goût de faire retomber sa colère comme un soufflet, il s’approcha donc de sa femme et son fils avec un petit sourire d’excuse caressa la tête d’Harry pour le rassurer et embrassa sa femme.

Fin du chapitre

Merci d’avoir lu jusque là, si ça vous a plu, j’espère vous me retrouverez pour le chapitre 4. Gros bisous !

Isatis

Une petite review pour motiver l’auteur et son béta please !